une situation difficile

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C- Sebastian!

Le jeune homme était en bien mauvaise posture, il se trouvait pour son plus grand malheur entouré de grands hommes habillés de costumes blancs.
Il n'était pas bien âgé mais était prématurément devenu le riche patron d'une grande usine de jouets et de friandises. Il n'était donc pas étonnant que sa triste fortune ne lui attire que des ennuis.
Il avait conclu un pacte avec un diable, lui assurant protection sous forme d'un majordome qui répondait aux moindre de ses envies et caprices, jusqu'à la satisfaction de son vœu le plus cher.

Pourtant, tandis que le diable était occupé aux affaires ménagères, il constata que son jeune maître avait disparu de ses appartements. Dans ce genre de situation, Sebastian gardait toujours son calme, en attente d'un appel de son maître, ou d'une piste lui permettant de le localiser le plus rapidement possible.

Mais cette fois-ci, les ennemis avaient pris soin de ne pas répendre d'éléments ou de traces permettant à celui-ci de les trouver.
L'Angleterre entière avait eu vent de l'efficacité de ce majordome, raison pour laquelle les assaillants redoublèrent ainsi l'efficacité de leurs méfaits .

Sebastian, ne trouvais aucun moyen de localiser Ciel, attendant donc avec impatience qu'il ne l'invoque.

Cependant, Ciel n'était pas en capacité de le faire, attaché, la bouche nerveusement comprimé d'un tissu l'empêchant d'exprimer sa colère. Il était privé de tout mouvement ou parole, il ne pouvait que subir ce qui lui arrivait.

?- On ne se sent pas très bien le petit "toutou de la reine"?

Ciel exécrait ce surnom. Il ne faisait qu'offrir ses services à la reine, afin d'exterminer les vermines de leur genre.
Dans cette situation, il ne pleurait pas, ni ne ressentais la moindre peur.
Toutes les tortures qui lui firent affligées dans le passé l'y avait préparé. Il n'était plus qu'un corps vide d'émotion.

?- Je veux que tu nous transmettes tous les papiers et indices concernant l'affaire [insérer un texte]!

Le jeune homme détourna la tête d'un air hautain, ignorant un maximum ses tortionnaires.

?- Insolent! Tu vas te plier à nos demandes si tu ne veux pas crever comme un chien!

Il élança sa jambe en arrière et lui affligea un premier coup  dans le ventre. Le garçon au mental coriace mais au physique faiblard tremblait comme une feuille, se laissant croupir sur le sol.

?- Ce langage te correspond d'avantage?

Ciel les fusilla du regard, oubliant sa situation bien plus que soumise et leva les yeux au plafond.

?- Je vais prendre cette réponse pour un oui alors.

Cette fois-ci, ce fut le visage du garçon qui fut choisi comme cible. Ciel était au bord de l'évanouissement. Du sang roulait le long de son visage, emplissant l'entièreté de ses narines, l'empêchant de prendre sa respiration. Il suffoquait, respirant par petits à-coups nerveux. Sa vision était floue, l'en faisant presque oublier la situation. 

?- C'est ta dernière chance gamin! Sois-tu te rebelle et tu meurs inutilement,  soit tu te plies à nos demandes et tu auras une chance de survivre.

Le jeune homme restait couché les yeux entrouverts. Le sang s'étalait lentement sur l'entièreté de son visage d'ange. Ses habits étaient sales et déchirés et son bandeau ne cachait plus son œil. Il était hors d'état de nuire, il fixait seulement les jambes des hommes face à lui. Il avait pour seule possibilité de trembler comme une feuille.
L'homme qui l'interrogeait dès le départ retira le tissu l'empêchant de parler.

?- Tu t'es décidé?

Ciel restait immobile, ses cheveux collés au visage par les perles de sang séchées.

C- S... Séba...

?- DÉPÊCHE TOI OÙ JE T'EN FOUS UNE AUTRE!

Il arrivait à peine à prononcer un mot, bloqué par la douleur.

C- Sébastian... C'est... un ordre...

?- Il se fout de notre gueule cet enfoiré de gosse!

L'homme ferma nerveusement le poing, prêt à abréger les souffrances de l'enfant.
Il s'apprêta à donner son ultime coup mais des bruits sourds l'interrompu.
Il se tourna violemment pour constater que ses hommes de mains étaient tous à terre, dépourvus chacun de leur tête.
Des sueurs froides coulaient sur son front, il se retourna pour constater que Ciel avait disparu de même.

Une main l'attrapa par le coup le plaquant contre le mur, l'empêchant de respirer.
Sa dernière vision fut courte et douloureuse. Un grand homme à la peau blanche, habillé d'un costard noir le tenait par le col, serrant ses doigts contre ses clavicules. Il l'étranglait d'une main et dans l'autre se tenait le jeune homme bien mal en point, le visage rouge de sang.  Les pupilles couleurs rubis du démon  offrirent au voyou une vision des enfers.
Le majordome lui brisa le cou d'un coup de main, l'handicapant, l'empêchant de parler et de bouger à vie.
Il parti par la fenêtre, l'enfant dans les bras, un sourire en coin, puis disparu sous le ciel étoilé, comme envolé.

Voilà la fin du chapitre 1!
J'espère qu'il vous aura plu !

le kidnapping du comteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant