𝒕𝒉𝒆 𝑹𝑶𝑶𝑻𝑳𝑬𝑺𝑺 ✎ 𝒐𝒏𝒆 𝒅𝒂𝒚
𝐞́𝐭𝐞́ 𝟏𝟗𝟓𝟏
Joseph se souvenait de son premier voyage comme s'il s'agissait d'hier. Malgré son jeune âge et ses souvenirs flous, il pourrait aisément décrire sa traversée de la Manche. Il était encore un enfant, c'était un jour étrangement ensoleillé. Jamais il n'avait vu des rayons aussi resplendissants couver la capitale britannique. Les colombes s'envolaient des balcons à l'entente des roues de leur voiture qui rencontraient brutalement les allées dallées de grosses pierres. La façon dont leurs ailes se déployaient, fendaient gracieusement l'air attirait constamment son attention. Se penchant un peu trop par la fenêtre, il sentait à chaque fois sa mère saisir son épaule pour le tirer en arrière, de peur qu'il bascule. Il la regardait alors, amusé, un sourire candide plaqué aux lèvres puis réajustait sa chemise, tremblant d'impatience. Sa mère le réprimandait, l'air sévère, évitant soigneusement son regard attendrissant afin de ne pas céder.
Lisa Lisa, belle jeune femme aux beaux cheveux de jais était née à Venise et y avait toujours vécu avant son mariage. Elle avait pour habitude de passer ses vacances là-bas, en compagnie de son mari ainsi que de son fils. Cependant cette année-là, elle avait pris la décision de se rendre dans le Sud de son pays natal, décidée à s'éloigner du bruit de la ville et se reposer dans la campagne italienne.
Son père possédait un manoir là-bas et lui avait généreusement prêté l'affaire de deux mois.
― Jojo ! appela t-elle.
Le petit garçon leva instinctivement ses mains vers elle, effaré par tant d'effervescence. La foule autour de lui était si agitée, le quais n'était qu'une cacophonie de cris, rires et de paroles dont il n'arrivait même pas à saisir le sens. Il s'accrocha à sa mère, enfouissant sa tête dans le creux de son épaule et se boucha les oreilles, effrayé. Il n'était vraiment pas accoutumer à tant de bruit. Sa grande maison dans la périphérie de Londres respirait le calme et la sérénité, l'exact opposé de la capitale à laquelle il détestait se rendre.
La main de l'italienne sur ses cheveux l'apaisa et il fut soulagé d'entendre les cris s'atténuer tandis qu'elle montait les marches du paquebot, raffermissant sa prise autour de lui. Le claquement de ses talons contre le bois le poussa à relever la tête, curieux de ce qu'il allait découvrir. L'aristocrate grimaça en voyant toujours autant de monde, tous agglutinés les uns aux autres.
― Tu es vraiment craintif Jojo, se moqua son père en tapotant son dos.
― C'est faux, réfuta immédiatement l'enfant.George ne chercha même pas à rétorquer et se contenta de retirer son chapeau haut de forme. De longues et interminables minutes s'écoulèrent durant lesquelles il resta cramponné aux bras de Lisa Lisa. Un hoquet de surprise outrepassa ses lèvres quand il entendit le sifflet dominer le tapage présent sur le bateau, signe que leur départ était imminent. Joseph resta ainsi un moment, attendant patiemment que le paquebot quitte le port.
― Oi, Jojo, approche !
Le brun daigna ouvrir ses yeux en direction de son père qui l'appelait, accoudé contre le bastingage, les yeux rivés sur la mer. Il le priait de s'approcher du regard. Joseph jeta un regard vers Lisa Lisa, celle-ci lui sourit et le posa sur le pont avant.
― C'est magnifique, n'est-ce pas ?
L'enfant se hissa sur la pointe des pieds, appuya ses mains contre la rambarde, ses yeux dépassant difficilement l'obstacle. Son père finit par le saisir sous les aisselles, l'adossant contre son torse
― Wow, souffla t-il. C'est à couper le souffle.
Il se rendit compte qu'il adorait prendre le bateau. Cette sensation de grandeur, de liberté qui le traversait quand il se retrouvait seul au milieu de cette immensité bleue le transportait autre part. La brise marine, fraîche, humide traversait ses vêtements, faisait frémir la peau nue de ses frêles et petites jambes cachées sous son pantalon à bretelle bleu azur.
Une journée les séparait de la France qu'ils traverseraient le plus vite possible en train. Le gémissement des mouettes, le bruit de l'écume, il ouvrit grand les yeux pour immortaliser ce cadre qu'il trouvait juste sublime.
Son envie de se rendre en Italie n'en était que plus pressante.
☆ ゚.*・。゚ N.D.A ゚.*・ ゚☆
alors je suis un peu nerveuse, c'est la première fanfiction que je publie hihi
y'aura un peu de samourai champloo vibes 🌻
je m'en suis légèrement inspirée.
j'espère que vous aimerez !
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𝐭𝐡𝐞 𝐬𝐮𝐟𝐥𝐨𝐰𝐞𝐫'𝐬 𝐬𝐜𝐞𝐧𝐭 蓀 𝐣𝐨𝐬𝐞𝐜𝐚𝐞 (𝐚𝐮)
Fanfiction« sous mes paupières résident encore les vestiges d'été. et ces cieux éloignés, il faisait chaud. nous tenant la main, alors que nous cueillions les fleurs - nous chantions les souvenirs de cette soirée » été 1958. joseph joestar passe ses vacances...