Chapitre 2

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     Je m'avançai vers lui en l'observant de tous les côtés avec mon regard riard habituel. Après ça, je rejoignis la table où je récupérai un simple poignard. Commençons simplement et facilement pour continuer crescendo après tout. Je m'approchai de lui à pas lents en détaillant chaque détail de l'objet avec un regard possédé par le démon ultime.

  - "Dis-moi donc ce que faisait un traître dans nos rangs..." m'exprimai-je lentement

     Il ne dit pas un mot rester fixer sur mon arme.

  - "Bien. Alors dès que tu as des infos à donner dis le moi où tu seras bien vite mort. Et je veux tout savoir, absolument tout. Et sache que contrairement à ce que je viens de dire tu ne pourras pas de sitôt. Je connais à force chaque limite du corps humain. Tu ne sortiras pas avant de m'avoir absolument tout dis."

     À la fin de ma tirade, il s'exprima déterminé.
  - "On m'a entraîné à subir toutes les tortures possibles, tu ne pourras rien !"
     Et c'est avec un grand sourire semblable au Joker que je lui répondis.
  - "Mais pas au mienne... Personne n'est entraîné à celles de Bloodmoon à part moi-même !"

     Je partis ainsi dans l'un de mes fou rire digne des plus grands films d'horreur.

     Je laissai glisser la pointe du poignard sur chacun de ses bras pour ensuite le lui planter d'un coup sec dans la cuisse droite. Je le tournai et retournai en observant dans les yeux ma proie. Je réitéra l'opération avec celle gauche. Il hurlait mais ne disais rien. Alors je continua. J'apportai par la suite une petite table sur laquelle je posai ses mains à plat. Je changea de couteau pour une machette. Et lui coupa la première phalange de son premier doigt. Et il m'indiqua des infos primaires sur lui. Alors, n'étant pas satisfaite, je continuai avec chaque phalange de chaque doigt de chaque main. Et c'était devenu une piplette. Tout sur lui y passa, toute sa vie. Bien évidemment, je ne retenai pas ces infos. J'avais enclenché un dictaphone comme dans chacun de mes entretiens. Il n'abordait pas le moins du monde son organisation, si je pus dire. Ainsi je passai au niveau suivant. Je lui coupa chaque oreille, les phalanges de ses pieds reçurent le même traitement que celle de ses mains. Pendant tout ce temps, il m'a déballé toutes les infos que je voulais savoir. Mais la mort était trop douce pour ceux qu'on m'emmenait. Tout le monde savait que s'en prendre à la mafia russe amènerait seulement à une chose : la mort la plus douloureuse qui existe. Alors je continuai jusqu'à sa mort lente mais rapide hors contexte. Il avait déballé plus que nécessaire et utile mais les infos sont toujours bonnes. Pour être sûre de sa mort je pris mon pistolet, tirai une balle entre les deux yeux, une dans le cœur, je lui trancha la gorge, et pour finir, traça au couteau un croissant de lune sur son torse, symbole de mon passage.

Une psychopathe de la mafiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant