Chapitre 53

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Je suis réveillée par des bruits d'oiseaux qui chantent.

Enfin, je ne sais pas si ce sont des oiseaux, on dirait des perroquets.

En tout cas, ça me met de bonne humeur.

De bon matin, il fait déjà très chaud, mais les ventilateurs nous rafraîchissent.

Je me tourne de l'autre côté du lit et tombe sur Evan.

Il dort encore paisiblement, torse nu.

C'est hyper agréable dès le matin d'entendre les bruits de la nature.

Je le regarde dormir.

Il a une gueule d'ange quand il dort.

Je scrute son torse tout tatoué.

Il a sa grosse rose tatouée dans le cou, mais il a aussi de gros tatouages sur les pecs.

Un genre de lion, divers dessins et des mots.

Un mot retient mon attention.

Silny.

Il est tatoué en dessous de son pectoral droit.

Je le touche délicatement du bout du doigt.

- Ça veut dire "puissant" en polonais.

Je lève la tête vers lui, qui a toujours les yeux fermés.

Je souris en repensant à la nuit parfaite que nous avons passé tous les deux.

- Pourquoi en polonais ?

Il pousse un long soupire.

- Ma grand-mère paternelle était polonaise.

Je ne comprends pas le rapport avec ce mot et sa grand-mère.

- C'est elle qui s'est le plus occupé de moi quand j'étais petit.

Je pose ma tête sur son torse.

- Elle savait que c'était difficile avec mes parents, alors elle me disait toujours de rester fort. Dans les moments où ça n'allait pas, je repensais à ce qu'elle m'avait dit. Quand elle est décédé, j'avais l'impression que mon monde s'était effondré. Mais je suis resté fort et j'ai tracé ma route seul, sans mes parents, qui eux vivaient comme des égoïstes. Ils ne s'occupaient jamais de moi. Je me le suis fait tatoué pour avoir une partie d'elle avec moi.

- Ça devait être une femme formidable.

- Elle l'était. Il répond en souriant. Tu as bien dormi ?

- Comme un bébé. Je dis avant qu'il ne m'embrasse.

Il commence à déposer une lignée de baisers humides dans mon cou.

- Hm, j'ai faim. Je le coupe dans son élan en le poussant avec mes pieds, tout en souriant.

Ce n'est pas parce qu'on a couché ensemble hier, qu'on va le faire toutes les demie heures.

*

En ouvrant ma valise pour m'habiller, je ne sais même pas quoi mettre tellement la chaleur est accablante dès 11h.

J'opte finalement pour un pantalon en coton beige assez ample resserré à la taille et un crop top blanc avec des baskets en toile blanche.

J'attache mes cheveux en un gros chignon et rejoins Evan qui est déjà prêt depuis un bail, dans le salon.

- Tu m'as dit que t'avais faim, alors j'ai trouvé l'endroit parfait pour te faire déjeuner. Il dit avec un grand sourire.

The Great TuckerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant