Une histoire de vampires.

Chapitre 1, partie 3.

– C'est rien, ce n'était que les filles de toute à l'heure. Je vais bien Zero.

Il secoue la tête et me lâche directement. Il part en colère. Merci Zero... je sais que tu vas essayer de les retrouver et de leur faire la leçon. Bien que je n'aime pas que tu fasse peur à ces pauvres filles, ça ne peut que me faire du bien de te voir revenir auprès de moi. Dire que tu as tellement changé, c'est affolant de s'en rendre compte.

*

   Une fois dans le bureau de papa, j'eus le droit à un de ses accueilles habituels. Tout est habituels ici. Rien ne change et je me surprends beaucoup de fois à me dire que du changement serait bienvenu, parce que quelque fois l'atmosphère devient pesante. Il me serre dans ses bras en me disant qu'il est heureux de revoir sa fille chérie, mais il est en pleure. Je ne comprends pas pourquoi il pleure si souvent et qu'il soit si émotif face à ses enfants, c'est censé être une figure d'autorité et il ne l'est pas du tout. Malgré ses bras autour de moi, je lui demande pourquoi Yuki est dans notre classe cette année. Il bougonne tout seul dans son coin, mais le connaissant je sais qu'il va quand même répondre. Il ne pourrait pas nous laisser sans réponse. Surtout que nous sommes quasiment à la fin de l'année. Et dire que je ne m'étais pas rendu compte de ça.

– Eh bien, vois-tu c'est pour que vous puissiez prendre les heures plutôt de chargé de disciplines et que vous assurez plus vite la loi. Bien que vous ne l'ayez pas fait.

Je fronce les sourcils, il comprend que je suis énervée et il grimace. Il déteste nous voir comme ça.

– Mais papa, tu sais qu'elle n'arrive pas à suivre, les cours. Elle est perdue. Mais j'imagine que tu comptes en réalité sur Zero et moi pour lui donner des cours cet été ? Pourquoi lui faire finir plutôt son cursus scolaire ? C'est pas pour faire plus d'heures de chargés de discipline, ce sont des heures perdues à lui faire cours alors qu'elle aurait été mieux un niveau en dessous. Il n'y a rien qui presse.

– C'est fou comment tu sais exactement ce que je pense, je t'ai très bien élevé, comparé as ton frère idiot. Mais en réalité des choses se prépares. Tu n'es seulement pas au courant Rose. Tu sais que votre sécurité passe avant tout à ta soeur, ton frère et toi.

– Comme d'habitude, Kaien.

Je pars en courant et claquant la porte, il déteste être appelé comme ça, mais je devais être dure avec lui. Je n'ai pas besoin de plus. Il m'exaspère des fois c'est affreux. Je me demande ce qu'il se passe dans sa tête pour qu'il pense comme ça, c'est complètement idiot, il nous fait perdre du temps à tous.
   Je peux très bien me protéger toute seule, quoique... Enfin ce n'est plus la question. Si Yuki rate son année ça ne changera rien à tout ça. Et puis d'où il me sors que quelque chose se prépare. Rien ne va changer ici. Je le sais depuis des années. Ça ne sert a rien de l'espérer, je l'ai fais assez de fois. Et je n'ai plus envie, en réalité ma vie monotone me suffit bien.

                                 *

   Ce soir devant le pavillon c'est plutôt calme, c'est souvent comme ça, quand le matin il y a beaucoup de monde et ça me convient bien, je suis éclatée. Je ne rêve que de mon lit. Je racontais mon entretien avec père auprès de Yuki, quand je vois que Zero, n'est encore pas là. Je lâche un gros soupir, ne veut-il pas me faire plaisir au moins une fois dans sa vie et ma vie. S'il n'est pas venu à cause de toute à l'heure, je vais lui faire la morale, bien qu'il veuilles me la faire. Seulement je n'arrête pas d'y penser, il agis tellement de façon contradictoire, alors que Yuki me raconte sa journée, je ne peux même pas l'écouter, la pauvre. Elle doit se dire que je ne m'intéresse pas à elle, alors que c'est tout le contraire. Quand il n'y a pas beaucoup de monde les gens sont pas réellement embêtant, mais Zero me préoccupe aussi. C'est bien le problème je ne peux pas gérer les deux et les autres élèves. Je la regarde, elle comprend que quelque chose ne va pas, elle fronce les sourcils. Je dois faire une salle tête, pour qu'elle face celle-là. Elle ne fait cette expression que très rarement.