Eleonora Tome 1 : dévoilé

Chapitre 1

La respiration haletante, je me relevai en sursaut, frissonnante de peur. Cette fois, j'avais revécu le moment où ma seule famille ce faisait assassinés.

Voila trois mois que je me réveillais dans les cris ou dans les pleurs, tout cela causés par le meurtre de mes grands parents qui hantait mes songes ainsi que par les brides de souvenir de mon enfance, enfouie par les sorts de ma voisine. 

Le déni avait été mon meilleur allié, jusqu'à que je comprenne que ce qui apparaissait dans ma tête lorsque je dormais été vrai, et que je prenne conscience que mes grands parents et les tueurs n'étaient pas des gens normaux, tout comme moi.

Après le malheur, j'avais été placé en foyer, dans un petit village de Provence, non loin de celui dans lequel je vivais avec mes grands parents, dans l'attente d'une famille qui m'accueillerait , même si cela n'arrivera sûrement jamais. J'aurais 18 ans d'ici quelques mois, mon foyer m'offrira sûrement un studio puis ils me laisseront me débrouiller ensuite.

Mon histoire était passée à la télévision, mais les agresseurs n'avaient jamais été retrouvés.

Evidemment ... Ils ont pris peur lorsque les dons du cailloux se sont réveillés.... Chuchota ma vilaine conscience.

Je serrai mon collier entre mes doigts puis le regardai sous tout les angles.

La pierre froide se trouvait maintenant suspendu à mon cou. Elle n'avait rien de particulier, était lisse et aussi noire que la nuit. Malgré mes souvenirs, certains passages de mon enfance étaient flou, je ne comprenais pas vraiment si les dons que j'avais obtenu m'appartenaient ou s'ils venaient de moi. A chaque fois que se sujet là était abordé dans mes rêves, mes oreilles sifflaient et mes visions ce brouillaient, ne me permettant pas de vraiment comprendre ce qu'il se passait. Cela était sûrement dû aux pouvoirs de Didi.

Mes pensées virevoltèrent vers cette femme, et les larmes perlèrent dans le coin de mes yeux, répondant au manque cruel qui c'était creusé dans ma poitrine.

Je me reconcentrai sur mes pouvoirs, chassant l'image de mes grands parents assassinés dans un coin sombre de mon esprit.

Pour l'instant mon idée la plus probable était que la pierre avait pris possession de moi et m'avait refilé les pouvoirs qu'avait stocké ma voisine à l'intérieur.

Cela m'avait permise de voir et comprendre pas mal de choses. Par exemple, les pensées des autres ne m'étaient plus privée ... Ce que détenait ce petit cailloux me permettait maintenant d'entendre tout ce qu'il se passait dans la tête des gens. Mais cela à mon plus grand malheur. Les pensées salasses étaient de mise, de même pour les problèmes de famille dont je ne voulais pas forcément entendre les détails. Les migraines qui s'étaient rajoutées à ce don m'avais obligé à m'entraîner sur mon esprit, pour créer une barrière mentale qui maintenait tant bien que mal les réflexions des personnes qui m'entouraient, même si de toute façon, personne dans le foyer ne m'approchait. 

Mon don m'avait permise de savoir que les gens se méfiaient de moi, ils pensaient que j'étais impliquée dans cette histoire de meurtre, et certains même partaient sur l'hypothèse que c'était moi qui les avaient tué...

Le mot barrière mental m'effleurait souvent l'esprit, chose que j'avais d'ailleurs établie pour ne pas écouter les pensées des autres, et l'impression d'avoir vécu certaines choses similaire dans le passé me prenais aux tripes très souvent. Malheureusement, je n'avais jamais réussi à ouvrir en grand mon âme pour me souvenir de tout. Même lorsque je me réveillais de mes rêves, seulement quelques éléments traversaient mon esprit, le reste était supprimés.

Je soufflai excédé de me rendre compte que les personnes qui me côtoyaient avait raison. J'avais un lien avec ce meurtre. C'était de ma faute. Leurs morts. Leurs souffrances. Ils avaient subit ça à cause de moi. La tristesse et la colère pesaient sur mes épaules, me plongeant dans un état psychologique plutôt instable, provoquant d'ailleurs parfois quelques petits incidents, comme la fois où j'avais transformé l'eau de ma douche en glaçon car je pensais aux noëls passés avec ma famille.