Heureux ou malheureux ?

Chapitre 1

Lord James et Lady Lily Potter, morts dans une fusillade tragique, étaient rentrés chez eux pour affaires. Les responsables n'ont jamais été retrouvés ; ils avaient un enfant, Harry Potter, âgé de neuf ans. L'enfant avait été dévasté lorsque cela s'est produit. Cependant, le pire n'était pas encore arrivé.

Les hommes qui travaillaient pour Lord Vernon Dursley, perdaient régulièrement de l'argent. Il avait ordonné la mort des Potter, de cette façon il aurait leur fortune. Qui était plus grande que ce que l'on pouvait imaginer.

Ainsi, avant que l'enfant de neuf ans ne le sache, son oncle Lord Vernon, et sa tante maintenant Lady Pétunia et son fils, qui héritera un jour du titre de Lord Dursley. Dudley, ainsi qu'une fille qu'ils avaient, Saliha, huit ans, prenaient le contrôle de la maison, le personnel était licencié, à la deuxième barre, et ils ont fait entrer de nouvelles personnes.

Pétunia transforma le garçon en esclave, on lui donna une armoire, et les domestiques furent consternés. Mais ils ne pouvaient rien faire car Pétunia était la Dame de la maison. Ils devaient lui obéir ou être sans emploi. Cependant, ils étaient gentils avec Harry quand ils pouvaient l'être. Ce qui n'était pas très fréquent, car ils chargeaient Harry de tâches quotidiennes.

"Où est notre petit déjeuner ?" s'écria Lady Pétunia.

"Voilà madame" dit Harry en entrant doucement, cela faisait neuf ans qu'il n'avait pas été obligé de servir sa tante. Cela signifie que Dudley et Harry avaient dix-huit ans et que Poppy en avait dix-sept maintenant.

"Bien, maintenant pourquoi ne vas-tu pas t'allonger avec les cochons que tu tiens tant à sentir", ricana Dudley.

"Sors d'ici avant que mon précieux Vernon ne descende, je ne veux pas qu'il ait à sentir ton odeur dégoûtante ni à voir ton visage dégoûtant" renifla Pétunia.

"J'essaie de vous faire plaisir, madame" dit Harry, il désirait ardemment un bon bain, mais ils ne lui en donnaient jamais un.

"Comment oses-tu, je t'ai nourri, je t'ai habillé et tu dis que tu veux me faire plaisir, hmm... Continue tes corvées ou je vais demander à Vernon de te fouetter à nouveau", dit Pétunia avec colère.

"Oui madame" dit Harry, pratiquement en se précipitant, il détestait le fouet plus que tout.

"Après tout ce que j'ai fait, ce n'est jamais assez" dit Pétunia à son mari qui était venu, ayant entendu.

"Je te connais bien Pétunia, ne fais pas attention à lui", dit Vernon.

La journée s'est déroulée comme d'habitude, Vernon et Pétunia étaient partis faire des affaires et Dudley a passé sa journée à torturer Harry quand il le pouvait.

Cependant, Harry devait ramasser les pommes aujourd'hui et Dudley ne pouvait pas y aller.

Entendant un hennissement venant de l'autre direction, Harry se retourna, fronçant les sourcils sur ce qui se passait. Cependant, ce qu'il a vu l'a fait bégayer de colère. Grognant au fond de sa gorge, il s'est mis à courir ; il n'a pas tardé à jeter des pommes à l'homme qui avait volé le cheval de sa mère.

"Comment oses-tu voler le cheval de ma mère" cria Harry en frappant encore l'homme même s'il était tombé du cheval de sa mère.

"Eh bien..." dit l'homme, il n'a pas eu la chance de finir car il s'était levé, ses vêtements étaient maintenant révélés et il avait un symbole dessus. Harry ferma les yeux d'horreur avant de s'incliner, ne laissant pas à l'homme le temps de finir.

"Pardonnez-moi mon seigneur, je ne vous ai pas vu", il s'inclina.

"Oui, eh bien, n'en parle à personne et tout ira bien", renifla l'homme qui regardait le garçon, il sortit une pochette et versa de la monnaie.

"Merci, votre Altesse" dit Harry en déguisant sa voix. Cependant, l'homme ne répondit pas, il s'en alla simplement. Harry le regarda partir, espérant que l'homme s'occuperait du cheval de sa mère.

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"Ton dos, bien, fais entrer la nourriture dans la maison et ensuite nourris les cochons" dit Pétunia en regardant son neveu avec dédain.

"Oui madame" dit Harry en baissant la tête.

Harry détestait la façon dont on le regardait, en fermant les yeux il se souvenait des fois où ses parents avaient brillé de bonheur lorsqu'il avait fait quelque chose. Une larme de prêt glissa sur le visage d'Harry, comme il souhaitait qu'ils ne meurent pas, comme il souhaitait qu'ils soient là pour lui, en lui souriant.

"Cette journée ne peut pas être pire" dit Figg, une vieille femme qui travaillait pour les Dursley avant qu'ils n'emménagent dans le manoir.

"Non, ça ne peut pas" dit Harry, en soupirant doucement.

"Le pain" cria Vernon.

"Va le prendre", dit Figg, en lui mettant le pain dans les bras, sachant que Vernon fouetterait Harry si ce n'était pas lui qui l'apportait. Figg les détestait autant que Harry, car c'est elle qui a dû nettoyer après.

"Madame, Monsieur, Dudley, Saliha" dit Harry en s'inclinant peu avant de mettre le pain sur la table. Saliha fit un signe de tête, donnant un sourire à son cousin.

Elle était la seule à être un tant soit peu gentille avec Harry, Vernon grogna alors qu'il commençait à manger son dîner.

"Le Prince est passé", dit Saliha doucement.

"Il ne l'a pas fait", dit Harry, horrifié, mais un regard de Vernon le fit s'immobiliser comme une statue et commencer à regarder au fond de la pièce.

"Il a rendu notre cheval", dit Saliha.

"A-t-il dit quelque chose ?" demanda Pétunia en sortant.

"Non, pas vraiment, juste qu'il a eu le plaisir de monter un de nos chevaux, qui est maintenant de retour dans les écuries en toute sécurité" dit doucement Saliha.

"Hmm..." dit Pétunia.

"Il m'a cependant saluée et a également espéré que nous nous reverrions", a déclaré Saliha en souriant doucement.

"Bonne nouvelle en effet, tu dois désormais porter tes plus beaux habits, juste au cas où il reviendrait" a dit Pétunia, sortie, sa fille pourrait devenir reine.

"Ne t'excite pas trop Pétunia, il pourrait ne pas être intéressé par ce genre de choses ! La rumeur dit que le prince est gay" a dit Vernon doucement ; il ne voulait pas que le cœur de sa fille soit brisé.

"Dudley devra aussi se faire encore plus présentable", dit doucement Pétunia, qui insiste pour que le prince épouse l'un de ses enfants.

"Oui, je serais le Prince et un jour Roi, la première chose que je ferai sera de me débarrasser des esclaves", a dit Dudley en regardant directement Harry quand il l'a dit.

"Notre Dudley ferait un grand Roi" a déclaré fièrement Vernon.

"Bien sûr que je serais père" a dit Dudley en mangeant une fois de plus, il n'était qu'un peu en surpoids. Cependant, sa sœur était belle, mais pas en surpoids. Dudley n'avait aucune chance quand il s'agissait de sa sœur.

Harry soupira doucement en se préparant à aller au lit, en regardant ses mains sales. Elles n'étaient pas aussi mauvaises que les autres ; il pensait : "Demain, en ramassant les fruits, je me baignerai dans l'eau. Enfin, je vais me laver là-dedans, avec beaucoup d'eau", pensa-t-il.

Il était si épuisé qu'il s'est pratiquement endormi lorsque sa tête a touché l'oreiller. Ils l'ont réveillé à six heures, puis lui ont fait faire des corvées toute la journée, l'ont gardé éveillé jusqu'à minuit, il était toujours épuisé. Il devait se lever plus tôt le lendemain ; il devait aller chercher de l'eau au puits pour la famille. Il n'a donc dormi que cinq heures, comme il aurait aimé que sa vie soit différente.