Chapitre 5

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Il était midi lorsque je rentrai. 

Je croisai Lilian dans les couloirs et le pris dans mes bras en lui demandant de faire attention à lui. Je ne savais pas si j'allais le revoir un jour. Il éclata de rire en me disant que je serais toujours à ses côtés et repartit avec un grand sourire. Mon cœur se serra et je fit demie tour en direction de la cantine, un poids lourd me pesait sur les épaules, les larmes aux bords des yeux.

Heureusement pour moi, je n'avais eut qu'histoire le matin et n'avais donc raté aucuns autres cours.

Je ne pris pas le temps de beaucoup manger et piochai un sandwich au jambon que j'engloutis, puis me rendis en cours de biologie. Après avoir passer l'après midi à écouter se qu'était la reproduction sexué ainsi que la parthénogénèse, sujet que je trouvais extrêmement intéressant,  je me rendis dans la salle de M. Vaunour. Il était 18h.

J'ouvris, sans toquer, la porte de la salle de classe. Mon professeur était assis à son bureau, et  m'accueillis avec un sourire froid. Je m'installai sur la seul table présente au milieu de la pièce. Ce soir, j'étais toute seul avec lui, l'horreur ...

" Sur votre bureau se trouve une feuille simple. Je vais écrire un phrase au tableau et vous la recopierez jusqu'à ne plus avoir de place. Après cela, je vous ferais passé le cours puis nous aurons une discussion."

J'avais l'impression de retourner en maternelle. Et puis, une discussion ? Bon, passons.

L'homme se leva, et fit grincer ça craies au tableau. " Je suis idiote d'avoir claquée la porte de mon professeur d'histoire. Cela n'arrivera plus jamais, je le promets."

Après avoir levé les yeux aux ciels, je commençai à écrire. Cela n'arriverai plus jamais ça c'est sûr, demain il m'aura complètement oublié.

Le silence avait pris place dans la salle, coupé par le léger grattement de mon stylo sur la feuille et le "tic-tac" de l'horloge suspendu au mur. Après une demie heure d'ennuis, je me massais le poignet, soulagée d'avoir terminé. 

" J'ai terminé " Je dis d'un ton sec, brisant le calme qui c'était installé dans la pièce.

 "Parfait, approchez."

Tout en m'avançant vers son bureau, je relevai le menton et soutiens son regard. Ce type était insupportable et je ne comptais pas me faire intimidé par lui.

" Mademoiselle Style. Votre manque de respect est désespérant. C'est pour cela, que désormais durant deux mois, vous viendrez tout les lundis soirs, comme aujourd'hui, venir recopié votre leçon trois fois. Cela évitera que vous oubliez vos cours. "

Ça punition me fit ni chaud ni froid, ma vie allait changer dès demain. Mais je ne pu retenir ma langue et rétorquai d'un ton mielleux.

" Sauf votre respect monsieur, j'avais oublié toute mes affaires et pas que les vôtres. Je sais que se n'est pas très professionnel mais c'était la première fois que cela m'arrivait."

Il haussa les épaules

" Je m'en fiche. Tant pis pour vous. Vous pouvez disposer. Repasser demain pour écrire le cours."

Je grommelai dans ma barbe, pris mes affaires et me dirigeai vers la porte.

Au moment où je mis ma main sur la poignet, M.Vaunour m'interpella.

" Eleonora ! Depuis quelques mois je voulais t'en parler mais je pense que cela t'aurais gêner devant les autres. Je te souhaite toutes mes condoléances pour hum, la mort de tes grands parents. C'est triste n'est ce pas ? Et de cette pauvre femme, Bénédict si je ne me trompe pas."

Eleonora     Tome 1 : dévoiléOù les histoires vivent. Découvrez maintenant