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Tes yeux s'écarquillent de stupeur en voyant la scène qui se déroule devant toi. Dans la pièce se trouve sept jeunes hommes, tous d'une beauté presque parfaite. Les étrangers sont installés dans la pièce comme s'ils étaient chez eux: trois assit sur le canapé en cuir, deux sur des fauteuils de la même matière en face, un adossé contre la grande fenêtre sur la droite, puis un en tailleur sur le tapis en peau d'animal. Tous ont la tête tournée vers toi, t'observant intensément. Une sensation de malaise naît dans ta poitrine, et tu recules d'un pas, intimidée. Qui sont ces hommes, qui te semble familiers? Que font-ils ici?
—Ouais désolé Tae. J'aurais bien aimé m'amuser un peu plus longtemps moi aussi. dit l'inconnu adossé contre la fenêtre tout en passant une main dans ses cheveux noirs.
Le blond, assit en tailleur, secoue la tête tout en soupirant, comme si son ami venait de faire une bêtise, obtenant les ricanements des autres étrangers. Toi, tu observes cet étrange tableau, qui semble presque surnaturel. Tu ne comprends pas d'où vient cette sensation d'incommodité, te paralysant sur place. Tes jambes tremblent et ton souffle est erratique, comme si ton corps essayait de t'avertir d'un quelconque danger. Mais ton cerveau est trop occupé à chercher dans tes pensées la raison du fait que tu reconnais ces visages. L'un des jeune hommes, celui avec une chevelure violacée, remarque ton air confus, et te lance un sourire tendre, qui semble pourtant faux.
—Tu ne te souviens pas de nous? Pourtant le boss nous a dit qu'il avait éveillé tes souvenirs avant ta mort. dit-il d'une voix calme, tout en changeant de position sur le fauteuil.
Tu fronces les sourcils à ses mots. À vrai dire, tu es totalement perdue, tes émotions se mélangeant pour t'embrouiller encore plus.
Mes souvenirs... ?
C'est alors que ça te revient. Tout. Ton visage se colore d'un rouge foncé tandis que tu recules précipitamment, honteuse et terrorisée. Il faut que tu fuis cet endroit, sinon tu vas devenir folle. Dans ta précipitation, l'un de tes pieds trébuche sur l'autre, et tu t'écrases sur le sol, ton dos heurtant violemment le parquet en bois. Ta chute provoque les rires de certains, et tu grimaces en sentant une vive douleur traverser ta colonne vertébrale.
