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Le silence dans la Grande Salle était assourdissant. Je n'avais jamais vu une fête de départ aussi calme, pendant mes six années à Poudlard. Naturellement, bien sûr. Cela faisait quelques jours depuis, mais mon cœur était toujours lourd. Je ne l'avais même pas connu. Je ne pouvais pas imaginer la douleur que sa famille et ses amis traversaient en ce moment. Le simple fait d'y penser me faisait mal au cœur.

Le château avait été très calme ces derniers jours. Il n'y avait pas eu de célébrations. Tout le monde était en deuil ou respectait ceux qui l'étaient. Eh bien, la vérité est - nous pleurions tous Cédric, à notre manière. Le lendemain de la tâche, Dumbledore avait demandé à tout le monde de laisser Harry tranquille et de ne lui poser aucune question. Quand je l'avais vu dans la tour de Gryffondor cette nuit-là, il était très calme et très pâle. Je voulais lui dire qu'il n'était pas seul - mais j'espérais qu'il le savait déjà. Les jumeaux et moi avons passé les jours suivants à nous assurer que personne ne le dérangerait. Si nous voyions quelqu'un lui donner le mauvais regard, ils recevraient un bon vieux sortilège de sardine de l'un de nous. C'était le moins que nous puissions faire, pensai-je.

J'ai regardé autour de la Grande Salle - les rideaux habituels représentant le vainqueur de la Coupe de la Maison avaient été remplacés par des rideaux noirs. J'ai également jeté un œil à notre table. Je n'avais jamais vu les Gryffondors aussi sombres. J'ai souri doucement à Angelina, qui avait l'air plus fatiguée que d'habitude.

"La fin d'une autre année", dit soudain Dumbledore.

Je me tournai vers lui. J'étais curieuse de voir quel serait son discours - mentionnerait-il Cédric? Ses yeux regardèrent la table de Poufsouffle, qui était horriblement silencieuse. Là, on pouvait voir beaucoup de pâles, des visages fatigués et des yeux rouges et creux.

"Il y a beaucoup de choses que je voudrais vous dire ce soir. Mais je dois d'abord reconnaître la perte d'une très bonne personne, qui devrait être assise ici et profiter de la fête avec nous. Je voudrais que vous vous leviez tous, s'il vous plaît. , et lève tes lunettes, à Cédric Diggory. "

J'ai suivi alors que tout le monde se levait et levait son verre. Je me sentais horriblement triste, ayant toujours des difficultés à comprendre ce qui s'était passé.

"Cédric était une personne qui incarnait bon nombre des qualités qui distinguent la maison Poufsouffle. C'était un bon ami fidèle, un travailleur acharné, il appréciait le fair-play."

J'ai hoché la tête - c'était très vrai. Au Quidditch, il avait toujours été très diplomate - pas comme nous.

"Sa mort vous a tous affecté, que vous le connaissiez bien ou non. Je pense que vous avez donc le droit de savoir exactement comment cela s'est passé."

J'ai regardé Dumbledore, redoutant les mots qu'il disait.

"Cedric Diggory a été assassiné par Lord Voldemort."

Je le savais déjà, mais les mots me faisaient encore tressaillir. Ron m'en avait parlé ainsi qu'aux jumeaux quelques jours auparavant. C'était, pour moi, la pire partie de toutes - à cause de ce que cela signifiait. Ce You-Know-Who était de retour. Cette pensée me fit froid dans le dos.

"Le Ministère de la Magie ne souhaite pas que je vous dise ceci. Il est possible que certains de vos parents soient horrifiés que je l'ai fait - soit parce qu'ils ne croiront pas que Lord Voldemort est revenu, soit parce qu'ils pensent que je ne devrais pas Je vous le dis, jeune que vous êtes. Je crois cependant que la vérité est généralement préférable au mensonge et que toute tentative de prétendre que Cédric est mort à la suite d'un accident ou d'une sorte de gaffe de sa part, est une insulte à sa mémoire. "

Harry Potter : Georges X OcOù les histoires vivent. Découvrez maintenant