Après un long trajet en train, on arriva enfin à la capital. C'est là que nous nous sommes vu pour la dernière fois.
Mon père allait dans le régiment des artilleries quant à moi celui de la cavalerie.
Je n'avais encore jamais vu autant de chevaux et autant d'hommes au même endroit.
Pour tous, c'était un honneur de combattre, c'était pour son pays, sa patrie, notre France. Et notre France n'avait aucun prix.
Tout cela ne devait durer que trois semaines,
Si seulement j'avais su quelle boucherie nous attendait...