gibran khalil gibran

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1.Vos enfants ne sont pas vos enfants. ils sont fils et filles du désir de vie en lui-même. Ils viennent par vous mais non de vous, et bien qu'ils soient avec vous, ce n'est pas à vous qu'ils appartiennent. Vous pouvez leur donner votre amour mais non vos pensées, car ils ont leurs propres pensées. Vous pouvez loger leurs corps mais non leurs âmes, car leurs âmes habitent la demeure de demain, que vous ne pouvez vous efforcer de leur ressembler, mais n'essayez pas qu'ils vous ressemble. Car la vie ne retourne pas en arrière ni s'attarde à hier. Vous êtes les arcs qui projettent vos enfants telles des flèches vivantes. L'archer voit la cible sur le chemin de l'infini, et il vous courbe avec toute sa force pour ses flèches aillent vite et loin. Que cette courbure, dans les mains de l'archer, tende à la joie; car comme il aime la flèche qui vole, il aime aussi l'arc l'arc qui est stable.

2.Quand l'amour vous fait signe de le suivre, suivez le,

Bien que ses chemins soient rudes et escarpés.

Et lorsqu'il vous étreint de ses ailes, abandonnez-vous,

Bien que l'épée cachée dans ses pennes puisse vous blesser.

4.Révèle ton secret au vent, mais ne lui reproche pas de le répéter aux arbres.

"5.Plus profondément le chagrin creusera votre être, plus vous pourrez contenir de joie."

6.L'amitié est toujours une douce responsabilité, jamais une opportunité.

7.Ils me disent dans leur éveil : "Toi et le monde dans lequel tu vis n'êtes qu'un grain de sable sur le rivage infini d'une mer infinie."

Et dans mon rêve je leur réponds : "Je suis la mer infinie, et tous les mondes ne sont que des grains de sableCelui qui porte sa moralité comme son plus beau vêtement ferait mieux

8.Si autrui rit de vous, vous pouvez avoir pitié de lui ; mais si vous riez de lui, vous ne pourrez jamais vous le pardonner.

Si autrui vous blesse, vous pouvez oublier la blessure ; mais si vous le blessez, vous vous en rappellerez toujours.

En vérité autrui, est votre propre moi le plus sensible, auquel on a donné un autre corps.

9.Les fleurs du printemps sont les rêves de l'hiver racontés, le matin, à la table des anges.

"10.Le grand défaut des hommes est d'abandonner leurs propres champs pour ôter l'ivraie de ceux des autres."

11.Vous serez ensemble quand les ailes blanches de la mort disperseront vos jours.

Oui vous serez ensemble même dans la silencieuse mémoire de Dieu.

Mais laissez l'espace entrer au sein de votre union.

Et que les vents du ciel dansent entre vous.

Aimez-vous l'un l'autre mais ne faites pas de cet amour une chaîne.

Laissez-le plutôt être une mer dansant entre les rivages de vos âmes.

Chantez et dansez ensemble et soyez joyeux, mais laissez chacun de vous être seul.

De même que les cordes du luth sont seules pendant qu'elles vibrent de la même harmonie.

Donnez vos coeurs, mais pas à la garde l'un de l'autre.

Car seule la main de la Vie peut contenir vos coeurs.

Et tenez-vous ensemble, mais pas trop proches non plus:

Car les piliers du Temple se tiennent à distance,

Et le chêne et le cyprès ne croissent pas à l'ombre l'un de l'autre.

12Vous donnez peu lorsque vous ne donnez que de vos biens.

C'est en donnant de vous-mêmes que vous donnez véritablement.

En effet, que sont vos biens sinon des choses que vous gardez et défendez par crainte d'en avoir besoin demain ?

leçon de vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant