Harry Potter : Georges X Oc

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"Trois deux un -"

Après le bruit perçant du sifflet, Harry et Cédric disparurent dans le labyrinthe. Mais la foule de Poudlard a continué à applaudir, jusqu'à ce que Fleur soit partie, et même un peu après. Mais bientôt, il était évident que la seule chose qu'il restait à faire était d'attendre, encore une fois, alors tout le monde s'assit, regardant le labyrinthe avec inquiétude.

"Ces tâches seraient bien plus intéressantes si nous pouvions voir ce qui se passait", marmonna Fred.

J'ai hoché la tête - je devais être d'accord avec lui. Mais là encore, il y avait probablement une raison pour laquelle nous ne l'avons pas fait. Peut-être que les obstacles auxquels les champions devaient faire face étaient trop terribles pour que la foule puisse les voir… Cette pensée me fit frissonner le dos. J'espérais que Harry irait bien. J'ai même pensé à Cédric, à Fleur et à Krum - même si je ne les soutenais pas, je ne voulais pas que quelque chose leur arrive non plus.

Je pouvais sentir la tension dans la foule autour de nous. Même si tout le monde essayait de se distraire en parlant, en jouant aux cartes ou même en étudiant, nous finissions tous par regarder avec anxiété l'entrée du labyrinthe, espérant voir apparaître un visage familier, souriant de victoire. Mais les minutes passèrent et le labyrinthe resta silencieux.

Même si j'étais inquiète pour Harry et les autres champions, je n'arrêtais pas de penser à la lettre que mes parents m'avaient envoyée. Honnêtement, je ne savais pas quoi en penser - si je devais aller les rencontrer ou non. Me détournant de la conversation de Molly avec les autres sur les mérites de Witch Weekly , j'ai sorti la lettre de ma poche et l'ai relue encore et encore. «… S'il y a la plus petite partie de toi qui nous permettra de te voir…»

"Tu devrais arrêter de lire ça."

J'ai regardé George, qui m'a regardé avec un air sérieux sur son visage. J'ai soupiré.

"Je sais. Je ne peux pas m'en empêcher", répondis-je doucement.

Sans un autre mot, il arracha la lettre de mes mains et la mit dans sa poche.

"George…"

"Addy. Je sais que c'est un gros problème, mais ... tu te rends folle de tout ça."

Je soupirai à nouveau. Je savais qu'il avait raison, mais je savais aussi que je ne pouvais pas m'arrêter.

"Je sais que c'est difficile pour toi, mais ... ne pense pas trop."

J'ai souris.

"Tu me connais trop bien, Weasley."

"C'est mon travail."

Je secouai la tête avant de l'embrasser tendrement. J'ai vraiment eu de la chance de l'avoir. Il glissa son bras autour de mon épaule, et je posai ma tête sur sa poitrine, appréciant la sensation du vent léger et froid.

"Je sais que je te l'ai déjà demandé, mais ... que penses-tu que je devrais faire?" J'ai dit.

"Je ne sais pas, ajoute…"

"Et si c'était tes parents? Que fais-tu si tu étais moi?"

"Honnêtement?"

"Oui."

Il a pris une profonde inspiration.

"Je pense que j'irais."

J'ai hoché lentement la tête - pour une raison quelconque, je m'attendais à ce qu'il dise cela.

"Juste pour terminer, tu sais", a-t-il poursuivi. "Si ça marche, génial. Si ce n'est pas le cas ... eh bien, au moins tu seras bien installé. Et tu pourras avancer correctement."