Chapitre 1

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     Je me lève de ma longue journée de sommeil. Je dors le jour et exécute la nuit si vous voyez ce que je veux dire. Après un repas consistant pour tenir toute la nuit, je me dirige vers la cave de la grange où je vis. Là, cinq hommes de la mafia déposent chaque nuit, une personne avec un téléphone jetable pour obtenir les infos demandées et avoir un topo de la situation. Ils passent par une entrée souterraine à l'autre bout de la forêt hypersécurisée, comme mon logement, et indétectable même par des traceurs où autres, les codes changent après chaque entrée et seul le boss et les gens qu'il envoie les connaissent. Le boss s'en est chargé lui-même. Personne ne connait rien. De moi à part mon surnom. Et je vis donc, pour ceux qui ne l'ont pas compris, en plein milieu d'une vaste forêt. Sinon, j'ai toujours une nuit pour finir le boulot et c'est largement suffisant pour pousser une personne au bout du précipice.

     Donc me voilà en face de la grande porte me séparant de ma future proie. Ce souterrain et mon logement sont parmi les lieux les plus inviolables du monde. Notre mafia est la plus avancée dans la sécurité de pointe. J'ouvre tranquillement la porte blindée. J'ai deux pièces. Une est pour le torturé et l'autre est pour mon matos en tout genre. Mon nouveau jouet est un homme de la trentaine. Il a des cicatrices partielles. Il est donc sûrement trempé dans le milieu depuis un bout de temps. Ses bras et ses chevilles sont enchaînés sur une chaise en fer incrusté dans le béton. Ses yeux sont découverts et il n'est pas bâillonné. Mes chers transporteurs savent comment je les aime. Je me dirige vers la seconde pièce où je retrouve dessus le téléphone. J'appelle donc le seul numéro que je connais soit celui du chef. Bien sûr, toutes les pièces sont insonorisées. Dès l'appel lancé il me répond.

  - "Traître, infos sur qui l'a envoyé, dans quel but, avancé de son enquête, de sa mission, qui il est, pourquoi lui, ses compétences, les infos récupérées... Bref, tout. Demain 5h."
  - "Bien Patron !"

     Après ce petit interlude info, je choisi mes ustensiles pour aujourd'hui que je place sur une table roulante que j'amène dans la pièce où m'attend patiemment mon invité de la nuit. À la vue de tout cet attirail, je le voie devenir de plus en plus pâle.

Une psychopathe de la mafiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant