Asael se déshabilla et se glissa contre sa tendre. Son corps nu était doux et tiède. Il n'existait aucune sensation aussi exquise que celle-ci. Il trouva le sommeil en serrant le corps de Lila contre lui et en écoutant sa respiration.
Le lendemain, quand Asael se réveilla, il retrouva Lila juste à côté de lui qui lisait.
— Salut beau gosse, bien dormis ?
— Grave. T'étais si mignonne hier.
— Tu me dis ça à chaque fois. Et à chaque fois ça la faisait sourire. Tu t'es couché tard ?
— Non, pas vraiment.
— Mouais. Elle l'embrassa. Bon, on prend le petit-déjeuner et on part faire les courses ?
— Ouais vas-y, je prends cinq minutes pour me réveiller et j'arrive.
— Ça marche. Elle déposa un autre baiser sur ses lèvres. Tu piques, tu devrais te raser.
Asael passa sa main sur sa barbe.
— J'y penserais ce week-end, promis.
Lila quitta la chambre, mit la cafetière en route, mit des tartines à griller et de l'eau à bouillir. Elle préparait des œufs à la coque, beurrait les tartines et les transforma en mouillette. Elle servait deux gros mugs de café lorsqu'Asael entra.
— Tu sais à quoi je pensais pendant que je faisais les œufs à la coque ?
— Non mais je ne vais pas tarder à le savoir.
— Sur le retour on pourrait s'arrêter chez les Lagrange pour leur acheter les œufs, les légumes et le lait.
— Ouais, carrément, c'est une bonne idée, je les appelle.
Asael décrocha le téléphone fixe, chercha dans le répertoire "Lagrange". Un instant plus tard, il s'exclama.
- Colette ! Comment allez-vous ? ... Oui, nous allons très bien merci. ... Oui, c'est pour cela que nous sommes là. ... Oui, c'est terrible. Il tournait autour du canapé acquiesçant gravement. Je me demandais Colette, auriez-vous deux douzaines d'œufs à nous vendre ? ... Ah oui, oui, je comprends. ... Une douzaine ? Oui, oui ça sera parfait. ... D'accord. Et des fruits et légumes ? ... Ok et aussi deux litres de lait ? ... Eh bien parfait. ... Oui, je suppose que nous serons là vers treize heures. Ça ira ? ... D'accord Colette, merci beaucoup, à tout de suite.
Il raccrocha le téléphone et se tourna vers Lila le pouce en l'air.
Le jeune couple, dans la cuisine, ouvrait et fermait les placards énumérant les différentes choses dont ils avaient besoin. Alors qu'Asael ouvrait des placards, il posa ses yeux sur le tiroir dans lequel il avait retrouvé leur cannabis.
— Tu ne sais pas ce que j'ai trouvé mercredi ! Il tendait le petit pochon de plastique entre ses doigts.
— Oh ! J'avais complètement zappé !
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Migraine III
HorrorLe couple réussit finalement à s'installer, les troubles des jours derniers sont maintenant derrière eux. Tous va pour le mieux. Enfin presque.