chapitre 1 et prologue

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Prologue :
La souffrance fait partie de ma vie et jamais je ne pourrais m'en défaire. Elle en moi depuis maintenant plusieurs années et ne partira jamais. Tout à commencé quand j'avais pas plus de sept ans, quand mes parents se sont fait tuer devant mes jeunes yeux.
Mais à partir de maintenant tout va changer. Je reviens dans ma ville de l'enfer avec mon frère, pour essayer de reconstruire ce qui a été détruit en moi. Je veux changer, je ne veux plus avoir peur, plus jamais mais pour cela je dois revenir sur les lieux tragiques. Plus rien ne pourra m'arrêter pour retrouver le bonheur ...

Chapitre I : Un frère et une soeur complètement déjanté !

Mon rêve est d'une douceur. Je flotte au-dessus d'un océan de chocolat, ce que j'aime plus que tout dans ce monde...
Un bruit assourdissant me fait sursauter et ouvrir les yeux d'un coup. Je comprends rapidement que c'est mon frère qui à mit la musique à fond dans la voiture. Je crois que j'ai des envies de meurtre maintenant. Cette journée, déjà bien entamée, commence vraiment mal !
S akura : Mais tu es malade ! Je dormais là !
... : Bah quoi faut bien que je m'occupe en conduisant
S akura : -soupire- Sasori putain ! J'étais en train de faire un beau rêve !
Sasori : Bah tant pis de toute façon dans 15 minutes on est arrivé -grand sourire-
Qui m'a donné un frère comme ça ... Je constate qu'en plus de ça il a raison, j'aperçois le panneau de la ville. Il était temps qu'on arrive, je n'en peux plus ... Pourtant je n'ai pas envie d'y aller. Des mauvais souvenirs me hantent tous les jours.
S akura : Tu crois que dans notre nouveau lycée il y aura beaucoup de garçons ?
Sasori : Comme dans tout lycée...Mais ne T'inquiète pas Sakura... Je serais tout le temps avec toi ils te feront rien, compris ?
S akura : Mais ...
Sasori : Ecoute. Je serais avec tout quasiment tout le temps, nous sommes dans la même classe après tout.
S akura : D'accord -regarde dans le vide-
Sasori : Je leur casse la tête sinon quoi que ... je pense que tu sauras peut être les remettre à leur place sans moi. Tu sais avec tes machins là ...
Je commence à rire et je suis vite suivie par Sasori. Malgré tout ce que je peux dire sur lui, c'est un frère en or ! Il toujours été là dans les moments les plus durs. Son comportement peut parfois laisser à désirer, je me moquerais toujours de ses cheveux rouge et lui des miens, je m'énerverais souvent après lui mais malgré tout ça je l'aime beaucoup et il le sait. Il me fait oublier ma douleur, ma tristesse et il s'occupe de moi tout le temps.
Nous arrivons enfin dans notre ville, qui porte le nom de Konoha. Nous habitions ici quand nous étions petits. Je me souviens que c'est une ville calme, idéal pour les promenades dans les nombreux parcs, les magasins donnent du rêve pour toutes les filles et les animations ont une grande réputation. Je ne me souviens pas de tout et je ne préfère ne pas me souvenir de tout. Mon enfance n'est pas des plus joyeuses, malheureusement...
Mon frère se décide enfin de s'arrêter devant une grande maison aux murs blancs et aux tuiles noires. Je pensais qu'elle était vendue ... Le quartier est plutôt bourgeois avec ses trottoirs propre et complétement pavés. Les maisons s'alignent de chaque côté, toutes plus belles les unes que les autres.
Je sais à qui est cette maison. Notre ancienne maison, là où on vivait en famille avec mes parents. Mes larmes me montent aux yeux. Je n'arrive pas à oublier le désastre qu'a été mon enfance.
S akura : Je pensais pourtant qu'elle était vendue ...
Sasori : -Triste- Ecoute, je ne voulais pas te faire de la peine. Je ne peux pas t'expliquer pourquoi mais j'avais besoin de revenir vivre ici. C'est notre maison ... Je serais là -sourire triste- je t'aiderais à ne pas penser à ça ! Si tu veux je demanderais à Kakashi de venir habiter avec nous pour nous aider, hein?
S akura : Oui -sourire triste- Mais Kakashi sait que l'on est là ?
Sasori : -se tape le front- Putain ! Je savais que j'avais oublié quelque chose !
S akura : Purée ! T'es vraiment con.
Sasori : Ne m'enfonce pas plus s'te plais.
Il n'avait qu'une seule chose à penser en partant ! Mais non, il a oublié. C'est possible de vendre son frère ? Je le regarde tourner en rond sur le chemin de gravier blanc de la propriété, paniqué.
S akura : Bon, t'a terminé Salamèche ? C'est pas bien grave.
Sasori : Ferme-là Rondoudou !
S akura : -regard noir- Répète !
