Il tient mes bras au-dessus de ma tête et il m'embrasse, son baiser n'avait aucune chaleur au contraire c'était violent. Il me mordillait, il n'a même pas eu l'audace de fermer ses yeux pour ne pas prendre de plaisir, et moi comme une idiote je le laissais faire, même si au fond quoique violent et sans émotion, je voulais de sa bouche sur la mienne.
Je mentirai à moi même si je vous disais que ce baiser n'avait eu aucun effet sur moi, je me détestais, il a fait cela pour me faire du mal et moi je suis tombée dans le panneau . Enfin il me lâche et retire sa bouche sur la mienne .
Je ne pouvais rien dire, je ne trouvais rien à dire, est ce que je dois me mettre en colère ?
-Vous vous ête calmé maintenant? Dit il
-Je vous déteste.
-Ce n'est pas une information pour moi, je le sais déjà.
-Vous embrassez toutes les femmes qui travaillent pour vous ?
-Seulement celles qui ne me respectent pas.
-Comment pourraient elles vous respecter ? Vous les traitez vraiment mal. Où est votre conscience ?
-Je ne les traite pas vraiment mal que cela regarde je suis venue vous chercher, même si vous ne le méritez pas.
-Je devais vous remercier ? C'est par exprès que vous m'aviez laissé ici.
-Non mais je voulais vous donner une leçon, vous aviez essayé de faire la maligne avec moi.
-Vous ne devriez pas me faire ce que vous m'aviez fait aujourd'hui.
-J'ai tout le droit de vous le faire et surtout que vous devriez payer pour votre parole, si je le voulais je le referais, suivez moi, on rentre ou si vous voulez dormir ici ou prendre la route à pied je serai honorer de vous laisser.
Je lui lance un regard noir. Et je le suis.
Dans la voiture je repensais au baiser, je ne dois pas le nier, j'ai un peu aimé, à chaque fois que j'y pense mon coeur bat la chamade, non je ne dois plus penser à cela, il l'a fait pour me faire du mal, et il a réussi. Je dois à tout prix prendre mes distances au cas où il aura l'idée de recommencer. Ce foutu monstre ne mérite pas toute cette attention.
À l'arrivée je rentre directement dans ma chambre sans un merci de ma part....
Une semaine s'est déjà écoulée, et je me félicite, je l'ai évité à la perfection. Et à mon grand étonnement il n'est pas rentré tard pendant une semaine et il était tout le temps, en colère ou stressé durant la semaine mais pour une fois ce n'était pas moi la cause c'était son travail. Je dois remercier son travail car il m'a oublié.
Aujourd'hui était dimanche j'étais chez ma mère. Là où je retrouve un peu de repos mais toujours la même misère je dois tout faire comme il faut, elle m'a répété mille fois à quel point je l'aidais maintenant que je travaille c'était un poids en moins. Elle ne savait pas ce que je faisais, elle ne savais pas dans quel cauchemar j'étais.Lundi matin je me suis rendue chez eux. Malheureusement pour moi il y a eu de l'embouteillage sur la route, je suis arrivée un peu tard, en passant la porte d'entrée je bouscule quelqu'un qui allait passer la porte. Je lève les yeux. Des yeux marrons, ces yeux.
-Ah c'est à cette heure que vous rentrez?
-Je l'ai pas fait exprès.
-Peu importe vous devez arriver à l'heure.
J'enroule les yeux, et je m'apprêtais à partir quand il m'attrape par le bras.
-Je rentre tard ce soir, soyez là pour me servir.
Je retire sa main et je reprends la route, quel diable m'a fait tomber sur cet homme ce matin?
Au cours de la journée j'aidais grand-mère à broder, Jovani était assis aussi à coté de nous, il nous faisait rire. Leana est arrivée avec le visage triste.
-Qui a t'il ma fille ? Demande grand-mère.
-On a accepté ma collection d'été, il y aura un défilé ici à l'hôtel où Peter est actionnaire ce samedi, un de mes mannequins est malade, je suis en difficulté d'en trouver un, et il se fait tard.
-Ce serait un problème s'il en manque un?
-Mon programme est déjà batti, je dois remettre le lieu à une heure précise, s'il en manque un on va manquer de temps pour les autres mannequins de se préparer. Tu n'en connais pas quelqu'un Iris?
-Moi, oh non! Je ne connais personne dans le monde de mannequinat à part toi. Je pourrais me proposer mais j'ai deux pieds gauche, dis je avec hilarité.
-Non mais c'est une bonne idée ! Annonce Leana avec un grand sourire, tu pourras la remplacer, tu es jolie et tu as le physique.
Je commence à stresser tout d'un coup pourquoi j'ai dit cela.
-Mais je ne sais pas défiler.
-Il n'y a pas de différence entre marché et défilé, comme il y aura des personnes qui vont te regarder alors marche avec classe. C'est génial je vais dire à Julien que j'ai trouvé celle qui manquait , tu me sauves la vie Iris.
Elle me donne un bisou.Et voilà, comme toujours je me suis mise dans le pétrin.
Jovani a passé toute la journée à m'ennuyer à propos de ce fichu mannequinat samedi. Je stresse déjà pendant qu'il reste que quatre jours.Dans la soirée, je me suis mise sur le canapé en attendant monsieur le monstre. Le sommeil m'alourdit les yeux. Non mais il fait exprès, il est déjà 23 heures. Je lui donne que cinq minutes après j'irai au lit.
-Levez vous miss grande gueule.
J'ouvre les yeux, il était au au-dessus de moi, je regarde l'heure, 1h 07!! Il va m'entendre.
-Je ne resterai jamais aussi tard à vous attendre.
Je me lève avec rage pour me diriger dans ma chambre, il me tient par le bras.
-Vous allez où?
-Dormir.
-Vous aviez des obligations envers moi, alors faites le. Il me pousse.
J'ai remarqué qu'il sentait l'alcool, peut-être même qu'il est bourré.
-Vous êtes saoul. Vous étiez avec vos putes pendant que j'étais là à vous attendre.
-Mes putes? Etes vous jalouse? Vous aimeraiez bien être une de ses putes non?
Je le gifle. Je vous assure que je n'ai pas anticipé cela, il m'a blessé.
Il touche l'endroit où je viens de lui giflé. Il était rouge de colère, il avance vers moi, par réflexe moi je recule
-Vous venez encore de me frapper ?
Aucun son ne sortait de ma bouche, j'étais pétrifiée, il avançait de plus bel. Je ne trouvais plus d'espace pour reculer j'étais bloquée au mur, pas ça encore. Je ferme les yeux, je sentais qu'il s'approchait et soudainement il éclate de rire. J'ouvre les yeux.
-Vous imaginez vraiment que j'allais encore vous punir en vous embrassant pendant que je sais que vous aimiez cela. Je sais que vous me manquiez de respect uniquement pour que je vous embrasse, vous voyez vous aimeriez bien être une de mes putes.
Les larmes jaillissent de mes yeux, pourquoi n'arrête t'il pas de me blesser? Qu'est ce que j'ai fait à cet homme ?
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Hurt me
RomanceVous vous souvenez de cette phrase: « l'amour commence toujours par la haine ? » et bien ce livre raconte l'histoire de deux personnes qui se haïssaient énormément à tel point qu'ils se faisaient du mal. Mais vivre dans la même maison en se désirant...