Partie IV : Le réveil du cauchemar

62 8 11
                                    

Je me réveillais en sursaut, le cœur battait à tout rompre et j'avais l'impression de m'étouffer lentement.

Le souffle frai du vent des nuits estivales me ramena doucement à la réalité ; ce n'était qu'un rêve, un simple rêve.

Les rideaux pâles flottaient dans l'air piqueté d'étoile décroissante car déjà à l'horizon on pouvait voir les couleurs pastelles de l'aurore se lever, découvrant un chemin pour le futur roi des jours.

Les senteurs de la nuit mourante se mêlaient en un parfum doux et sucré qui me rappelait la belle endormie à mes cotés.

Mon regard chuta sur mon amour pour rencontrer le sien taché de la lumière sombre qui chutait des astres nocturnes, amusés.

Ses paupières papillonnèrent et sa main aux fins doigts gelés vint chercher mon corps pour le rapprocher du sien.

- Alors mon bel amour, quel était donc ce rêve pour qu'il puisse venir troubler tes heures de sommeil si rares.

Un pâle sourire s'étendit sur mes lèvres tandis que j'entremêlais nos corps, ma tête déposée entre la sienne et sa poitrine si douce, chaude et généreuse. J'avais passé mes mains autour de son dos, glissées entre son T-shirt trop ample et sa peau et faisais rouler mon pouce le long de sa colonne vertébrale.

- Un étrange rêve avec des machines à roues qui bougeait, des jeunes femmes folles et possédée, une épidémie qui tombait sur une ville nommée Paris.

Un petit rire m'échappa et je continuais

- Tu étais professeur de lettre et moi musicien avec les autres, Naoki n'était pas encore née et tu n'étais même pas enceinte. Sasuke sortait avec le  Kitsune, mes parents étaient encore en vie ainsi que Madara.

J'humais la senteur que dégageait sa peau, faisant passer mes mains sur son ventre, remontant de temps à autre vers sa poitrine que je cerclais de caresse, la faisant frissonner.

- Un drôle de rêve en somme.

Ma petite fée resserra lascivement nos deux corps, m'embrassant le front.

- Maintenant il faut te rendormir mon bel Uchiwa, demain nous travaillons.

J'embrassais le v de sa poitrine.

- Oui, tu as raison ma belle, tu as raison.

C'est ainsi qu'entrelacés l'aurore nous nappa d'or et d'argent entre les lumières mauves et céruléennes.

~Fin~

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Sep 04, 2020 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Nous sommes en guerre -AKATSUKI CONFINEMENT-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant