Chapitre 24

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Clarke

Je me réveille dans une chambre d'hôpital, la lumière m'éblouie tellement elle est forte, je me relève difficilement et observe la pièce. Je tente de me lever mais mes jambes ont décidées de ne pas répondre. Qu'est ce que je fais là? J'observe mon corps, aucune blessures apparente, ce qui me rassure, mais je ne comprend pas ce que je fais là. Je m'assied sur un côté du lit, et appuie sur le bouton rouge qui je suppose doit toujours appeler une infirmière si le système n'a pas changé depuis la dernière fois que je suis venue. Quelques minutes plus tard, l'infirmière rentre dans ma chambre heureusement ce n'est pas la même qu'à mon dernier séjour, elle s'approche de moi avec un sourire compatissant, je ne la sens pas. Je crois que j'aime ni les hôpitaux, ni le personnel enfaîte. 

-Mlle Griffin, comment allez-vous? 
-je vais bien, enfin qu'est ce que je fais ici, je ne me souviens de rien.
-Une courte amnésie est compréhensible après le choc que vous avez vécu
-vous ne pouvez pas m'égailler un peu? 
- Je vais appeler vos amis ils vont vous expliquer
-Je veux des réponses maintenant
-Je n'ai pas de détails, ils vous ont emmenés il y a quelques jours, c'est tout ce que je peux vous dire. 

Un détail me revient en tête, je suis surprise de ne pas avoir demander avant 

-et mon bébé, il va bien? 
-oui il va bien 

un énorme poids s'enlève de ma poitrine, ce qui s'est passé n'a pas fait de mal à mon bébé, ce qui est plutôt rassurant. Elle sort de ma chambre, je me rallonge donc, toujours aussi difficilement. Je prend la télécommande et décide de regarder la télévision le temps que mes amis, mais surtout que Bellamy arrive, malgré les programmes fort intéressant je ne peux m'empêcher d'être dans mes pensées. Je ne sais pas trop combien de temps je suis restée ainsi la main sur mon ventre, et le regard perdu regardant le ciel qui d'ailleurs n'a rien de très intéressant vu qu'il est tout gris, mais la porte s'ouvrit sur mes amis, mais surtout sur Bellamy. Celui-ci est tout pâle, les yeux cernés, les cheveux ébouriffés, comme quand je me suis faite tirée dessus, enfin cette fois il a l'air quand même un peu mieux, je ne suis pas entre la vie et la mort non plus. Mes amis vinrent tous me serrer dans leurs bras un à un, Bellamy me fit un petit baiser, et s'assied à côté de moi sur le lit. Ils commencèrent à me parler l'air de rien, comme pour éviter de me dire pourquoi j'étais là. 

-vous comptez me parler de la pluie et du beau temps, ou on peut parler de ce que je fous là? 

Je vis leurs têtes se décomposer une à une, mais je ne regrette rien, j'ai besoin de savoir, de plus je suis inconsciente depuis quelques jours. 

-Bel', dis-moi

il se gratte la nuque et baisse la tête. Ce qui n'augure rien de bon, je commence à prendre peur, mais vraiment, mon cœur s'emballe comme si il savait ce qu'on allait lui annoncer.  

B': c'est ton frère clarke

mon corps se tends, mon sang se glace, les flashs de ce qu'il m'a fait endurer avec ma mère me reviennent en tête, je fixe Bellamy attendant qu'il poursuive.

B':  C'était il y a 5 jours, on était tous dans le canapé, on rigolait bien, quelqu'un a sonné à la porte, tu as été ouvrir, c'était ton frère. J'ai reconnu sa voix je me suis levée en vitesse pour aller le frapper, je l'avais clairement prévenu de ne plus revenir, et il revient, tu m'as retenu en me disant que tu voulais écouter ce qu'il avait a te dire. Il s'est excusé, et il t'a raconté que c'était ta mère qui lui avait monté la tête en lui disant que tu étais responsable de la mort de ton père, mais que mon gang l'était aussi. Il a donc décidé de t'enlever, mais apparemment il a toujours tenté de te protéger, tu ne l'as pas cru, tu lui as claqué la porte au nez. Et il est partit 

-c'est tout? pourquoi suis-je ici alors? 

je vois qu'il hésite à continuer son récit mais il le continue malgré tout.

-il a eu un accident enfin il s'est fait tué par des personnes qui lui en voulait, il est mort, et quand tu l'as appris tu as été comme déconnectée, et puis tu es en quelques sorte tombée dans le coma. Les médecins pensent que ton esprit voulait se protéger

Une larme coule sur ma joue, mon frère la victime de ma mère, mort, je comprend maintenant. Cependant je ne suis pas triste, je n'ai plus de famille, plus rien, il a quitté ce monde, comme ma mère, et mon père, ce monde n'a jamais été clément avec nous. Je suis la dernière Griffin, je reste quelques minutes à réfléchir a tout ce qu'il va se passer maintenant. Mes amis sortent un à un, peut-être que Bellamy le leur a demandé, je ne sais pas du tout. Il se tourne vers moi, je daigne donc le regarder, ses yeux sont emplis d'inquiétude et de tristesse. Je porte ma main à son visage et touche sa peau, sa chaleur m'avait manqué, son regard, son sourire, ses cheveux tout m'avait manqué. C'est lui ma famille a présent, notre bébé aussi, on va former notre famille. Je dépose un petit baiser sur ses lèvres, mais il me rapproche de lui pour intensifier le baiser. On se lâche a bout de souffle, front contre front, il décale sa tête de la mienne et me chuchote à l'oreille, "ça m'avait manqué princesse", voilà que je rougis à vue d'œil encore une fois. On toque à la porte, je tente de reprendre mon sérieux mais Bellamy a un sourire pervers qui me fais vaciller, l'infirmière rentre dans ma chambre, et se place au bout de mon lit. 

-Mlle Griffin, vous allez pouvoir rentrer chez vous, vos amis ont signé tous vos papiers de sortie. 

Elle m'enleva les perfusions qui perçaient mon bras, et me mis plusieurs pansements, et elle sortie, je ne me fis pas prier, je me leva et m'habilla. Bellamy me regardait en souriant, l'air moqueur, je devais avoir l'air d'une enfant à vouloir sortir aussi vite, mais les hôpitaux j'en aie marre. On sort donc de l'hôpital direction la maison où je souhaite plus que tout prendre une douche pour enlever cette odeur hospitalière de moi. Je me précipite donc rapidement vers la salle de bain, sans prendre le temps de la verrouiller, ce qui bien sûr n'était pas une bonne idée, puisque le Bellamy pervers ne tarda pas à se joindre à moi. Notre douche se transforma en... enfin je vous passe les détails, ce fut plaisant j'avoue, un doux moment... Quand on se décida enfin à sortir de la douche, je m'enroula dans une serviette, bellamy partit me chercher des vêtements seulement vêtu d'une serviette. Je m'habilla donc et peigna mes cheveux, mon regard faisait que de dévier entre regarder mon copain qui est on ne va pas se mentir super canon, et mon ventre qui commence a devenir voyant, en comptant bien je dois être à plus de deux mois et demi de grossesse. Mais il me surprend plus car je ne l'ai pas vu depuis quelques jours, et qu'il a gonflé un peu, enfin je le remarque quoi. Après avoir enfin libéré la salle de bain, on partit en bas regarder Netflix, les autres exécutaient une mission pour Kane, on était donc rien que tous les deux, enfin deux et demi, pour moi je n'avais pas quitté la maison, mais j'avais l'impression qu'elle m'avait manqué quand même. On regarda une série, bellamy faisait que de me taquiner, je me surprends à en faire de même, je ne devrais pas être de bonne humeur après tout je viens d'apprendre la mort de mon frère. Je vais paraître sans cœur mais elle ne m'affecte pas, il est mort le jour où il m'a trahi préférant notre génitrice à moi, je suis plutôt soulagé, il ne s'en prendra plus à nous. On peut enfin commencer à avoir une vie normale, enfin aussi normale que l'on le peut. 

tu m'as detruiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant