Chapitre 8

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Le trajet passé dans la voiture orange vif fut d'assez courte durée et ils arrivèrent bien vite en vu d'un grand manoir entouré d'une assez dense forêt. Le manoir de style victorien se dressait, fier de ses belles pierres beiges et de son toit couvert d'ardoises couleur vert de gris. Il arborait majestueusement de grandes fenêtres qui laissaient entrer abondamment la lumière du soleil à toutes heures du jour.

Dilys sortit la première de la voiture, maintenant garée entre une voiture verte pomme rayée de rose fushia et une autre entièrement couverte de paillettes réversibles argentées. Elle admira les lieux, ébahis en tournant sur elle même. Elle finit par suivre Kiasmy et Newt jusqu'à un escalier à double volées de marches. Ils montèrent rapidement celle ci et se tinrent devant une imposante porte en bois.

Comme ils ne voulaient pas rester prostrer devant la porte d'entrée, il fallut l'ouvrir. La difficile tâche qu'était d'ouvrir la porte fut tout un combat entre Kiasmy et le trousseau. Il fallut d'abord retrouver le trousseau, elle chercha dans toutes ses poches, en vain. Finalement, ce fut Dilys qui le retrouva dans la chaussure droite de sa tante. Puis l'étape suivante était de trouver la bonne clé entre des dizaines d'autres et les nombreux portes clés licornes. Après un long moment, la dernière épreuve arriva, il fallut insérer la clé dans la serrure. Au bout d'un quinzaine de minutes, d'intense réflection, la porte s'ouvrit enfin.

Les trois entrèrent dans un vaste hall de marbre veiné de rose et surmonté d'un immense lustre en cristal. Entraînés par Kiasmy, ils marchèrent dans un long corridor qui déboucha sur ce qui semblait être un salon. Ses proportions incommensurables portaient à confusion et la pièce ressemblait plus à une salle de bal qu'à autre chose. La pièce était meublée de fauteuils dépareillés se trouvant en face d'un gigantesque écran plat. Celui-ci était allumé bien que personne ne soit en train de le regarder.

Kiasmy invita le frère et la soeur à s'asseoir sur un canapé kaki, puis s'installa dans un fauteuil pourpre en face d'eux.

- Vois voulez sûrement déposer vos affaires dans la chambre, commença Kiasmy sans beaucoup de logique au fait qu'ils s'étaient assis.

Les deux enfants opinèrent du chef.

- C'est la chambre aux coquillages. La deuxième chambre à droite dans le couloir de gauche du troisième étage.

Devant le regard perdu de sa nièce et de son neveu, elle se résigna.

- Lilian va vous y conduire. Lilian ! cria t'elle si fort qu'elle fit presque trembler toute la maison.

Le visage de Dilys se décomposa, passant d'une mine perdue à une grimace horrifiée. C'est qu'elle était contente de revoir son cousin.

Le temps passa lentement, Dilys et Newt ne savant pas où se mettre, Kiasmy criant le nom de son fils une bonne dizaine de fois. Au bout d'un quart d'heure, il apparut enfin sur le seuil du grand salon. Il faut dire que Kiasmy sabot se faire respecter.

Lilian fit quelques pas dans la pièce, visiblement contrarié. Ses yeux bleus glaces lançaient des éclairs derrière la frange de cheveux châtains qui oui tombait sur le visage. Quand il aperçut ses cousins assis tout au bord du canapé, il fit approximativement la même tête que Dilys.

- Qu'est ce qu'elle fait là, elle ? demanda t'il grognon.

- Je me le demande aussi bien que toi ! répondit la concernée.

Kiasmy regarda tour à tour les adolescents et se décida à intervenir. Elle se plaça entre les deux qui se fusillaient du regard et attrapa le sac de Newt qu'elle fourra dans les bras de son fils. Lilian, étonné faillit le laisser tomber par terre.

- Lilian, accompagne tes cousins jusqu'à leur chambre.

Celui ci fit la moue, se retourna et partit vivement en direction des étages. Newt et Dilys se dépêchèrent de prendre leurs bagages restants et se hâtèrent afin de ne pas perdre le brun.

Après un dédale de couloirs tous plus longs les uns que les autres, ils finirent par arriver devant une porte toute blanche. Lilian qui se trouvait devant les deux autres l'ouvrit et rentra dans la chambre, ses cousins sur ses talons.

Ils se debarassèrent de leurs affaires en les balançant sur le lit. Lilian s'apprêta à partir mais jugeant que ses cousins ne savait pas assez qu'ils n'étaient pas les bienvenus, il décida de remuer le couteau dans la plaie.

- Peut être que ma mère à accepté que vous veniez mais sachez que moi non. Il est hors de question que vous mettiez le bazar ici. Vous n'avez pas le droit de faire de bruit non plus parce que on a des choses plus intéressantes à faire que s'occuper de v...

Il se prit alors un coussin dans la figure qui le fit instantanément taire. Il se retourna et trouva l'auteur du jeté d'oreiller qui était nul autre que Dilys.

- Il croit vraiment qu'on l'aime tellement qu'on va venir le déranger ?! Il se fait des films celui là, commença Dilys à l'adresse de son frère.

Elle n'eut pas le temps de continuer, qu'elle se prennait le coussin qui revenait. Il la toucha en plein dans la tête et elle riposta. S'ensuivit alors une mémorable bataille d'oreillers entre le cousin et la cousine.

Newt qui se trouvait dans le no man Land se prenait la moitié des cousins dans la figure. Il finit par aller se mettre à l'abri sous un lit. De sa cachette il pouvait voir les deux autres balancer les coussins avec toute leur force afin d'essayer de blesser l'autre et d'évacuer leur haine.

- Les enfants, c'est l'heure de manger, informa Kiasmy en ouvrant la porte.

Elle resta stupéfaite devant le bazar de la pièce. Plus loin, les deux zigotos qui ne l'avait absolument pas écoutée continuèrent leur bataille. Dilys envoya un coussin que Lilian esquiva en se baissant. Et celui ci finit sa course dans la tête de Kiasmy qui fut tellement étonné qu'elle ne trouva d'autre solution que de sortir de la pièce la bouche grande ouverte.

Au bout de quelques instants, ils finirent par descendre déjeuner, guidés par Lilian. Comme on pouvait s'y attendre, une dispute éclata sur les marches du dernier escalier.Ce séjour ne pouvait s'annoncer mieux.

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Voilà un nouveau chapitre où on rencontre enfin Lilian, personnage extrêmement important.

Nous arrivons bientôt au moment qui va déclencher la plus grosse partie de l'histoire, ça se trouvera au prochain chapitre.

Pourquoi je dis ça ? Bon sinon ça vous à plu ??? ( Question élémentaire mon cher éclair !)

J'ai fait une rime.

Voili voilou, je vous laisse les loulous.

Admirez la deuxième rime.

Goudebaille !!!

Me 😉

Weakness and mourners [En pause pour les vacances]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant