|Chapitre 14 | Tayron

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" On n'aime plus personne dès qu'on aime. "

Proust

Jour 36 - Mardi

De bon matin, les signes de Sheepshead Bay se font entendre. La première chose qui me hante l'esprit, même à cette heure matinal : va t-elle être là aujourd'hui ? Elle m'obsède. Comme je pourrais l'approché ? A l'université ? Impossible. Où alors ? Sa voiture noir, par loin en une fraction de seconde, elle s'enfuit loin de cette endroit, loin de moi. Je ne sais rien d'elle. Mais dans ma parfaite illusions elle est magnifique et indispensable à mon monde. De quel couleur sont ses yeux ? Encore dans le métro, son visage apparaît entre les lignes. Au dessus de nous, Manhattan défile et s'élève dans le bruit joyeux de la ville de verre. En sortant des souterrains, la lumière ne me parviens qu'a penne entre les nuages noirs. Les écouteurs dans les oreilles, carnet de dessins à la main, je parcours les allées de l'université. Mais aujourd'hui, la place du font n'est pas vide. On dessine toute la mâtiné, le temps s'écart, je la regarde. Elle est... magnifique. Même en noir et blanc, son coucher de soleil est plus coloré que le ciel dehors. 

Le clapotis de la pluie sur les vitres brisent le silence de la pièce. Un regard c'est créé entre les lignes de ma feuille. Quand mes chères camardes préfèrent dessiné pour leur instagram et leur ego avide de like, je ne veux que ses yeux dans les miens. Tel la Joconde, mon dessin me fixe de tout mon être. Des voix dérobent mes pensées pour les effacer. Des mots lâchés à la volé, quand les siens se font muet. Il ne faudrait pas la couronner d'une auréole d'ange mais d'une couronne de fleurs pour que qu'elle ressemble à Frida, elle est la reine dans un monde ou mes pensées peuvent exister. Où disparaîtra tu après tout sa ? Où ira tu après la sonnerie ? Où se sont perdu tes pensés ? Pourquoi les miennes ne se rapprochent que de toi ? Regarde moi...

Putain ! Pourquoi tu m'obsède ? Je ne te connais pas ! Je désir chacun de tes pas dans les miens. Tout ton mystère m'attire et me consume. J'aimerais m'approcher assez de toi pour te prendre dans mes bras. Tu n'es qu'une fille de plus dans le paysage mais je n'arrive pas a te sortir de ma tête. Je veux entendre ta voix, goûter tes lèvres avec une fougue sans nom. Je t'en pris, ne me fuis pas... Reste avec moi. Tu cours dans mes pensées chaque seconde. 

Le bruit strident de la sonnerie retentis suivit du brouhaha qui le recouvre rapidement. Tout le monde sort de la salle en prenant bien soin de ne pas passé à moins de 5 mètres d'elle. Je prend mes affaires et arpente les couloirs vers la sorti recouvert d'un filme de neige. Dans les rues, les enfants s'émerveillent en regardant le ciel cracher des flocons. Les couleur de noël recouvrent les rues. Je retrouve mon groupe d'amis au Caffe Reggio pas loin de l'université. Chacun sa boisson, chacun son plat. La conversation tourne autour de la nouvel coupe de cheveux affreuse de la prof de politique intérieur de Luke et Soon. Et puis viens sur la table le sujet de la conférence de vendredi avec Kenz et Mira Anderson, c'est l'événement le plus attendu juste avant les vacances. 

- C'est l'après midi ? Demande Soon

- Ouais, sa commence à 13h30 je crois, répond Davina. 

- J'y vais à 13h pour avoir des places, je vous en garde si vous voulait.

Vendredi soir désignera le début des vacances et mon attente de la revoir. On s'imagine le réveillon de noël avec notre famille, le nouvel an ensemble sur Time Square, les soirée U.P du centre, les lendemain de soirée où on se remémore les anecdotes de la veille. On repart vers la Geny en se chamaillant gentiment. Luke et Soon partent ensemble en section géopolitique et Seth et Davina partent en section histoire. Quant à moi, je pars de l'autre coté à la Tisch School Of The Arts. Pour un fois les couloirs sont vide, les ateliers de peinture sont tacheté du sol eu plafond, les chevalets trônent par dizaines dans chaque salles. Les murs du bâtiment sont recouvert de feuilles, de toiles et autre choses finement décorer par les élèves. Une statue d'une ange sert de point de ralliement dans le halle d'entré. Même en passant des heure ici, on ne peut pas tout voir de cette endroit. Je rejoint ma classe qui ne m'a jamais paru aussi calme. Je m'installe sur le tabouret devant ma feuille tendu à la verticale. Je mets mon casque, lance ma playlist et dessine. Trait par trait, je noirci la feuille d'un ton décidé Des bras, des os et des pansements apparaissent petit à petit. Les quelques traits d'une chevelure étouffante termine le tout. Je me recule et regarde le résultat. Je viens d'abattre un travaille monstre sans même m'en rendre compte.

Sans plus tardé je le décroche pour remettre une nouvel feuille et ne m'arrête pas dans une si bonne lancé et continu sur un nouveau dessin alors que l'autre repose au sol comme un vulgaire chiffons

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Sans plus tardé je le décroche pour remettre une nouvel feuille et ne m'arrête pas dans une si bonne lancé et continu sur un nouveau dessin alors que l'autre repose au sol comme un vulgaire chiffons.  Quelque chose grince à côté de moi. Un coup d'œil me suffi pour voir une paire de jambe installées sur le tabouret d'à côté. C'est elle... Je ne savais pas qu'elle venait si tôt avant de reprendre les cours. Je n'ose mas dire quoi que se soit. Je voudrais tellement lui parler mais rien ne sort. Je n'ai qu'un seul autre moyen de communication : le dessin. J'extirpe mon carnet de mon sac, tourne les pages à une vitesse effréné alors qu'elle commence à peindre. De mes derniers dessin, j'ai l'impression que son visage revient à chaque fois. J'arrache le dernier dessin d'elle, et inscris une phrase en bas de la page : " Ne craignez pas d'atteindre la perfection vous n'y arriverez jamais... mais n'a pas besoin de sa pour savoir que tu es belle ". Je plis la feuille en deux, la signe sur le dessus de mon nom d'une calligraphie qu'on pourrait juger d'ancienne, et la glisse discrètement dans son sac. J'ai peu être signé mon arrêt de mort ou le début de la résolution d'un mystère.

Les mots de ton SilenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant