CHAPITRE 2.
Le Lundi soir, je ne n'avais toujours pas revu Zéro. J'avais dormi jusqu'au dimanche matin et Yuki m'avait dit qu'elle et papa ne l'avait pas vu non plus, depuis qu'il m'avait ramené dans ma chambre. J'avais fais la tête toute la journée car je souhaitais parler avec lui, mais il préfère fuire la situation. Papa était venu me voir le dimanche midi et m'avait soigné le front en me mettant un pansement, bien que j'aie un bleu énorme, qui peut se voir à des kilomètres, étant donné qu'il n'est pas recouvert par le pansement. Pourtant personne n'avait remarqué celui que j'avais à la naissance du cou, grâce à la chemise de mon uniforme et mon pyjama à col montant, pourtant je ne pouvais l'oublier. Je le sens comme un poids sur mes épaules. D'une certaine manière, c'est bien mieux, je n'ai pas envie que l'on me pose de question, je ne saurais pas quoi répondre. Mais pour mon cas, il me rappel que Zéro ne m'a pas fait confiance et ça me fait mal.
Nous gardions l'entrée du pavillon, de la Lune, avec Yuki, quant au moment où les vampires sortent, Kaname vient me voir. Étrange, il va plutôt voir Yuki d'habitude. Bien que je le considère de ma famille, il n'est pas très bavard avec moi, alors à quoi bon. Je le laisse et il me laisse, nôtre relation fonctionne très bien comme ça et depuis bien longtemps.
- Tu sais, Rose, si tu le laisse faire, il y a des risques qui auront des conséquences que je ne veux pas avoir à voir et à vivre.
Je sais très bien ce qu'il essaye de me dire. Il croit que Zero va me tuer et qu'il en sera anéanti comme ma sœur et qu'il ne veut pas que ça soit le cas, mais je sais très bien que Zero ne le fera pas. Je le mets aussi en garde, car il n'est pas le seul à avoir des remarques à faire. Surtout que je ne me sens pas de laisser passer cette situation tranquillement et silencieusement. De temps à autres extérioriser est vraiment pas mal.
- Kaname, il y a des limites à ne pas franchir aussi. Tu devrais le savoir pourtant. Toi qui gères ce genre de problèmes et qui as les mêmes depuis des années.
Il ne dit rien et repart la tête haute. Je grogne, c'est tellement relaxant en réalité. Il m'énerve celui-là.
Je ne supporte que de moins en moins Kaname. Ces derniers temps, il se croit supérieur, bien que ça soit le cas, je l'avoue, c'est très énervant. Il en joue auprès de tout le monde. Ses amis, ne sont guère que des pions pour lui, tout le monde le verrait s'ils faisaient un peu attention à ces personnes. Akatsuki et Hanabusa viennent me voir. Akatsuki me décoiffe les cheveux tout en rigolant. Et dire que je passe tellement de temps à me coiffer pour rien.
- Rose, arrête de t'attirer les foudres de notre cher Kaname.
- Je n'y peux rien, Akatsuki, si ce que je fais ne lui convient pas et c'est réciproque, et il le sait.
Hanabusa se rapproche, non sans jeter un regard à Akatsuki, qui fixe Ruka, qui est en train de froncer les sourcils, comme moi. Elle s'est peut-être enfin rendu compte qu'elle était amoureuse de lui. Je l'espère, elle mérite Akatsuki et inversement. Hanabusa se penche vers moi, non sans une part de malice dans son regard, ce qui ne m'étonne guère venant de lui.
- Fais attention quand même. On a tous sentis l'odeur Rose, et puis il faudrait que tu arrêtes de te faire mal toi-même aussi, donc arrête de te prendre des portes. Ça te laisse des bleus pas très beaux.
Je rigole et lui souris malicieusement, puis ils s'en vont. Je les adore ces deux-là. Je ne pourrais pas me passer d'eux c'est sur.
Yuki vient toute curieuse. Elle a attaché ses cheveux bruns, ça lui va bien, mais elle ne le fait que très rarement. Elle me demande de quoi ils me parlaient. Je n'ai pas envie qu'elle sache alors je l'attrape par l'épaule et lui dis que ce n'est rien. Mais elle se dégage rapidement. Elle est clairement en colère et je me demande pourquoi.
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Une histoire de vampires.
FanfictionUn monde très différent de Vampire Knight, mais pourtant proche. Rose, sœur de Yuki et de Zero se retrouve à protéger plus d'un secret à la fois. Mais elle se doit de gérer aussi d'étranges problèmes. Entre amours, maladie, trahisons, morts et souve...