Sasori : Ah! euh... -détourne le regard-Saku tu sais que ...que tu fais plutôt peur comme ça ...
S akura : Excuse-toi, tout de suite ! - le même regard-
Sasori : Ô Grande Sakura! Je vous demande pardon ! Ô ma grande reine!
J'ai envie de me pendre ! Je ne suis pas sûr d'arriver à le vendre. Il arrive à me faire rire même si le moment n'est pas à la joie. Il arrive à me faire rire sans faire beaucoup d'efforts.
Mon grand-frère, Kakashi, ne nous as pas suivis quand nous avons été pris en charge après la mort de mes parents. Malgré toute la tristesse que l'on a ressentie lors de notre séparation, nous ne pouvions pas lui en vouloir. Il voulait rester pour ses études dans un endroit qu'il connaissait mais aussi pour ses amis qui l'on continuellement soutenu. Nous avons gardé contact par téléphone et nous nous voyons pour les grandes occasions mais elles se font rares ces occasions.
Je sais d'avance que revenir ici, ne me fera pas que du bien, les souvenirs vont revenir. J'ai quand même pris une décision, je ne me laisserais plus faire, je me vengerais de tous ceux qui me feront du mal. Je veux changer, prendre un nouveau départ. Ma timidité doit partir dans cette nouvelle vie que je vais créer comme je le souhaite. J'aurais mes frères pour me soutenir, je le sais. Ils seront toujours là pour moi.
Je me décide de monter les trois marches qui conduisent à la porte double battant sculptée dans du bois solide. Rien n'a changé, rien n'a bougé. Beaucoup de poussière et des meubles recouverts de draps blancs. C'est ici que nous avons passé nos jeunes années avec nos parents. C'est aussi ici que je les ai vus se faire assassiner. Ce soir-là, Sasori et Kakashi étaient parti chez des amis, moi je voulais rester avec mes parents. Moi et Sasori n'avions que 7 ans et Kakashi, 15. C'était peut-être mon destin d'assister à ce massacre.
Les souvenirs sont trop durs à porter, c'est tellement dur de revenir ici dans ce salon au carrelage blanc et aux murs gris et blanc. Tout est sobre et simplement beau à regarder.
S akura : Je ne me souvenais pas de la déco, c'est vraiment beau même avec toute cette poussière.
Sasori : C'est normal t'a un cerveau pas plus gros qu'un pois chiche
S akura : T'est pareil. Tu veux que je te rappel qui tu as oublié d'appeler ?
Sasori : Mouais, pas sur sa ! Bon il est quelle heure ?
S akura : euh ...19 h 30 ! Déjà ?
Sasori : Ouais en plus il y a cours demain -sourit-
S akura : Parce que toi t'a envie d'aller en cours ? Laisse-moi rire.
Sasori : Bah ouais pour foutre le bordel
S akura : ah ouais pas bête !
Sasori : Bah ouais attend -énorme sourire - Je suis le grand big boss de la terre, le plus beau gosse du monde ....
S akura : Ouais bah ça je ne suis pas sûr
Je rigole encore une fois devant le spectacle de connerie qu'il m'expose. Rien à faire, même dans un lieu si tragique il arrive à me faire tout oublier. Pourvu que ça dure dans le temps...
Sasori : Tu sais que tu m'énerve ? En plus tu as tout cassé mon délire la !
S akura : Oh que oui t'inquiète -lui tire la langue-
Sasori : Bon tu fais à manger puisque c'est comme ça !
S akura : Ah non ! Je n'ai pas envie.
Sasori : On se commande des pizzas ?
S akura : Ok mais c'est toi qui appelle.
Sasori : Pourquoi c'est toujours moi ?
S akura : parce que c'est toi qui a eu l'idée nah !
Je lui tire la langue avant de monter les escaliers en bois en face de la porte d'entrée pour aller voir les chambres. Dans mes souvenirs, ma chambre est censée être la porte de droite. J'entre dans une chambre de petite fille, dans ma chambre de petite fille. Des murs roses pales, des peluches, des poupées, des posters de dessins animés, tout le nécessaire d'une petite fille de sept ans. L'avantage, c'est que déjà à cet âge-là j'avais droit à un grand lit double.
Je commence par tout nettoyer et mettre de nouveau drap sur mon lit, j'arrache les posters et je mets en carton tout ce qui ne me servira plus dans ma vie de maintenant. Nous avons emporté avec nous que plusieurs valises avec nos vêtements nos petits objets personnels que l'on descendra plus tard. Pour le moment, le plus important c'est d'enlever cette épaisse couche de poussière. Ce n'est pas agréable de dormir et de se laver dans des lieux sales, c'est loin d'être hygiénique. La maison est tellement grande que l'on n'arrivera pas à tout faire ce soir.
De plus, il faut penser que demain c'est notre rentrée dans notre nouveau lycée. La peur me tord le ventre rien que d'y penser. Comment va se passer cette première journée ? Je n'ai aucune confiance aux personnes que je ne connais pas. Même si j'ai décidé de changer, je sais que je ne pourrais pas le faire d'un coup.
Malgré ma peur, ma faim me rattrape. La nuit est déjà bien avancée et nous n'avons toujours pas mangé. Je ne sais même pas pourquoi le livreur n'est toujours pas arrivé. Ils ne sont pas censés être rapide ?
DING DONG
Quand l'on parle du loup ! J'ai tellement faim que je pourrais manger mon propre frère ! Je cours jusqu'à l'escalier et là c'est la catastrophe.
BAM ! BAM ! BAM ! BAM ! BOUM !!!
Dans ma précipitation j'ai descendu l'escalier de la mauvaise manière. J'aurais pu me faire très mal mais mon frère aussi stupide qu'il l'est s'est mis à rigoler juste à côté de mot après avoir lui-même descendu les marches tranquillement. Quel frère indigne quand il s'y met... Je me relève rapidement en évaluant les dégâts, je n'ai rien de cassé, heureusement d'ailleurs, surement quelques bleus mais rien de méchant.
Je lui lance un regard noir avant de me diriger lentement vers la porte en me tenant le dos.
Sasori : Je crois que c'est la meilleure gamelle que tu es pu me donner jusque-là –rit-
S akura : Tu vas arrêter de rire ... Ce n'est pas drôle et puis j'ai très faim !
Sasori : Tu devrais faire plus attention c'est tout -rit toujours-
S akura : Ouais mais c'était pour une bonne cause. Les pizzas !
Sasori : -pars dans le salon complètement désespéré- Je sais qu'elle a la tête dur mais un jour ça va lui apporter des ennuis ...
Le fait de penser à ma future nourriture, j'ouvre d'un coup la porte avec un grand sourire. Je vois la personne sursauter. Une jeune-femme brune se retrouve devant moi avec les deux boites de pizza dans les mains. Je lui fais mon plus beau sourire en la saluant, pourtant je suis choquée qu'une femme fasse se travail. Généralement, on retrouve plus d'homme.
S akura : Je ne savais pas que les femmes faisaient ce métier
Livreuse : Bah oui il n'y a pas que les hommes, vous savez... et puis souvent c'est du travail temporaire
S akura : Vous avez raison et je suis bien contente que ce soit vous !
Livreuse : Euh ... D'accord. Tenez vos pizzas.
Je salive déjà rien qu'en imaginant leur contenu. Je lui prends les pizzas en la remerciant et lui demande combien je dois lui donner.
Livreuse : C'est pour un total de dix-huit euros et soixante-dix centimes.
Sakura : Tenez et gardez la monnaie !
Livreuse : Je vous remercie.
Sakura : Bon courage pour la suite.
Je lui rends son sourire avant de refermer la porte. Je me retourne vers le salon où Sasori a enlevé la plupart des draps blancs. Au moins nous ne mangerons pas dans la saleté. Heureusement, il n'a pas oublié d'appeler hier soir pour remettre l'électricité dans la maison, c'est pour ça que je me retrouve devant une série des plus mauvaise. Je lui tends ça boite de pizza.
S akura : Chaud devant ! Celle-ci c'est la tienne –sourit-
Sasori : Cool ! J'ai super faim ! –Bave-
S akura : Vite, vite ! Où sont mes bouées ! Il y a trop de bave ! SOS !
Sasori : Là où je n'irais pas les chercher, si tu vois ce que je veux dire –sourit-
S akura : Ah... ah... ah... très drôle ! J'suis morte de rire la... Bon, je n'ai pas que ça à faire, ma super pizza ne m'attendra pas éternellement !
J'engloutis une part à toute vitesse en regardant la stupide série. Nous mangeons calmement devant la télévision sans faire d'histoire, sans rire, juste à se contenter de ce que l'on a. Demain s'annonce être une journée mouvementé même si c'est une journée de cours. Des nouveaux visages, une nouvelle école et surtout une nouvelle vie qui vient de commencer. Je pense quand même m'amuser, qu'on je suis avec mon frère tout peut devenir un gros bordel et ça j'aime beaucoup. Je vais me créer une nouvelle image qui me ressemble plus que celle que j'avais avant de quitter mon autre ville.
J'ai enfin envie de rire tout le temps, ressentir des émotions, être toujours plus forte dans chaque situation et surtout préparer ma vengeance. Je me souviendrais toujours de son visage et je lui ferais payer pour la douleur que je supporte depuis mes sept ans. Les gens n'ont qu'à bien se tenir face à moi.
Sentant mes paupières se faire lourdes, j'embrasse mon frère avant de monter me coucher dans mon lit aux draps fraichement lavés. J'ai hâte sans avoir hâte d'être demain. Je ne réfléchis plus à rien, je sombre lentement dans le sommeil qui malheureusement se fera de courte durée.

ˢᴬᴷᵁᴿᵟ ᴺᴼ ᴷᴼᴿᴱᴷᵁˢᴴᴼᴺ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant