Chapitre 32

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- ALLER L'OURS, ON ARRÊTE D'HIBERNER !

Le soleil tape déjà extrêmement fort sur mon visage.

- Quelle heure est-il ? Je balbutie, encore dans les vapes.

- Il est huit heure et demie. Étant donné que tu es déscolarisée ma grande, tu vas t'occuper des animaux aujourd'hui ! M'ordonne Léane, mains sur les hanches.

- Déjà ? Je suis fatiguée à cause du décalage horaire. Laisse moi dormir encore un petit peu. Je lui réponds en me retournant dans le hamac pour encore pioncer quelques heures.

- Tu te fous de moi ? Il n'y a qu'une heure de décalage avec New York ! Aller, debout !

Sans que je n'ai eu le temps de répondre, elle retourne le hamac et je me retrouve les fesses sur le sol en bois.

- Je reviens vers 17h, tu sais où se trouve la nourriture pour les animaux. Ne tarde pas.

Elle s'éclipse de ma chambre et quelques minutes plus tard, j'entends le moteur de sa voiture vrombir.

Je n'ai même pas le temps de me relever, qu'elle est déjà partie.

À son âge, j'ignore comment est-ce qu'elle fait pour avoir l'énergie d'une pile électrique dès le matin.

Je prends rapidement un douche et enfile un short en jean noir taille haute, un débardeur gris à fines bretelles, ainsi que mes Air Force blanches.

Il n'est que huit heures du matin et il fait déjà dix-sept degrés.

Je laisse mes cheveux détachés et descends boire un jus de fruits bien frais.

J'emprunte la petite parcelle en bois qui longe le lac et qui mène jusqu'aux box des chevaux.

Quand j'étais plus jeune, je les nourrissait toujours avec ma tante.

J'adorais ça.

Elle avait aussi des poules.

J'ignore depuis le temps, si elles sont encore vivantes.

Je me dirige vers le ranch et entends du bruit à l'intérieur.

C'est la chaleur matinale qui fait que les bêtes sont énervées ou bien ?

J'entre et tous les souvenirs me reviennent.

Léane a trois chevaux, et moi j'en ai un.

Vous ne saviez pas ? Haha, eh oui j'ai un cheval.

Léane m'en a acheté un pour mes 14 ans.

Un Alezan brûlé.

Une magnifique jument que j'ai nommée Nala.

Je m'approche d'elle et la retrouve après des mois d'absence.

Elle aussi m'a manquée.

Je lui caresse la tête. Elle a l'air si heureuse, je le ressens.

- Salut !

Je sursaute en poussant un cri aigu.

Tous les chevaux s'agitent.

Je me retourne et tombe sur un jeune garçon.

Mais, je l'ai déjà vu quelque part lui. À L'AÉROPORT ! Il m'a aidée avec ma valise !

- Aaron...? Mais qu'est-ce que tu fais là ?

- Hm. Je te retourne la question. Il dit en riant.

- Eh bien, j'habite ici. Enfin, je suis chez ma tante pour quelques temps.

The Great TuckerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant