Silence assourdissant

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Silence assourdissant

Une goutte, chutant.
Un enfant riant, sarcastiquement.
Le bruit des voitures, assourdissant.
Le noir de la nuit, pesant.

Le martelement de la pluie incessante.
Le cri strident du vent à travers les tours gémissantes.
Le soupir des feuilles frémissantes.
Les hurlements insupportables qui résonnent et s'éteignent dans les ruelles glissantes.

Et ce silence.
Ce silence étouffé.
Ce silence qui me laisse entendre chaque battement de mon coeur essoufflé.
Chaque larme qui tombe sur mon oreiller.

Cette respiration brûlante et saccadée.
Ces émotions fortes et entremêlées.
Ces pensées sombres et animées.
Ce silence calme mais agité.


Poème daté au 18 mars 2018.
(Tous les poèmes datés de la date ci-dessus ont été écrits bien avant.)
Ce poème est très spécial. C'est le premier vrai poème que j'ai écris et celui dont j'ai été la plus fière pendant très longtemps. Alors non, on n'a pas encore des nombres de syllabes clairement établi mais j'ai vraiment travaillé sur ce poème. C'est un de mes poèmes que je préfère encore aujourd'hui.

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