C'est elle !

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Point de vue de Kelley

Février. Nous nous entraînons au terrain vague depuis un mois. Les journées se ressemblent et deviennent lassantes. Chaque matin je trouve une carte sous ma porte d'entrée. Je la lis en buvant mon café puis la range avec les autres. Tobin arrive dans la cuisine, bois son café, vient vers moi et m'embrasse.

Ensuite, j'appelle Julie pour parler de sa petite enquête et comme toujours elle ne veut rien me dire. Après Julie, c'est le tour de Jill. Nous discutons des séances de l'après-midi puis je me mets dans mon canapé et regarde la télé avec Tobin.

Après le déjeuner, nous partons pour le terrain vague. Les Américaines s'entraînent tous les jours, les Lyonnaises nous rejoignent après leurs séances pour Lyon et les étrangères nous rejoignent dès qu'elles peuvent.

Aujourd'hui, les filles ont fait une bonne séance. L'esprit d'équipe est de plus en plus puissante. Jill et moi pensons qu'Andrine y est pour beaucoup. Elle est le maillon qui lie les gros et les petits égos.

Hope, Louisa, Lotta et moi avons trouvé amusant de faire une petite partie entre coach. Louisa et Lotta contre Hope et moi. Bien sûr j'y suis allée doucement. Je ne vais pas mentir, le football m'a manqué.

Mais quelque chose m'inquiète. Un silhouette ne nous a pas quitté du regard de toute l'après-midi. Elle s'est contentée de nous regarder, du haut de la petite colline. Je n'ai pas réussi à voir son visage mais seulement son sweet à capuche.

Jill la remarqua aussi et s'approcha de moi quand l'entraînement fut terminé.

Jill : "Ça ne me dit rien de bon Kelley. Nous devrions réunir tout le monde et partir vite d'ici."

J'acquiesce et appelle les filles.

Rose : "Vous n'entendez rien ?"

Tout le monde se tait. Tout à coup nous entendons un sifflement et puis une explosion. Puis une une autre. Et une autre encore.

Mal : "Je ne crois pas que ce soit un feu d'artifice !" paniqua-t-elle.

"AIE !" cria Julie. Je m'approche d'elle et vois qu'elle saigne. Une bouteille en verre est éclatée à ses pieds.
K : "Éloignez-la d'ici". Ordonnais-je.

Carli : "Nous ne serons jamais tranquilles !"

"Jamais !" entendons dire un groupe d'une dizaine d'individus. A leur accent, ils étaient de chez nous.

Ils continuèrent de nous lancer des bouteilles et à nous insulter.

J'ai ordonné aux filles de s'enfuir mais elles sont toutes restées.

"Nous allons vous donner une petite leçon." dit l'un d'eux.
"Et pas forcément de football..." dit un autre avec un sourire pervers et en faisant un craquer ses doigts.

"Commençons par celle-là." proposa je pense leur chef, en attrapant Louisa.

Il commença à l'embrasser puis la frappa quand elle le repoussa.

La silhouette que j'avais vu plus tôt se précipita vers eux. Elle m'apparut très vite familière. Elle se jeta sur l'homme qui tenait Louisa et lui mit un uppercut dans la mâchoire.

Louisa se précipita vers nous et fut entourée par Ada, Eugénie, Camille et Amandine. Jill appela la police.

K : "Merci pour elle. Mais qui êtes-vous ?"

"Courrez !!!" dit-elle avant que nos agresseurs ne se jettent sur elle.

"Lacrimo !" cria Camille derrière moi.

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