os: n*04

810 60 75
                                    

Yokohama, mafia portuaire

Chuuya entra dans le bureau de Mori après l'avoir salué comme à son habitude, avec respect. Le parrain de la mafia portuaire ne se lassait jamais de ça d'ailleurs, le rouquin était bien le seul de ses subordonnés à lui montrer autant de respect. Et dire qu'avant ils étaient supposés être ennemis, quand Chuuya faisait encore parti des brebis, et en était même le roi.

- Chuuya, heureux de voir que tu as fait vite.

- c'est rare que vous me convoquiez dans votre bureau, je me suis dit que ça devait être important, pour toute réponse Mori lui lança un sourire bien particulier, ses sourires à la fois moqueur et hautain mais aussi qui n'augurait rien de bon.

- ça l'est oui, aussitôt dit, aussitôt il sorti d'on ne sait où deux robes.

Et c'était reparti pour un tour, pendant au moins deux bonnes heures le mafieux c'était retrouvé à donner son avis pour tel ou tel tenue.

- bien, tu peux t'en aller maintenant.

- vous oubliez ce pourquoi vous m'avez appelé patron.

- non pas du tout, tu as parfaitement accompli ta mission Chuuya, grâce à toi Élise aura plein de nouvelles robes, visiblement très heureux, Mori souriait et imaginait déjà la réaction d'Elise.

De son côté le mafieux resta pantois, de un parce que tout le monde savait qu'Elise n'était jamais satisfaite de quoique ce soit. De deux parce que Mori n'avait même l'air dérangé d'avoir fait perdre son temps comme ça à quelqu'un.

C'était du Mori tout craché ça.

- bien, dans ce cas permettez-moi de me retirer, enlevant son chapeau et le plaçant contre son torse, Chuuya fini par sortir de la pièce.

Nan mais sérieusement il avait vraiment perdu deux heures de sa journée pour ça ? Il soupira bruyamment et pris l'ascenseur pour redescendre, pendant le cours trajet effectué dans cet ascenseur, son regard se perdit par delà la grande vitre qui exposait fièrement la ville portuaire qu'était Yokohama.

Un son distinctif le fit sortir de sa contemplation et il se rendit dans la pièce de détente si on pouvaient l'appeler comme ça. C'était juste une grande pièce où trônait des canapés, des fauteuils et des machines à café. En fin de compte oui c'était bien une pièce de détente.

- quand-est-ce que le boss comprendra enfin qu'Élise ne portera jamais ses fichus robes ? Faudrait aussi qu'il arrête de me prendre pour un styliste, dit-il à l'intention de Kôyô qui se trouvait là. Bizarrement les lézards noirs, Kôyô, Akutagawa et Higuchi ainsi que des sous fifres étaient tous là.

Le rouquin alla se servir une tasse de café.

- il m'a fait perdre deux heures juste pour que je l'aide à refaire la garde de robe d'Elise, je-

Chuuya se tut quand il se rendit compte que personne ne lui répondait et ne l'écoutait.

- ah bah c'est sympa ça, ignorez moi surtout, allez-y ne vous gênez pas, ce que peut bien raconter Chuuya nous est égal c'est ça ?

Toujours personne ne l'écoutait, ils avaient tous le regard fixé sur un papier qu'ils tenaient dans les mains, tous saufs les sous fifres. Mais qu'est-ce qui clochait avec eux ?

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Feb 14, 2021 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

••Double NoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant