Chapitre 5

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Harry était dehors, faisant l'une de ses nombreuses tâches de la journée, le cochon l'aidant à ramasser la nourriture après l'avoir sentie. En les ramassant, il a remarqué à quel point il était vraiment sale. En regardant la rivière, Harry a hoché la tête et s'est dirigé vers l'intérieur. Il nageait joyeusement, enlevant la saleté du mieux qu'il pouvait, avant de se mettre à flotter béatement, appréciant des moments comme celui-ci, car il ne les a jamais eus très souvent.

"On dirait qu'il va pleuvoir", dit Albus Dumbledore, plus connu sous le nom de Da Vinci car il était un enfant bâtard, mais il était très célèbre.

Harry a ouvert les yeux et a crié, ce qui a fait tomber le vieil homme de l'endroit où il se tenait avec de petits bateaux sur les pieds.

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"Dumbledore, ça va ?" demande Severus en courant ; Severus est l'un des rares à avoir été autorisé à utiliser ce nom.

"Je devrais partir en marchant sur l'eau pour le fils de Dieu" répondit Dumbledore avec un sourire. "Malheureusement, j'ai trébuché sur un ange" a dit Dumbledore.

"Harry", dit Severus, l'air ravi d'avoir rencontré le garçon une fois de plus.

"Votre Altesse ! Oh !" dit Harry en tombant dans l'eau alors qu'il s'apprêtait à lui présenter ses respects.

"Attention, c'est glissant juste là" dit Harry inquiet pour l'homme qu'il venait de rencontrer.

"Tenez, s'il vous plaît. Permettez-moi" dit Severus en plaçant son manteau autour du jeune homme.

"Oh ! Merci" dit Harry en marchant sur la terre et ils se mirent à sécher.

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"Où sont vos accompagnateurs ?" demande-t-il avec curiosité.

"J'ai décidé de leur donner un jour de congé" a dit Severus.

"Un jour de congé ?" demanda Harry en riant doucement.

"Ne vous lassez-vous pas des gens qui vous attendent tout le temps ?" demanda Harry avec curiosité.

"Oui mais... ce sont des serviteurs. C'est ce qu'ils font" dit Severus doucement.

"J'aimerais pouvoir rejeter les miens aussi facilement que vous le faites" dit Harry en se référant aux Dursley d'une manière complètement différente. Il se sentait mal d'avoir menti à l'homme, mais il a ignoré la situation ; l'homme ne le reverrait probablement plus après aujourd'hui.

Il craignait de penser à ce qui se passerait si le Prince découvrait qu'il était un serviteur, il serait probablement tué ou pire, envoyé aux États-Unis.

Il n'y pensait pas trop, si cela arrivait, il ne pourrait rien faire. De plus, cela signifiait s'éloigner des Dursley ; peut-être que ce ne serait pas si grave.

"Je dois partir" dit Harry ; il ne voulait pas lui mentir plus qu'il ne l'avait déjà fait. L'idée d'aller en prison lui a donné le courage de partir, il aimait bien Severus car il était la première personne à le traiter gentiment et correctement comme ses parents l'avaient fait avant de mourir.

"Vous êtes en colère contre moi", lui dit Severus, toujours aussi observateur.

"Non" dit Harry, qui s'éloignait toujours, voulant s'éloigner le plus possible de l'homme.

"Admettez-le" a dit Severus.

"Eh bien, oui, si vous voulez savoir" dit Harry en s'énervant maintenant.

"Pourquoi ?" demanda Severus avec curiosité.

"Parce que vous essayez de m'appâter avec votre snobisme" dit Harry, en se calmant.

"J'ai bien peur, monsieur, que vous soyez une contradiction ambulante... et je trouve cela plutôt fascinant" dit Severus.

"Moi ?" demanda Harry, choqué, il avait du mal à croire ce que le Prince lui avait dit.

"Oui, vous" répondit Severus presque en souriant.

"Vous faites germer les idées d'une société utopique, et pourtant vous vivez la vie d'un gentleman" dit Severus.

"Vous possédez toutes les terres, mais vous n'êtes pas fier de les exploiter, n'est-ce pas aussi une contradiction ?" demanda Harry, presque en souriant, en prenant cela pour votre altesse.

"D'abord je suis arrogant, maintenant je n'ai aucune fierté. Mais est-ce que j'y arrive ?" demanda Severus avec humour.

"Vous avez tout et pourtant le monde n'a pas de joie. Et pourtant, vous vous êtes moqué de ceux qui voyaient les possibilités qu'il offrait", dit Harry avec sérieux.

"Comment faites-vous cela ?" demanda Severus en fronçant les sourcils.

"Faire quoi ?" demanda Harry une fois de plus, confus ; Severus était un tel mystère pour lui.

"Vivre chaque jour avec ce genre de passion ? Ne trouvez-vous pas cela épuisant ?" demanda Severus.

"Seulement quand je suis près de vous" a dit Harry ; c'était un double sens. Il vivait chaque jour, ses pensées n'étaient que des pensées. Autour de Severus, il les laissait s'échapper, car il ne pouvait pas tenir sa langue.

"Pourquoi aimez-vous m'irriter autant ?" demanda Harry en s'énervant.

"Pourquoi êtes-vous à la hauteur de la situation ?" répondit Severus sans détour, en se disant : "Tu es très beau quand tu es en colère, tes joues prennent une belle couleur rouge".

Harry ne pouvait pas s'en empêcher, il riait de bon cœur. Severus l'a rejoint peu de temps après, Severus a trouvé Harry étonnant, il était curieux d'en savoir plus sur Harry, et le voulait peut-être à ses côtés.

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Saliha a regardé dans les bois, le panier de nourriture à la main et a crié d'une voix inquiète : "HARRY !"

"Euh... pardonnez-moi, votre altesse, j'ai perdu la notion du temps", dit Harry en rendant le manteau à son propriétaire légitime. Il imaginait juste la forme que prendrait le Dursley s'il revenait avec la cape du Prince à la main.

"Mais le vent !" dit Dumbledore, le vent s'est finalement accéléré et le cerf-volant peut maintenant voler.

"Je suis désolé, je dois vraiment partir", dit Harry avec regret, en pensant "Je me souviendrai toujours de cet après-midi".

"Je joue au tennis demain ! Vous viendrez ?" s'écrie Severus au retour de Harry.

Harry l'entendit bien sûr, mais ne fit aucune indication qu'il avait entendu, il savait que les Dursley allaient partir. Il ne pourrait jamais y aller, même si les Dursley n'y allaient pas, il avait des corvées. S'il ne les terminait pas, il savait ce qui se passerait, un coup de fouet et il ne voulait pas cela.

"Pourquoi continue-t-il à fuir comme ça ?" demanda Severus, confus, si c'était une femme qui le faisait, peut-être aurait-il compris. Mais un homme ?

Il y avait une raison pour laquelle il aimait son propre genre parce qu'il les comprenait.

Mais ce n'était pas le cas, parce qu'il ne comprenait pas du tout Harry.

Heureux ou malheureux ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant