Bjour Re Choisissez ce que vous voulez On parle d'irozuku aujourd'hui Let's go
Irozuku sekai no ashita kara est un animé original (pas de light novel cette fois ci) de 13 épisodes. L'anime date de l'automne 2018. L'anime est un slice of life romance traitant aussi du thème du voyage dans le temps et de la magie (et vous verrez ça en parle joliment). Malheureusement pour vos petits yeux, c'est un animé disponible légalement seulement sur Amazon Prime Vidéo, et vient de là sa forte méconnaissance même chez des otakus recherchés (j'me considère pas comme tel vu que c'est une amie qui me l'a conseillé). Mais pas d'inquiétude, tout est disponible sur youtube, je partagerai un lien de playlist pour vous en fin de billet.
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L'histoire se déroule dans un futur lointain, en 2078. On rencontre une jeune fille, Hitomi Tsukishiro, qui depuis un traumatisme d'enfance ne voit plus les couleurs. On nous l'a présente aussi comme une mage qui n'est pas très doué et qui même déteste la magie (on est dans un monde où la magie a toujours été "importante", on ne sait pas vraiment pourquoi mais des mesures sont prises pour la scolarisation des mages et il existe des boutiques de magie). La grand mère d'Hitomi tient une boutique de magie, où elle vend des poudres magiques qui ont des vertus toutes différentes. Un soir d'été, alors qu'un feu d'artifice à lieu, Hitomi est toujours désespérée (imaginez vous un feu d'artifice sans couleurs quelle tristesse) et sa grand mère la rejoint en lui offrant un cadeau: elle l'a fait remonter le temps en 2018, dans la même ville où elle a fait sa jeunesse. Hitomi arrive en 2018 totalement perdue et dans la maison... De quelqu'un d'autre. Elle s'enfuit par la fenêtre, des élèves de son académie (mais dans le passé, compliqué) l'aident à retrouver son chemin et elle arrive dans son chez elle... Sans sa grand mère qui est en voyage. Ouais ça part loin. Elle rencontrera par une suite de quiproquos un garçon de son âge, Yuito, qui dessine seul sur un banc, et en voyant son dessin, des couleurs lui apparaîtront. On suivra donc l'histoire de cette jeune fille et de ce garçon, dans leur club de photographie et d'arts.
Au niveau de la partie technique, on est la sur un animé original donc pas de comparaison et une grande liberté de choix pour la réal. Le réalisateur est Shinohara Toshiya, qui a travaillé sur Lupin III et à été directeur d'épisode de Gurren Lagan et d'Higurashi. Pour l'animation c'est PA Works qui s'en charge, et wow, que c'est beau. L'animé a une charge graphique juste magnifique alors même que je regardais en 480p, vraiment des baffes visuelles, et pour être sorti la même année que Violet Evergarden ça n'en est pas moins beau. Il y a un vrai choix sur la direction artistique des couleurs sur certains moments, dont les trips hallucino d'hiyori qui sont des passages qui laissent bouche bée d'originalité, en rappelant un peu les combats de sorcière de madoka (dans une ambiance moins oppressante quand même, et moins diversifiée dans la réal). Le scénario, bon, c'est pas l'originalité que 20 pour le début vu que c'est un retour dans le passé, mais le fait qu'Hiyori ne puisse voir les couleurs rajoute vraiment un charme à certains plans magnifiques et leur contraire en noir et blanc, faisant encore plus ressortir leur beauté. On a beaucoup de développement de personnages, même si au final on reste sur notre faim à la fin, avec des personnages auxquels on s'est attachés sans futur et dont on ne connaît pas la suite de leur vie, mais c'est aussi pour ça qu'on s'en souvient, leurs histoires et tracas du quotidien qui ne se terminent pas et qui nous laissent deviner leur résolution. Le personnage le plus développé étant Hiyori, évidemment, et qui continue d'évoluer du long de son aventure du passé qui la change. Les personnages sont donc vraiment attachants mais pas que par leurs séparation mais par leur histoire: Kohaku la jeune fille qui rencontre sa petite fille, Yuito qui lâche sa passion par désintérêt, Yamabuki qui développe des sentiments rapidement, Asagi et la friendzone qui sont difficiles à supporter (autant pour elle que pour celui qui regarde l'anime), Kawai qui se perd dans son futur et ses envies, Chigusa qui se lasse vite des choses et qui est un petit coquin. On a tous une note de pensée pour eux et ils ont tous un arrière goût doux-amer qui les rend mémorables (et surtout Asagi qui est beaucoup trop choue). Niveau musique, on a un opening vraiment bon, des ost peu mémorables mais qui créent une vraie ambiance de calme et de nostalgie (je les écoute en écrivant tout ça).
