Chapitre 5

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Vers vingt heures, dans la cuisine, le couple s'activait, le beurre chantait autour des côtelettes qui prenaient une couleur brune alors que les dernières maakoudas s'entassaient dans une assiette. Dans le four, la tarte au citron était déjà faite.

Les deux verres de vin se remplirent à nouveau de vin rouge. La table dans le jardin était mise. Un joli napperon blanc la recouvrait. Autour du luminaire qui éclairait le jardin, quelques moucherons valsaient, percutant l'ampoule de temps en temps.

Quel repas ce fut ! L'odeur alléchante de l'agneau embaumait l'air, les galettes de pomme de terre étaient croustillante à l'extérieur et fondante à l'intérieur. Le vin après avoir passé quelques minutes à s'aérer était succulent.

Dans la jeune nuit les éclats de rire des jeunes adultes résonnaient et faisaient fuir quelques voisins sauvages qui s'approchaient un peu trop près d'eux.

Asael emporta les deux assiettes tachées de jus de viande. Le dessert fut servi avec une autre bouteille de vin, du blanc cette fois-ci.

La jeune femme avait les joues empourprée par l'alcool, mais Asael lui, tenait bien. Un léger vent s'était levé et la température avait chuté en conséquence.

La tarte fut vite engloutie et le couple se rabattit vers le salon, entassant la vaisselle dans l'évier au passage.

Lila était avachie sur le canapé quand Asael tira le fameux tiroir à malice. Il secoua le petit sachet de plastique pour attirer l'attention de sa femme.

— Oh yes ! Grave !

Asael s'empara de l'arsenal nécessaire et s'occupa de la préparation du joint. Comme ils l'avaient prévu, dans la chaleur réconfortante d'un feu de cheminée, ils avaient tous deux partagé ce moment d'insouciance à parler de tout et n'importe quoi, ponctuant leurs phrases de rires niais.

Migraine IIIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant