Chapitre IV "L'affrontement "

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-Pardon!

Je lance rapidement, en baissant mon visage, honteuse.

-Pardon, je m'excuse. Je répète , il était vraiment furieux, il lance soudainement

-Dehors!

-Quoi?

-VOUS ETES SOURDE OU QUOI? DEHORS! Hurle t'il de toutes ses forces.

Je cours, je cours, je ne m'arrête pas, en larme, je cours me réfugier dans ma chambre. Je ne veux plus voir cet individu, ce monstre qui a l'aspect d'une personne, plus jamais. Je vais démissionner, je préfère mille fois avoir une dette de 500 000 $ que de voir son visage . Je prends mes bagages et je m'en vais quand soudain je croise grand-mère .

-Iris, mais tu as quoi ? Tu vas où avec ces valises ?

J'essuie mes larmes avec la manche de mon tee-shirt.

-Je suis désolée mais je ne peux pas, je n'arrive pas.

-Quel est le problème?

Ton fils est un catastrophe, faillis je hurler, mais je me retiens .

-Je ne sais pas comment m'y prendre avec votre fils.

La grand-mère rit.

-Je sais ce qui se passe, il t'a provoqué . Je t'assure que tu vas l'apprécier quand tu le connaîtras mieux.

Mais je n'ai pas envie de le connaître mieux.

-Reste stp, continue la grand-mère, on a besoin de toi. Ne fais pas cela pour lui, fais le pour moi, pour Leana.

Les larmes que j'essayais de retenir se déversent maintenant.

-Viens là ma fille.
Elle me prend dans ses bras. Après ce long câlin que j'avais besoin, je me sens réconforter et beaucoup plus courageuse pour affronter ce monstre.

-Je vais déposer mes valises.

-Sage décision.

Je fais demi-tour.

Je vais à la cuisine aider les autres, quand Leana me demande de rapporter les nourritures dans la salle à manger, ils vont déjeuner ensemble. Pendant que je déposais les plats et la nourriture de monsieur, il apparaît dans un beau costard, les cheveux arrangés, il était mille fois plus magnifique. Il se met à table en me regardant, on dirait qu'il était étonné de me voir encore dans cette maison.

-Je vous avais dit quoi ? Demande t'il de façon à ce que seulement moi puisse entendre quand je me suis approchée de lui pour mieux arranger les couverts.

-Vous n'êtes pas mon employeur .

-Mais c'est moi qui vous paie .

-Et alors? Je suis sous les ordres de Leana.

-Pour me servir.

-Mais je reste sous les ordres de Leana.

-Ca va vous deux? Demande Leana, inquiète de nos chuchotement.

-Oui. Réponds le monstre.
Je n'ai pas encore fini avec vous, ajoute t'il à mon égard. Sans finir le déjeuner, il s'excuse et se lève en annonçant

-On se voit plus tard.

-Mais tu n'as pas fini le déjeuner, dit la grand-mère.

-Il ne l'a même pas commencer, ajoute Leana.

-Je n'aime pas la nourriture, répond t'il.

-Mais tu ne la même pas touchée. Je lance sans le faire exprès . Il faut que j'arrête de parler.

Il me regarde et répond

-Et bien je n'aime pas la personne qui la faite alors. Au revoir !

Connard ! Ce mec me dégoûte au plus haut point, qui est-il pour se comporter ainsi ? Pour mépriser les gens? Pour ne pas se soucier de l'opinion des autres ou de ce qu'on pouvait penser d lui? Je ne savais pas qu'un être comme cela pouvait exister, sauf s'il a été endurci par les expériences de la vie car personne naît aussi méchant et malhonnête.

Je m'en vais faire mes besognes. J'aide les autres serviteurs à nettoyer et à faire la nourriture et surtout j'ai tout préparé pour monsieur le monstre.

J'étais crevée dans la soirée. Qui pourrait penser à 22h je serai autant fatiguée. Je prends un bain, je mets une nuisette et je me jette dans mon lit.

...
En étant dans un beau rêve j'entends quelqu'un qui écrasait ma porte avec des coups de poing tellement qu'on frappait fort. Je me lève en sursaut apeurée que cela soit une urgence. Je tombe tout d'un coup sur son visage après avoir ouvert la porte, le magnifique visage du monstre. Si ce sourire qu'il m'affiche en ce moment pouvait être un vrai sourire, mais je savais exactement la raison de ce sourire, il vient me faire un mauvais coup.

-Bonsoir monsieur, contente que vous soyez rentrer en bien. vous voulez quelque chose ?

-Oui ma nourriture.

Sans un bonsoir à son tour, pas même un minimum d'attention, quel gentil homme !

-Vous le trouverez préparer sur la table c'est ainsi qu'on laisse la nourriture pour vous quand vous rentrez tard selon les dires de Leana.

-Oui mais c'était avant, maintenant je veux que soyez là pour me servir.

-Quoi? Je dois attendre que vous rentriez ?

-Si cela vous pose problème vous pouvez prendre la porte. Je suis certaine que vous trouverez 500 00$ très facilement.

Je le toise

Il profite du moment pour me dévorer des yeux de la tête au pied, oh! Merde j'avais oublié que j'étais en nuisette, quel pervers ce mec! Je m'accoure prendre un peignoir.

Il rit

-Il n'y a rien à voir de toute façon, je vous attend à la salle à manger.

Je le toise de plus bel. Je déteste cet homme.

Je me change et je m'en vais au salon.
Je le trouve sur la table qui m'attend. Je lui serre de la nourriture convenablement et je m'en vais.

-Attendez, vous allez où ?

-Vous voulez que je vous mette la nourriture dans la bouche aussi? Si non, je voudrais aller m'allonger car il y a des gens qui travaillent dur pour gagner de l'argent et non pas s'allonger dans un fauteuil toute la journée derrière un soi-disant bureau et venir à une heure tardive pour qu'on leur mette de la nourriture dans la bouche. Bonne nuit.

Je crois qu'il vient de faire un AVC, il m'a laissé partir sans rien dire, il ne faut pas me provoquer, il l'a bien cherché.

...
Le lendemain

-Non qui est ce qui frappe encore à la porte ? Je regarde l'heure il n'est même pas 6h. J'ouvre la porte avec rage.

-Salut miss grande gueule.

C'était encore lui.

-Quoi encore ?

-Et c'est toi qui parle de respect.

Là il m'a touché, je ne veux pas devenir comme lui.

-Que voulez vous monsieur ?

-C'est mieux, mais un bonjour serait parfait, j'attends.

Las de son habitude j'obéis

-Bonjour monsieur, je peux vous aider ?

- Là c'est parfait. Allez vous préparer.

-Quoi? Je ne comprends pas il n'est pas encore l'heure de préparer la nourriture .

-Félicitations, aujourd'hui vous n'allez pas travailler, vous allez passer toutes la journée dans un fauteuil derrière un bureau. Tout d'abord vous allez courir, puis vous irez au bureau avec moi. Vous n'êtes pas content, enfin vous n'allez pas travailler, en fait d'après votre définition de "travailler" bien sûr.

Hurt meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant