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Tu sursautes, surprise par l'entente de cette voix grave. Tes sourcils se froncent automatiquement, tandis que ton cerveau refuse de comprendre le sens de la phrase. Lentement, tu te retournes pour regarder la source de la voix, et ton cœur s'arrête. Tes yeux s'écarquillent pendant que tu croises ce regard rouge qui t'as tant terrifié. Ton sang se met a bouillonner et la panique t'envahi lorsque tu reconnais ton meurtrier. Il est grand et imposant, avec le même sourire narquois. Mais, quelques petites choses ont changé, le rendant moins humain: à présent, sa peau est rouge sang, tandis que deux cornes jaillissent de son front. Le plus choquant sont ses deux ailes noires, accrochées à son dos. Il ne porte pas de haut, révélant sa musculature qui peut sans aucun doute te briser les os.
Ta bouche s'ouvre, mais nul son n'en sort. Et pourtant, tu as envie de crier, d'hurler, d'exprimer ton épouvante dût à l'être en face de toi. La panique te montant à la tête, tu te précipites vers les grilles, pour essayer de t'éloigner de lui, en vain. Un rire s'échappe des lèvres de ton assassin, avant qu'il s'approche de toi, se délectant de ton expression horrifiée. Plus il diminue la distance entre vous, et plus tu as l'impression que ton cœur va te lâcher. Au final, c'est tes jambes qui abandonnent, te faisant tomber. Tel un animal, tu te colles le plus possible au mur, en espérant que tu puisses de faire aspirer. L'homme s'accroupit en face de toi, son habituel sourire ne quittant pas son faciès. Il te regarde pendant de longues minutes, avant de parler de sa voix grave et inhumaine.
—Voyons, ma petite T/p, pourquoi cet air apeuré? Tu devrais plutôt être honorée, je suis venu te chercher en personne! dit-il, te faisant trembler encore plus.
—S-S-S'il vous plaît, é-é-épargnez-moi... tu arrives à bredouiller, les larmes te montant aux yeux.
Ton meurtrier penche sa tête sur le côté, comme curieux. Puis, une lueur malicieuse apparaît dans son regard rouge sang.
—Au vu de tes réactions, tu sais déjà qui je suis, hein? C'est pour ça que tu as essayé de me fuir dans le monde des vivants.
Tu baisses la tête et ne dis rien, tentant de te rendre la plus petite possible. Peut-être avec chance, tu arriveras à devenir invisible. L'homme en face de toi commence à perdre patience, et agrippe ton menton pour que tu le regardes. Tu pousses un petit cri, son toucher étant brûlant, te faisant presque mal.
