Harry Potter : Georges X Oc

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Trois mois plus tôt

C'était très venteux ce jour-là. J'avais quitté Poudlard il y a deux semaines - et je me sentais déjà nostalgique. Mais c'était probablement uniquement parce que je me sentais plus nerveusd que je ne l'avais jamais été auparavant.

Je n'avais pas du tout pu dormir. Mes muscles me faisaient mal, mes mains étaient enroulées en poings, mes jambes tremblantes et faibles. Je suis tombé malade. Aujourd'hui était "le jour" . Aujourd'hui, c'est le jour où j'ai rencontré mes parents.

Leurs noms étaient comme deux sons obsédants dans mon esprit - Sophia et Connor Harlowe. Cela ne semblait presque pas réel. Nous avons partagé un nom de famille, mais les noms étaient si peu familiers. Les noms de deux étrangers. Le nœud dans mon estomac a continué à se resserrer pendant mon voyage en train. J'ai rarement utilisé le transport moldu - mais comme je n'avais pas ma licence d'apparition et que mon oncle avait eu un concert la veille et dormait profondément, c'était la seule option que j'avais.

Je descendis du train et me dirigeai vers l'adresse griffonnée sur le parchemin dans ma poche droite. J'avais lu les quelques mots si souvent qu'ils me brûlaient l'esprit: 145, Agretto Road, Londres. Je n'avais jamais été dans ce quartier de Londres auparavant, mais c'était très agréable et calme. J'ai regardé les maisons en marchant - murs de briques, parterres de fleurs, herbe verte et fraîchement coupée. Il y avait des enfants qui pratiquaient une sorte de sport dans les rues, portant des bâtons en bois. Je suis finalement arrivé au numéro 145 et j'ai inhalé lentement.

Il a fallu tout en moi pour frapper. Une, deux, trois fois. Inspire, expire. Pas cinq secondes plus tard, la porte s'ouvrit. C'était comme si l'air avait été chassé de mes poumons.

"Euh - bonjour," dis-je, ma voix sonnant beaucoup plus haut que d'habitude.

"Salut," dit l'homme devant moi.

"Je - euh ... je suis Addy."

Il hocha la tête, comme il le savait déjà. Je souris maladroitement alors qu'il me fixait. C'était étrange que son visage ait l'air si familier et inconnu en même temps. Les cheveux bouclés et bruns, les yeux bleus pâles qui ressemblaient tellement aux miens - je n'avais jamais vu ce visage auparavant, et pourtant c'était comme si je l'avais connu toute ma vie.

"Bien sûr. Je suis Connor. Je suis - je suis ton père."

Oh, bon sang . C'était tellement bizarre. Donc, tellement bizarre. Je ne pus m'empêcher de laisser échapper un rire nerveux. Il sourit à cela et ouvrit la porte plus large.

"S'il te plait, entre."

"merci."

Je suis entré dans la petite maison et il a fermé la porte derrière moi. J'ai regardé autour de moi. C'était simple, mais joli - et ça sentait la lavande.

"Sophia, elle est là."

Sophia. Ma mère.

Pas une seconde plus tard, elle apparut dans le couloir, un sourire éclatant sur le visage. Pendant une seconde, j'ai été confuse. C'était comme regarder une version plus ancienne et plus courte de moi. Les mêmes cheveux châtains. La même peau pâle.

"Bonjour, ma chérie. Merci beaucoup d'être venue nous voir" dit-elle, s'arrêtant à côté de son mari, qui lui caressa le bras.

"Merci de m'avoir accueilli," répondis-je simplement.

"Tu veux t'asseoir?"

"Oui."

Ils m'ont conduit au salon, où se trouvaient deux canapés, une cheminée et un grand et large objet noir. Je l'ai regardé avec curiosité, mais j'ai décidé qu'il valait mieux ne pas demander. Je m'assis sur l'un des canapés, face à eux deux. Je souris à nouveau maladroitement.