Hermione's Fear

Chapitre 21

Les dernières semaines avant les vacances de Noel étaient presque parfaites. Elle arrivait à ignorer les filles qui courraient après Fred afin de lui prouver qu'elles étaient les meilleures. Elle savait que Fred l'avait choisi, elle avait confiance en lui et c'était tout ce qui comptait. Bien-sur le fait que dans quatre-vingt-dix pour cent du temps, ces filles poursuivirent George par accident. Elle sourit aux blagues de George qu'il faisait aux filles. Il leur faisait croire qu'il était Fred, il allait même jusqu'à les escorter jusqu'à la grande salle. Elles marchèrent accrocher à son bras avec des sourires et airs suffisant sur leurs visages. Jusqu'à qu'il les présente à Fred et Hermione. Ça la faisait bien rire à chaque fois.
Aussi amusant que ça avait été, certains moments avaient été un peu sombre. Fred et George avait donné à Harry une carte appelé " la carte des maraudeurs " pour qu'il puisse se rendre à Pré-au-Lard. Elle s'était mise en colère et elle leurs avait fait la tête pendant plusieurs jours. Finalement bien qu'elle soit en colère, elle se dit qu'Harry avait besoin de sa liberté. De plus, Harry y allait sous sa cape d'invisibilité ce qui avait rassuré Hermione. Qui pourrait savoir qu'il était à Pré-au-Lard si personne ne pouvait le voir. L'inconvénient dans tout cela était qu'Harry avait appris la vérité sur Sirius. Il était tellement en colère et déterminer à l'attraper. Hermione l'avait calmé du mieux qu'elle pouvait.
C'était presque Noel et Harry était toujours triste par rapport à son balai. Elle avait voulu lui en acheter un autre mais elle n'avait pas assez d'argent et elle savait que ses parents ne seraient jamais d'accord. Elle avait acheté les cadeaux promis à ses camarades de chambre et avait même réussis à avoir suffisamment d'argent pour les cadeaux de Fred, George et Lee. Elle avait pris de simple cadeau pour Harry et Ron, des confiseries, les garçons étaient toujours contents d'avoir des sucreries. Les choses ne s'étaient toujours pas arrangés avec Ron et Ginny mais elle considérait toujours Ron comme un bon ami. Elle espérait que Noel apporterait un peu de paix.

- A quoi penses-tu, mon amour ? Demanda Fred en se glissant sur la place à ses côtés.

Les Weasley resteraient à Poudlard pendant ces vacances. Leurs parents étaient apparemment en Roumanie en visite chez Charlie.

- A ces dernières semaines. Ça a été un peu mouvementé mais c'est agréable de savoir qu'on aura un Noel tranquille, répondit-elle en se penchant vers lui.

Les bras de Fred s'enroulèrent autour de ses épaules et il déposa un baiser sur son front.

- Ouais, en espérant de Ginny et Ron gardent leurs bouches fermées.
- Mmmm, marmonna-t-elle et ferma les yeux, il se faisait tard et elle était un peu fatiguée.

**

Aucun des garçons n'avaient parlé à Hermione de l'incident dans leur dortoir. Fred préférait ça, Hermione n'avait pas besoin de savoir certaines choses que les gens disent à son sujet. Elle n'avait pas besoin d'entendre les mensonges de ces gens. Être avec Hermione avait été beaucoup plus facile qu'il ne l'avait prévu. Elle était toujours aussi têtue et les disputes avaient étaient toujours aussi explosifs mais il aimait les baisers qu'il avait reçu quand il cédait. Elle ne lui faisait pas beaucoup de baisers mais quand elle le faisait, son souffle s'arrêta toujours.
George et Lee avaient commencé à le taquiner pour être devenu une telle guimauve. Il ne pouvait s'en empêcher, quand vous avez quelque chose qui vous rend heureux, vous devez le chérir autant que vous le pouvez. Ni Ginny, ni Ron ne lui avaient dit un mot depuis ce jour à la Grande Salle et honnêtement, il s'en fichait. Ginny était si timide et réservée mais il semble que venir à Poudlard l'avait changé. Même avant le fiasco de la chambre, il s'était aperçu qu'elle devenait un peu plus sournoise et un peu plus vindicative. Apparemment Poudlard change les personnes mais parfois ce n'était pas en mieux. C'était dommage, elle était une si gentille enfant. Ron aussi, certes il avait toujours été peu sûr de lui mais il semblerait qu'avoir Harry Potter et Hermione Granger en meilleurs amis était un peu trop difficile à gérer pour lui. Fred souhaitait seulement que Ron puisse se voir pour qu'il voit qu'il n'était pas comme il pensait être. Ron était intelligent et fort quand il s'agissait de stratégies aux échecs ou sur le terrain de Quidditch. Mais Ron avait laissé ses insécurités prendre le dessus sur lui et avait perdu le chemin. Il pensait qu'il était temps d'aider Ron et Ginny comme il avait fait avec Hermione.
Il baissa les yeux sur Hermione et sourit. Ses yeux étaient fermés et sa bouche un peu entrouverte, il voulait vraiment l'embrasser. Il regarda autour de la salle commune et il remarqua qu'elle était en grande partie vide, les quelques personnes qui s'y trouvaient étaient absorbées par les devoirs de dernières minutes. Il sourit et se pencha en plaçant ses lèvres sur les siennes. Elle ne répondit pas et il bougea un peu les lèvres en essayant de lui donner une réaction. Elle ne répondit toujours pas.

- Mais ? Chuchota-t-il contre ses lèvres.

Il entendit un doux marmonnement et elle tressaillit. Elle dormait !

- Je n'ai même pas eu mon bisou de bonne nuit !

Il la secoua jusqu'a qu'elle se réveille. Elle inspira brusquement et ses yeux s'ouvrirent.

- Qu'est-ce qu'il y a Fred ? Demanda-t-elle de sa voix rauque de sa courte sieste.

Il frissonna, Merlin qu'il aimait le son de sa voix au réveil, cela lui réveillait des choses qu'il ne pourrait jamais avouer. Du moins pas maintenant.

- Donne-moi un baiser et ensuite je te laisse te rendormir, exigea-t-il et regarda un sourire endormi s'illuminer sur son visage.
- Très bien Fred, viens.

Il grogna intérieurement aux mots et au son de sa voix. Elle se pencha vers lui et il combla l'écart. Il garda ses lèvres sur les siennes et les bougea légèrement, son cœur s'arrêta presque lorsqu'elle bougea les siennes contre les siennes. Sa bouche était légèrement ouverte et il ne l'embrassa que quelques fois avant de se reculer.

- Retourne dormir princesse. Je te réveillerais demain matin, chuchota-t-il et les déposa tous les deux sur le canapé le plus spacieux.
- Je ne rentre pas dans mon dortoir ? Marmonna-t-elle endormie.
- Pas ce soir. Nous allons dormir ici, chuchota-t-il et tira la couverture de l'arrière du canapé.
- Ok.

Il baissa ses yeux sur son visage et la regarda s'endormir à nouveau. Il avait hâte de lui offrir son cadeau de Noel. Il l'avait fait lui-même et il savait qu'elle serait fière. Il laissa sa respiration descendre à son rythme et il s'endormit lentement lui aussi.

**

Hermione se réveilla en sursaut lorsqu'elle entendit une voix forte crier tout près de son oreille.

- Il est l'heure du petit déjeuner princesse.

Elle se tourna pour voir George debout au-dessus d'elle.

- Ce n'est pas les vacances de Noel ? Demanda-t-elle et fronça les sourcils au hochement de tête de George. Alors pourquoi me réveilles-tu bordel ?

George eut l'air stupéfait pendant quelques secondes avant de commencer à parler.

- Eh bien, apparemment, tu deviens grossière quand tu es fatiguée et il est presque neuf heures. Le petit déjeuner est bientôt fini. Je ne voudrais pas que tout le travail des Elfes soient gaspiller.

Hermione fronça les sourcils et s'éloigna de Fred. Sa main s'enfonça dans son ventre alors qu'elle se redressait et elle sourit au grognement qu'il lâcha.

- Il est temps de te lever Fred. Tu vas rater ton petit déjeuner.

Elle rit alors que les yeux de Fred s'ouvrirent.

- Pousse toi jeune fille ! J'ai faim et mon corps ne peut pas attendre midi pour manger.

Il la repoussa et se leva. Elle baissa les yeux sur leurs vêtements froissés. Ils étaient tous les deux encore dans ce qu'on pouvait considérer de pyjama mais son estomac grogna et elle n'arrivait plus à se soucier de sa tenue.

- Et mes cheveux ? Si je ne les peigne pas maintenant, ça sera impossible plus tard, ma brosse y resta coincée et se sera impossible de l'enlever.

Elle ne pouvait pas empêcher le gémissement fatigué sortir de sa bouche. Fred avait semblé d'abord surpris puis son visage devint compréhensible. Il y avait quelques nuits, il avait tenté de tresser ses cheveux pour au final se coincer les doigts et le peigne dans ses cheveux. Il avait fallu à George près d'une demi-heure pour réussir à démêler ses cheveux et le libérer.

- Je te peignerais pendant que nous mangeons. Tu n'auras qu'à me nourrir.

Le sourire de Fred ne pouvait qu'être qualifier de narquois et elle ne pouvait s'empêcher de lui rendre.

- Très bien Fred, mais tu mangeras ce que je te donne.

Elle rit en sortant du portrait, elle pouvait clairement imaginer sa mine dégoutée. C'était ce qu'il obtenait quand il devenait pervers.