Brise éperdue

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Brise éperdue

À toi mon amour désiré, et perdu.
Tu ne semble affaibli de ma douleur éperdue.
Le corps voûté, plus droit que ta vertu,
Les travers d'une âme ne demandent qu'à être lus.

Les dessin tracés du bout du doigt,
Glissent lentement sur des lames de foi.
Lendemain, brise marine se réveille et noie,
Le sable déchirant et brisant ma peau de soie.

La blancheur de tes traits, lumière de ton teint,
Éclairaient d'une pâle lumière mon sourire alors plein.
Des battements de cils désormais vains,
Découlant de rires pas vraiment saints.

Longtemps passa depuis ma dernière encre,
Qui tâchait et ravivait mon esprit cancre.
Et se levant et dansant, ton rire devenu chancre,
Quand sur les flots de mon océan, tes doigts n'étaient qu'ancre.

Poème écrit le 16 mai 2020.

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