Nous sommes en guerre -AKATSUKI CONFINEMENT-

Partie II : Marseillaise en non binaire

Effectivement je dus affronter mon père au téléphone fixe de la maison après avoir dévoré le Katsudon de ma belle sous le regard de chiot battu des deux imbéciles de lycéens face à moi.

- Itachi ?

- Oui.

- Tu es une honte pour la famille.

Aiko, actuellement sur mes genoux car nous nous étions installé dans un de nos nombreux salons (oui, rocker ça paye bien) arqua ses sourcils et articula silencieusement ;

- C'est l'hôpital qui se fout de la charité.

Je pouffais légèrement et tentai de prendre mon sérieux avant de répondre le plus humblement possible ;

- Ca dépend du point de vue père.

- C'est vrai que ton frère est pire ; dire que je vous prévoyais un avenir glorieux...

Sasuke se leva promptement, je lui fis signe de se rassoir et Naruto s'enroula paresseusement autour de lui, l'empêchant tout geste. 

- Chacun sa vie, chacun son chemin père.

- J'avais bien compris que tu étais en free-style fils depuis tes 16 ans.

- Faut vous remettre de ma fugue, ça fait 9 ans et puis entre temps je suis devenu millionnaire alors je ne vois pas trop le problème père.

Apparemment il ne comprenait pas que le temps passe sans retour.

- NAGATO ON A ENCORE MANGE MON POISSON.

Je tournais le regard vers la cuisine ou Kisame pleurait à chaude larmes. Le Boss répondit froidement.

- Non Kisame, pour la cinquième fois de la semaine on n'a pas mangé Blob.

Zetsu, nonchalamment en passant :

- Ah c'était ça ces chips gluantes, bleues et pleines d'écailles ?

- ASSASSIN !

La voix de mon père grésilla dans le téléphone (NdA : BRAVO ITACHI) Ah tiens, je l'avais oublié lui.

- Et tu vis avec des demeurés pareil, je me demande ce que j'ai raté dans ton éducation...

Inspire, expire, inspire, expire.

Trop tard, j'avais passé le téléphone à Aiko.

Grosse erreur mais jouissive.

- Hallo beau-papa ? Oui, c'est Aiko, votre belle-fille, vous savez, la fille de votre nièce décédée il y a neuf ans du cancer du cœur ? Oui, la mère de votre petit-fils. Oui, c'était pour vous dire que j'ai appelé Madara, vous savez votre responsable supérieur dans l'entreprise Uchiwa ? Oui, je lui ai demandé de vous ôter la responsabilité de Sasuke Uchiwa....

Gros silence, nous regardâmes ma petite agrégée de lettre les yeux ronds.

- Les motifs ? Simple : maltraitance, violence sur mineur/ Ah non, ne me dites pas que jeter son fils dehors après lui avoir fait écouter l'intégral de Justin Biber et danser la Macaréna en mini-jupe écossaise avec des feuilles d'épinards dans les mains sur une barre de pole dance ce n'est pas un acte violent tout ça parce qu'il sort un gar/ Les rapports sexuels entre homosexuels ?

Je jetais un œil aux ados assis face à nous, ils semblaient tous vouloir s'enterrer sous terre. (Logique tu me diras, on ne peut pas s'enterrer dans l'air) Aiko reprit tout aussi sereinement.