La fille du Peredhel (Tome 3)

Chapitre 11: course poursuite

Nous avions quitter la ville d'Ilsda depuis quelques minutes seulement quand des bruit de sabot commencèrent à raisonner derrière nous. Je tournai doucement la tête pour voir où étaient nos poursuivant exactement par rapport à nous mais je ne vis rien à travers l'ombre de la nuit. Pourtant les bruits de sabot résonnèrent toujours plus fort et toujours plus proche. Comme ça je dirai qu'une vingtaine de personne étaient sur nos trousses. Je me concentrai et étendis mon esprit autour de moi pour savoir où est ce qu'ils étaient. Je finis par les atteindre. Et on avait moins d'un miles d'avance sur eux. Je fis par de cette information aux autres.

- Je peux les ralentir. commença Ninaï

- Il en ai hors de question! Vous ne vous sacrifierez pas, on trouvera un autre moyen le moment venu. Pour l'instant avançons un maximum avant qu'il nous rejoignes. Je les surveillerai du mieux que je le pourrai.

Plus aucun mot ne furent échanger durant un long moment. A chaque fois que nos poursuivant s'arrêtait pour faire une pause, on en faisait une rapide aussi pour laisser le chevaux se reposer sans perdre trop d'avance.

Au bout de seulement trois jours, nous atteignîmes les montagnes qui nous séparait de la terre du milieu. Mais à ce moment nous dûmes ralentir notre vitesse pour éviter qu'un accident arrive. Il suffisait d'un seul faux pour que nos montures tombent dans l'immense faille qui s'étendait à notre gauche. Mais les elfes du roi Drays ne semblèrent pas du même avis que nous car eux ne ralentir pas leur course à ce moment. Si bien que bientôt nous pûmes voir les premiers cavaliers galoper droit sur nous. Le remarquant, je stoppai ma monture contre le mur, laissant les autres passer devant moi. Je fermai dorénavant la marche, suivant Legolas. Mais lorsqu'ils furent à moins de cinquante pieds (environ 15m) de nous, je me stoppai au milieu du passage.

- Elerya! cria Legolas. Mais qu'est ce que tu fais.

Les gardes s'arrêtèrent aussi, surpris par mon mouvement.

- Vous n'irez pas plus loin!

Tous éclatèrent de rire, ne me prenant pas au sérieux.

- Et pourquoi crois-tu que nous allons t'obéir gamine?! se moqua le premier qui semblait être leur chef.

- Parce que vous n'êtes dorénavant plus sur vos terres et qu'ici vous ne faites plus la loi.

- Mais toi non plus il me semble.

La colère monta. Ils ne passeront pas! Si il le fallait j'y laisserai ma vie mais je ne les laisserai pénétrer dans les landes de le Terre du Milieu. Une voix résonna. Une voix de femme, claire et menaçante. Je fermai les yeux. Elle avait finalement répondu à mon appel.

- Vous allez laisser ces elfes repartir dans leur royaume!

Je les rouvris ensuite pour contempler la dame qui se dressait devant nous. La lumière qu'elle dégageait était si puissante qu'elle semblait être nimbait par clarté des étoiles. De long cheveux dort dévalait le long de son dos et une couronne de fleurs pâles était posé sur le sommet de sa tête. Elle portait une longue robe blanche, cousue avec du fil d'argent. Les soldats semblèrent intimidé par sa présence. Et même mon fils qui semblait s'être endormi était à présent parfaitement réveillé et une lueur d'admiration mêlée de crainte brillait dans ses yeux.

- Avez vous entendu ce que je viens de vous dira?!

- Nous avons reçu des ordres!

- Je me fous de vos ordres! rugit-elle d'une voix sombre et très grave pour une femme.

Les chevaux des hommes du roi reculèrent, effrayés par la colère divine de cette personne. Et sans que leur cavalier puisse faire quoi que ce soit, ils firent demi-tour et repartir au pas et les hommes dessus avait beau tirer leur reine dans tous les sens et les martelés de coup de sabot, ils ne bronchèrent pas. Au bout d'un moment, il se mirent à ruer et à se cabrer éjectant les gardes de leur dos. Certains tombèrent dans le gouffre en poussant un dernier cri avant de se briser contre la roche. D'autres furent juste désarçonné avant de s'enfuir en courant. Quand tous furent partis la dame se tourna vers nous.

- Merci. lui soufflai-je

- Tu as bien fait de m'appeler mais fait attention à toi, cette tâche te demande énormément d'énergie et encore plus quand je suis en Valinor ce qui était le cas. Prince Legolas, veillez sur elle quelque temps, il faut qu'elle récupère de cette exercice.

Sur ces mots elle commença à disparaître. C'était comme d'habitude, elle apparaissait faisait ce qu'elle avait à faire et disparaissait au bout de seulement quelques minutes, sans un mot, sans un câlin. Je n'avais pas réellement de vrai mère sur ce point là. Ma tête me tourna légèrement mais je n'en pris pas compte et m'écriai-je:

- On y retourne il nous faut atteindre Mirkwood au plus vite.

On repartit donc au pas. Le lendemain, nous terminâmes enfin la traversée de la chaîne de montagne. Il nous fallut encore cinq jours avant d'atteindre la lisière et la forêt de Mirkwood. La fatigue envahissait mes membres et mes paupières manquèrent de se fermer toute seule. Laissant ma tête se faire balloter au rythme des pas d'Aria, je regardai cet endroit dorénavant si familier . Ninaï contemplait la barrière d'arbres verts d'un air émerveillé. On continua à s'enfoncer dans la forêt jusqu'à atteindre les portes du château du Seigneur Trandhuil. Les gardes nous regardèrent surpris de nous voir revenir accompagné de deux autres personnes. Pour autant ils ne firent aucun commentaire et l'un d'entre eux courut même prévenir le Roi de notre retour. Seulement, je ne me sentais pas la force d'accepter une entrevue avec lui afin de lui raconter notre voyage. Mais je savais pertinemment qu'on ne m'en laisserait pas le choix. De plus, avant de pouvoir me reposer, je voulais être sûr que Ninaï soit loger et m'assurer que mon fils aille bien. Il avait passé près des trois quarts du voyage à dormir sur l'épaule de Legolas ou de l'ex-reine. Dans son sommeil, il poussai des gémissements à en déchirer le cœur et se réveillai parfois brusquement, dans un sursaut en criant de peur. Je ne savais pas ce que le roi Drays lui avait fait mais je le maudissais. En plus de cela, il était extrêmement maigre et de nombreuses cicatrices barraient sa peau à de multiples endroits.

Il nous fallut mettre pied à terre. Je me retins un long moment à Aria qui, remarquant que quelque chose n'allait pas avec moi, poussa Legolas du museau pour qu'il vienne m'aider tandis que Ninaï s'occupait d'aider l'ancien prisonnier. Il m'aida à me décoller de la jument puis il passa son bras gauche sous mes genoux et l'autre dans mon dos, me portant contre lui.

- Je peux marcher. lui murmurai-je

- Ne dit pas de bêtise. Tu as usé trop d'énergie tu dois tu reposer!

On se dirigea tous vers la salle du trône. Le Sinda me reposa au sol quand nous arrivâmes devant son père mais me rester malgré tout près de moi pour me retenir si la fatigue voudrait me jouer mauvais tour.

OoO

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Merci d'être là, je vous aime petits elfes des bois ❤️xxx🖤 ;p