En selle, je serrais les reines dans mes mains.
Les chevaux ressentaient notre stress, notre angoisse, notre appréhension et eux aussi étaient nerveux.
Nous étions tous dans le même sac pour cette guerre éclair.
Nous n'avions pas d'armes, pas de sabre car seul les gradés en possédaient.
Le général nous avait répété plusieurs fois que notre arme était notre monture.
De la chair pour protéger de la chair.
Les sabots tapaient le sol d'impatience.
Tous retenaient sa respirations attendant le signal.