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𝐹𝒪𝑅 𝒜𝐿𝐿 𝒯𝐻𝐸 𝒢𝒪𝐿𝒟 𝐼𝒩 𝒯𝐻𝐸 𝒲𝒪𝑅𝐿𝒟 11. Surfer, blond hair, muscles... I like it.
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JJ ÉTAIT BIEN déterminé à lui changer les idées, —enfin il avait bien envie de se moquer d'elle. L'idée de la voir se jeter à l'eau en bikini, ses cheveux brun, mouillés, collant à sa peau clair de New-Yorkaise, ne lui déplaisait pas.
Les deux garçons étaient repassés au Château pour récupérer leur planches respective avant de se rendre sur la plage.
Ils connaissaient ce côté de l'île par coeur, au fil des années et des explorations, ils avaient découvert des spots de surf sur la côte sauvage qu'ils appréciaient vraiment. Ils savaient tout les quatre surfer comme des dieux, c'était donc la raison pour laquelle Lauren avait décidé de rester sur la plage.
Pour le plus grand plaisir des garçons —JJ—, Lauren avait envoyé balader ses vêtements pour simplement s'assoir sur le sable chaud, prenant l'excuse de surveiller leur affaires alors qu'il n'y avait personne. Elle avait les jambes légèrement pliés, les pieds enfoncés dans le sable blanc et ses mains faisaient des cercles presque instinctivement alors qu'elle les regardaient se jouer des vagues.
Ils étaient en parfaite osmose, tout les quatre.
Elle les admirait. Elle admirait leur amitié, leur fidélité, leur loyauté et leur règles bien qu'elle soit bancale. Pas de Pogues sur un Pogues. Heureusement que Lauren n'était pas une d'eux. Malheur.
Alors qu'elle s'était perdu dans ses pensées, l'espace de quelques secondes, JJ revint vers elle, planche sous le bras avant de la planter dans le sol et venir se secouer à côté de Lauren comme un vulgaire chien sortant de l'eau. Ce qui fit râler Lauren, mais ça il s'en doutait.
— Oh, arrête ça ! Dit-elle en mettant sa tête dans son coude pour éviter que les gouttes n'aillent sur ses lunettes.
— Puisque tu ne vas pas dans l'eau, j'amène l'eau à toi, sourit-il fier de lui.
Il se tenait debout, devant elle, les mains posés sur sur chacune de ses hanches, dans un maillot de bain noir, simple qui lui tombait pile-poile sur les hanches. Lauren le regardait de la tête aux pieds sans vraiment se cacher. Ses abdominaux semblaient tellement... enfin, ils avaient l'air contracté tout le temps —non Lauren, ça s'appelle juste les muscles. Son torse et ses épaules se soulevaient rapidement, au rythme de sa respiration haletante du à l'effort qu'il venait de faire.
