COLD

6.

Ouvrir, fermer, boutonner et déboutonner, lisser les plis inexistants de mon ensemble noir sont des gestes répétitifs qui montrent mon impatience.

cela fait 30minutes que le bal à été ouvert, et j'étais toujours dans mon salon privé, -qui est mon bureau sur place en temps normal-  attendant désespérément Mike, mon garde du corp.

- Le périmètre est sécurisé monsieur.

c'était Mike.

je le remercie vaguement d'un hochement de tête et me décide à enfin sortir.

Ce soir je n'avais pas forcément envie de me mettres à côté de mes confrères et me venter au près d'eux pour toutes les réussites qui dore mon nom et celui de ma famille.

ce soir j'ai juste envie de me détendre, de m'amuser et d'oublier qui je suis.
me mettre à la place d'un simple homme à la fleur de son âge.

La salle de bal était immense, au quatre coins se trouvaient des buffets, plusieurs canapé étaient éparpillé un peu partout et un bar était placé à la droite de la piste.

une odeur d'alcool et de transpiration quoique légère vient emplir mes narines.

de la musique assez forte mais pas trop ringarde est joué par un DJ réputé de la ville, molliester il s'appelle je crois.

je m'avance vers ce dernier, et y prends place.

- un shot s'il vous plaît. dis- je à l'intention du serveur.

j'observe le périmètre comme dirai marc, et je remarque une petite brune perché sur 15 centimètres de talons, danser tant bien que mal tout en me jettant de nerveux coups d'œils.

très rapidement,une bataille de regard commence, et une mine satisfaite s'affiche sur mon visage, je m'approche donc d'elle  pour lui sussurer à l'oreille.

- Si c'est un verre que tu veux il suffit de demander..

elle se retourne rapidement, confuse, un sourire gêné plaqué sur son visage.

- peut-être que c'est  une danse que je veux.

elle s'approche de moi lentement, et lève le bras vers mon visage.

geste que j'anticipe et arrête, je déteste les mains baladeuse.

mis a part les miennes évidemment.

je mets ma main sur le creux de sa taille et l'oriente vers une chaise de libre près de moi même.

- Vodka tonique ? dis- je malicieusement.

*

La soirée se poursuit et je commence vivement à regretter la femme qui s'est permise de me tenir compagnie pour le reste de la soirée.

ce n'est qu'exaspéré que je me retrouve face à un manque de maturité et à une totale incapacité à entretenir une discutions normale et fructueuse, avec une femme qui ne doit pas avoir plus de 15 ans d'âge mentale.

je grimace en me rappelant le blanc dans la conversation lorsque je lui avais demandé.

- Alors mademoiselle, parlez moi de vous.

elle s'est mise à bafouille tels un enfant et je regrette immédiatement ma question.

voyant que cette fille s'attendait à ce que je la prenne dans mon bureau à l'étage dans la minutes qui suivit.