chapitre V "Les conséquences"

11 1 0
                                    

Si je pouvais disparaître je le ferai.

Pourquoi ma vie est elle un enfer? Toute ma vie j'ai vécu dans la peur, sans père,  une mère stricte qui n'est satisfaite de rien,  qui ne me félicite jamais pour le moindre exploit,  qui ne me donne aucune affection,  qui pense que me nourrir et m'envoyer à l'école ce sont les plus grandes choses qu'elle pouvait m'offrir et que je dois être reconnaissante toute ma vie car je suis chanceuse,  qui me reproche la moindre erreur et pour cela je suis devenue imparfaite,  qui m'envoie tout ce qui lui sorte par la bouche. En résumé c'est ma vie, ne parlons pas des relations amoureuses,  j'ai aimé qu'un mec jusqu'à présent,  et il m'a fait passé le martyr, je l'aimais énormément,  c'était certain qu'il m'aimait aussi car c'est lui qui m'avait fait ressentir tout cela pour lui, son rêve était de devenir connu mais vous savez  quoi? Ne sortez jamais avec un mec comme cela surtout si vous vous n'avez pas la popularité qu'il a, il enchaînera les femmes pendant que vous vous êtes là à ses côtés et surtout si ce mec à un ex c'est l'enfer, et un autre conseil ne montrez jamais à quelqu'un que vous ne pouvez pas vivre sans lui, pour faire court n'aimez jamais quelqu'un jusqu'à perdre la raison si ce n'est que vous. Vivez, paisiblement et sans mec, appréciez ce que la vie a à vous offrir même si ce n'est que rien,  même si ce n'est qu'un maudit monstre qui vous regarde comme celui-ci me regarde en ce moment et qui attend qu'on lui obéisse.

-Je vous l'ai déjà dit,  je ne sais pas comment faire.

-Je croyais que vous saviez tout faire. Répond t'il

-Je pourrai apprendre.

-Pas dans cet état.

C'est vrai je suis en sueur,  mais c'est sa faute,  il m'a réveillé presque à 6h pour un jogging pendant que je lui ai bien précisé que le sport et moi ne marchent pas ensemble,  il ne m'a pas écouté,  j'ai failli vomir à force d'essayer de le suivre et j'ai dû me retenir plusieurs fois pour ne pas le gifler parce qu'il ne m'aidait pas à avancer au contraire il riait de mon état,  et à peine de retour à la maison,  il m'a fait préparer la nourriture,  et aller me changer pour le suivre au travail,  sans manger sans prendre un souffle me voilà devant lui, en colère, affamée,  chaud parce qu'il refusait de passer le climatiseur . Je ne comprends pas l'objectif de la naissance de telle créature comme lui.

-C'est juste de l'interprétation c'est simple,  ce n'est pas un exercice de physique.

-Je préférerais un exercice de physique.

-Alors vous êtes douée en math, vous me faites rire.  Montrez moi.

-Je n'ai aucune raison de vous prouver quoique se soit.

-Ce n'est pas une demande,  c'est un ordre.

Je le toise. Il continue

-Euh.. où se trouve cette feuille...voilà ! C'est un exercice de comptabilité de l'année derrière avec une erreur.  Trouvez l'erreur et corrigez la. Il me tend un document.
Vous trouverez toutes les informations nécessaires. Si vous ne le faites pas,  demain vous me suivrez au boulot,  comme c'est bien de ne pas travailler! Exalte t'il en souriant.

-Je pourrai le faire autre part qu'ici?

-D'accord,  de toutes façon vous commenciez à me dévisager beaucoup trop, je sais que je suis bel homme pas besoin d'être aussi obsédée.

-Allez en enfer. Je lance rapidement en courant vers la sortie.

Je sais que je viens de l'insulter dans son propre bureau,  mais à mon retour j'aimerais vraiment qu'il ne soit plus là et qu'il  aille vraiment en enfer. Mais qui suis je pour demander de telle faveur.  En étant dans mes pensées je bouscule un inconnu, je l'aide à ramasser ses documents et à prendre aussi les miens quand il me dicte de ne pas le faire,  il le fera, il ramasse ses documents et les miens,  il me les donne avec un grand sourire. Je lui souris à mon tour.

-Bonjour et désolée.  Je finis par dire.

-C'est rien, on dirait que vous n'êtes pas dans votre état normal?

Au moins lui il a l'oeil

-C'est juste une mauvaise matinée.

-Vous travaillez ici je ne vous ai jamais vu ?

-En quelque sorte je travaille pour le patron mais pas vraiment dans l'immeuble.

-Ah je comprends,  je m'appelle Michael Wesley.

-Appelle moi Iris.

-Iris?

-Tout simplement. j'étais contente de vous connaître , j'ai du travail à faire,  au revoir et désolée encore .

-D'accord au revoir  jolie demoiselle.

...
Après avoir trouvé une salle vide, je me suis mise à réfléchir,  comme j'étais incapable de trouver une quelconque solution à cause de mon ventre qui gargouillais je suis allée acheter quelque chose au-dehors,  heureusement que j'avais pris de l'argent.  Il ne m'a pas dit à quelle heure je devrais terminer donc je pouvais revenir quand je le voulais.  J'avais terminé il y a une bonne demi-heure mais je ne voulais pas voir son visage alors je suis restée là à attendre que le temps passe pour que je puisse rentrer chez-moi. J'ai dormi encore et encore. Quand je suis enfin sortie de mon trou, il n'y avait presque personne,  je me suis rendue très rapidement à son bureau, personne ! Quoi? Où sont ils passés ? Ou est il passé ? Je regarde l'heure dans l'horloge, 21h 10. Il est très tard et il est parti sans moi.  Comment vais je rentrer moi ? J'ai dépensé tout mon argent en achetant de la nourriture,  et la route est vraiment longue à pied, je ne connaissais même pas trop ces routes, je suis dans la merde jusqu'au coup.
J'ai regardé partout dans l'espoir de retrouver quelqu'un mais il n'y avait personne.  À court de force,  désespéré e je m'allonge sur le canapé de son bureau,  les larmes que j'essayais de retenir depuis que je travaille pour le pire homme qui existe dans ce monde  commence à déverser. Retourner chez moi ne serait pas une bonne idée avec ma mère et je dois avouer que l'argent de ses six mois de travail,  si je pouvais supporter m'aiderait beaucoup, avec ma mère qui est malade, je pourrais reprendre les études en comptabilité. Pendant que j'étais dans mes pensées j'entends tout d'un coup des pas qui se dirigent vers le bureau,  j'attrape une batte, on ne sait pas qui cela pourrait être,  j'ai regardé il n'y avait personne dans tout l'immeuble. Je commence à trembler quand la personne passa la porte, je ferme les yeux...

-Jolie façon de se défendre, annonce quelqu'un en riant .

J'ouvre les yeux, c'était lui. Je lui envoie tout ce qui me passe sous la main , il les esquive tous.

Il rit de plus bel. J'étais énervée,  je m'approche de lui en lui donnant des coups de poing dans l'estomac il m'attrape fermement par les bras, cela me faisait mal je lui ai dit cela mais il me tient de plus bel. Il me retourne et me plaque au mur.

-Lache moi je te dis. Dis je en serrant les dents,  j'avais envie de le frapper encore et encore. 

-Tu m'as frappé,  tu dois en subir les conséquences.

-Quo...À peine que je finissais ma phrase sa bouche écrasait déjà la mienne... Non mais je rêve là ?

...à suivre

Hurt meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant