3. Un cours de potions bien mouvementé

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La salle commune des Serpentard était vide quand je me suis enfin décidée à aller me coucher - Hermione avait raison, ce manuel de sortilège était vraiment passionnant - Je me suis dirigée vers les dortoirs des filles quand Pansy Parkinson a surgi...

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La salle commune des Serpentard était vide quand je me suis enfin décidée à aller me coucher - Hermione avait raison, ce manuel de sortilège était vraiment passionnant - Je me suis dirigée vers les dortoirs des filles quand Pansy Parkinson a surgi des escaliers apparemment déterminée à me faire payer le ton glacial que j'avais eu avec elle dans la soirée. Dans la pénombre, je pouvais voir sa petite tête de bouledogue hargneux et ses yeux agressifs avancer vers moi lentement :

- Je savais bien que je te trouverais ici Smith. Les arrogantes dans ton genre, je les mange au petit déjeuner donc je serais toi je sortirais ma baguette, commença-t-elle sur le même ton dédaigneux qu'elle avait utilisé précédemment.

- Alors, ça y est, je t'ai parlé 5 secondes et tu ne peux déjà plus te passer de moi... lui dis-je d'un ton sarcastique. Et baisse d'un ton, je ne m'abaisserai pas à un niveau aussi faible que le tien donc tu peux commencer par me parler normalement, tu sais, comme une personne civilisée.

Elle sortit brusquement sa baguette - sûrement dans l'espoir de me lancer un sortilège bien dégoûtant - mais au même moment, Draco Malfoy apparut à l'entrée qui menait au dortoir des garçons. (apparemment c'est une manie chez eux d'apparaître comme ça, sans un bruit...)

- Je savais bien que j'avais entendu du bruit, dit-il d'une voix endormie. Qu'est ce que vous faîtes là bande de tarées ? La nuit il faut DORMIR !

- Figures toi que j'allais me coucher quand ta copine m'a sautée dessus, Draco. La prochaine fois, attache mieux tes petits chiens, ils pourraient blesser quelqu'un...

- Pardon ?! cria Pansy

- Retourne te coucher Pansy, dit Draco en me fixant du regard.

- Ahah, ça va être ta fête Smith, lança-t-elle en s'éloignant.

Je soutenais le regard de Draco, ce qui avait le don de l'agacer profondément. Je n'avais pas peur des petits merdeux dans son genre.

- Bon, écoute moi bien toi... La prochaine fois que tu oses parler à l'un d'entre nous comme ça, je la laisserai te défigurer, est-ce-que c'est compris ?

- Ah oui c'est vrai, elle est tellement indépendante qu'elle a besoin de ton autorisation pour se défendre... Ne joue pas les durs avec moi, je ne marche pas à la terreur comme les trois petits crétins qui t'entourent jour et nuit comme des gardes du corps.

Le visage de Draco vira au rouge vif. Il tourna les talons et marcha rageusement jusqu'au dortoir des garçons. Après cette nuit de défis et de provocations, Draco, Crabbe, Goyle et Pansy se firent un plaisir de me lancer des regards accusateurs, agressifs ou même de me dire que je "n'étais qu'une traître à mon sang" et une "petite garce prétentieuse". Les jours passèrent, et Pansy finit par m'oublier. Draco ne pouvait pas s'empêcher de me lancer des petits regards méfiants de temps en temps - ce qui était très oppressant - mais ça s'arrêtait là. Un matin du mois d'octobre, je me dirigeais vers la Grande Salle pour prendre mon petit-déjeuner, lorsque j'ai remarqué un attroupement devant la cour de l'école. Les regards étaient tournés vers le ciel. J'ai aperçu Draco - heureusement il était seul, pour une fois -, et je lui ai demandé en lui attrapant le bras :

La disparition de DumbledoreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant