|Chapitre 22 | Soon

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" Mon miroir est mon meilleur ami, car lorsque je pleure, il ne rit jamais. "

Charlie Chaplin 

Jour 39 - Vendredi

- Ça va ? lui demandais je inquiet de son état 

Elle me répond par un simple geste de la tête positive, même si je doute grandement qu'elle aille bien si elle pleure dans des escaliers entre deux ruelles flippante en plein milieu de la nuit. Je l'examine du regarde, de son visage que je n'avais jamais vu d'aussi près, le moindre centimètre de peau que je peux voir, ses mains crispées au possible, ses larmes qui disparaissent au creux de son coup, sous ses vêtements... Mais plus mon regard décent, plus je sens quelque chose ne va pas, comme si le décor était faux. Son ventre... voilà le problème, un tache de sang y trône en toute impunité. Je m'avance vers elle jusqu'à m'asseoir en face d'elle. Paume tourné vers elle, j'approche mes main de son t-shirt. Lorsqu'elle voit vers où mon regard converge, elle regarde et y dépose ses mains dans la seconde. J'attrape mon téléphone pour appeler les urgences, mais m'arrête en empoignant ma main suivie de très près d'un regard paniqué.

Au loin, on entend des voix crier son nom accompagné de pas rapide. 

- Jupiter !!!

Mais, c'est la voix de Davina. Qu'es ce qu'elle fait là ? Et surtout a crié son nom en plein milieu de la nuit ? Sa silhouette se dessine en haut des escaliers suivis par Seth. Tout les deux s'approche de Jupiter.

- J'appelle mon père, occupé vous d'elle en attendant, dis Seth d'un ton très sérieux que je n'avais pas vu depuis longtemps.

Davina lui prend la main plus pour se rassurer elle même que pour rassurer Jupiter qui semble impassible. Davina et Seth semble plus proche de Jupiter plus que de m'importe qui. Totalement perdu, je reste en spectateur des événements : une ambulance arrive et tout s'accélère, par je ne sais trop quel moyen j'arrive a l'hôpital.

- Va falloir m'expliquer... dis-je peux certain de réellement vouloir entendre la réponse.

On sort dehors, dans le froid, alors qu'il fait toujours nuit noir. Seth prend la parle, mais ce que j'entend me perturbe plus que je ne le voudrais. Tout ce temps où j'entendais des rumeurs en tout genre à son propos, j'avais désormais la vérité entre les mains, mais elle était bien plus sombre que je ne voulais le croire. Elle aussi était une Anderson, mais on l'avait fait disparaître, elle ne parle pas pour et pour une bonne raison, elle reste seul pour ne peut que la vérité se propage, elle ne veut pas mourir une deuxième fois... Alors que la personne que j'aime le plus au monde la déteste, pour une raison qui m'échappe, je devenais moi aussi plus proche d'elle. Sa vie était un enfer, et pour que cette enfer ne persiste pas, elle a du gardé un pied dedans. Et tout ce sang que j'avais vu était l'une de ses cicatrices qui c'était rouverte. 

Un mythe venait de s'effondré sous le poids du passé. Mais d'après ce que j'avais compris, elle voulais s'attaquer à ses parents, leur montre le poids de la justice. Pensant que ses soins était terminés, on remonte la voir. La pièce est simplement vide. Une infirmière nous informe qu'elle est déjà partie avec quelqu'un. Seth semble dépassé et abattu. 

- Soon, rentre chez toi, on se voit demain... dit-il 

Bien obligé de partir je retourne au Penrose pour reprendre ma voiture. Je m'installe sur le siège, et commence a conduire. Je me veux pas rentré chez moi, encore trop chambouler. J'envois un message à Luke.

De : Moi         A : 00h36

Je peux venir chez toi j'ai pas envie de rentré

De : Luke 😘         00h36

J'attendais que sa que tu me demande ( mes parents sont pas là ) viens vite

Je souris a son massage et m'empresse de prendre la route de Brooklyn. Je lui envois un message a peine arrivé devant chez lui. Il ouvre la porte en trombe et me saute dans les bras. J'aimerais que ce moment dure plus longtemps. On reste proche, les doigts enlacés, à monté les escaliers jusqu'à sa chambre. J'ai fait ce trajet tellement de fois dans ma vie, mais cette fois, a une autre saveur. La porte refermé derrière moi, on s'allonge sur son lit, l'un contre l'autre, ma tête contre son torse, sa main me caressant doucement les cheveux, nos regards qui ne se lâche pas...

- Tu va faire quoi pendant les vacances ? lui demandais-je sans détaché son regard.

-  Je compte bien passé tout mon temps avec toi, me dit-il, des étoiles dans les yeux et son air attendrit. 

Ma main décent dans son cou, je rapproche son visage du mien et l'embrasse tendrement. Il entour ses bras autour de moi pour ne plus me lâcher. Nos lèvres ne se détache plus, nos corps font plus que se frôler, tout semble plus sauvage et sensuel. Enivrer dans son parfum,  nos corps qui fusion dans le plus charnel des mouvements, nos regards qui ne crient que du désir, et des chuchotements entre deux soupirs.

Les mots de ton SilenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant