chapitre 4

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Un détail étrange
(Voir même deux...)

Trop concentré sur les notes de violon diffusées à fond dans mon casque, je n'entends pas que Zara entre dans ma chambre.

-“Fauss, j’le sens mal, j’ai un mauvais pressentiment…”

-”Je t'avoue que moi aussi…”

***

“Donc si je récapitule bien, il y a que moi qui ai réussi dans la vie.
Bah oui, j’ai un métier de rêve et je vais me marier avec l’homme de ma vie.”

“Faustine tape pas Alice tout de suite, ne la tape pas maintenant!” pensais-je

Pas besoine de vous faire un dessin Alice a été insupportable toute la soirée en nous parlant de son “ métier de rêve”- même si pour moi travailler dans un parc d'attraction n’est pas un métier de rêve- si seulement elle s’était arreté là, non elle nous a ensuite raconté en détailles ses soirées olé-olé avec Scott.

A voir l'expression de dégoût sur le visage de Jacinthe et Zara, et comment Maïa et Nonna seraient les dents, cela ne les enchantait pas, et apparement Alice aussi l’avait remarqué, et ça la faisait bien rire.

“Ho ça va les filles faites pas ces têtes, je veux bien comprendre que vos vies sexuelle sont à leur point mort mais ce n’est pas une excuse pour être aussi ridé, Aller je vais chercher la tequila et les joints, je reviens.

Et de deux! Deux remarques à la Alice, à les enchères montent vites.

***

Totalement déchiré Alice a entrepris de nous faire visité la maison, un tour complet de la maison, pourquoi je sais pas.

Tout y est passé; les tableaux des ancêtres de leur famille sur les murs des couloirs, le fusil chargé à blance au dessus de la cheminé, les petites culottes d’Alice, les soutiens gorges en dentelles de Nonna, enfin tout...

Malgré tout la seule question qui me vient en tête c’est:
“Pourquoi ont-ils un fusil?”
“Leur père ne chasse pourtant pas?”.

Il était un meutre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant