Chapitre 7

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Panne de réseau

J'ouvrais la bouche surprise par ses deux nouvelles, Jacinthe essayait en vain de consoler Nonna et Maïa essayait d'appeler son frère, pour lui annoncer la funeste nouvelle.
Je tournais les talons et partais en courant, j’avais besoin de prendre l’aire, de sortie. J’ai du faire trois fois le tours de la maison aveuglé par mes larmes.
Ne trouvant pas la sorti je passais par la fenêtre du salon et sautais par dessus la rambarde de la terrasse.

Je courais, je me revois 8 ans en arrière, mais cette fois je n'essayerais pas de fuire le lycée, je voulais fuire la réalité.

Fuire la mort d’Alice!

Fuire la vie!

Fuire la mort!

Je voulais fuire!!

5 heures plus tard, 

A bout de force je rentrais et m'allongeais sur mon lit.
Zara entra doucement dans ma chambre et se posait sur ce dernier et dit:
“Ca va aller?”
“Mais qu...qui a pu faire ça?”
“J’sais pas mais Nonna est partit prévenir la police.”
“Pourquoi ne pas appeler?”
“Il y a une panne de réseau et elle ne supportais plus d’être dans la même maison que sa soeur morte.”

Subitement un souvenir me revenait en mémoir:

2h37 du matin,

Je cours à travers les bois, les branches me griffes les bars et le visage.
Je cours à en perdre haleine quand soudain une branche craque au loin, je m'arrête, me cache derrière un grand chêne et vois une ombre couper des fils.

Je sursaute et reviens à moi.
“Quelqu’un les a coupé!” criais-je.
“Quoi?”
“Oui quand je courais, j’ai vu quelqu'un couper des fils, ce sont surement eut.”
“Alors la meurtrière ou le meurtrier a également coupé la communication avec le monde extérieure?
Fauss, je t’en supli dis moi que tu te souviens d’un visage?”

J'essayais de me souvenir, mais rien, enfin des cheveux pas très long mais elle était de dos je n’ai pas vu son visage.
Si mais la lune s’est caché à cet instant, mais qui est-ce? 

***

La journée s’est finalement terminé et personne n’a dit mot.
Toutes sont restés dans leur coin en essayant de savoir ce qu’il a bien pu se passer.
Nonna n’est toujours pas revenu et je commence à me demander si elle va rentrer.

23H00,

Je n’ai presque rien dormi de la journée, enfin dix minutes, après tout c’est normal de ne pas trouver le sommeil quand un cadavre gît à trois porte de vous, et encore pire, quand son meurtrier et enfermé dans la même maison que vous.

Et puis avec quoi a-t-elle pu la tuer?

Le fusil? impossible, il était toujours à sa place et personne n'aurait eu le temps de le replacer ni de le cacher.

Un pistolet? imposible, la maison n’en avait pas.

Alors quoi?

Il était un meutre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant