Chapitre 4

101 6 0
                                    

Je pensais à une petite séance avec du feu pour aujourd'hui histoire de la marquer pour toujours. Alors avant tout, je m'allumai une clope et tirai quelques taffes sous l'incompréhension de ma nouvelle cible. Elle m'observait la tête penchée pour espérer comprendre la situation alors qu'elle était enchaînée par les poignets à deux anneaux accrochés au plafond. À la moitié, je m'approchai posément d'elle, et plaça le côté allumé sur son aisselle droite et le laissant trentes secondes sous son cri et de même pour l'autre. Je pris ensuite un briquet et lui cramai les cheveux mèche par mèche. Puis, je laissai la flamme danser devant ses yeux très proches. Ensuite, je pris le chalumeau et le laissa glisser sur son visage puis son corps. Elle hurla de douleur sous la flamme qui cramai ces vêtements et par la même occasion sa peau. Et pour l'achever en beauté, je mis un brasier sous elle et la laissa ainsi pendant cinq minutes durant lesquelles elle s'était évanouit. Elle avait la chair brûlée. Je pris le fer avec mon symbole (le croissant de lune) et la marqua après l'avoir chauffée dans le feu encore allumé. Puis j'éteignis le feu, lui tira une balle dans la tête, le cœur et lui trancha la gorge. Je rentrais après un petit rangement dans mon logis, en laissant le cadavre derrière moi. Et encore une s'était écoulée. Je m'endormis tranquillement après ce court travail.

Seulement, dans la journée, des bruits se firent entendre...

Je me lève donc. Prends l'arme sous mon coussin et descend silencieusement vers l'origine du bruit. Plus je m'approche plus je discerne un son de casserole. Étrange, clairement étrange. Je repère ainsi une silhouette en train de... cuisiner !? Mais qu'est-ce qu'il fout là ce connard ?! Je le met en joug.

- "Eh toi !" Il se retourne soudain surpris et lève les bras en signe de rémission mais je ne comprend toujours pas se que cet inconnu fait chez moi en train de cuisiner. Mais merde on est en pleine forêt, la sécurité est d'un niveau. Et lui il rentre fait ces petits affaires. Ah bah d'accord !

- "Oh merde ! Je suis désolée, je ne sais pas qui vous êtes mais je n'ai rien fait. Ça doit faire une semaine que je traîne dans cette forêt à presque rien bouffé. Alors quand j'ai vu votre maison, j'ai saisi ma chance. Je m'excuse si vous voulez pas de moi dans vos pattes laissez moi juste manger, je vous prépare aussi un plat. Et je me barre, vous ne me verrez plus jamais." S'empresse-t-il de me dire.

- "Tu peux rester tu vas bien finir par m'être utile surtout si tu as réussi à rentrer comme si de rien était. Je remonte me coucher, tu as une chambre à l'étage et une salle de bain. Et je te jure que si tu fais quoi que soit qui ne me plaît pas ou quoi que ce soit à mon encontre, tu finiras brûler vif. Me suis-je bien fais comprendre ?"

- "Tout à fait !"

- "Bien. Laissé une part sur la table. Je mangerais plus tard. Tu as intérêt à être debout pour 6h00 demain matin. On parlera à ce moment-là. Sois dans la chambre à 20h00 et ne sors pas avant 6h00 justement. D'accord ?"

Il hoche la tête et je remonte tranquillement, cependant je m'arrête dans les marches et me retourner subitement.

- "Et t'as pas intérêt à me réveiller ou faire le moindre bruit susceptible de le faire ou tu ne peux même pas imaginer ta tragique fin." M'exclamais-je sombrement.

Et c'est ainsi que retourne dormir malgré un esprit tournant à vive allure par rapport à cet intru.

Une psychopathe de la mafiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant