Chapitre 6 : Do you want a date ?

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Une semaine venait de passer et depuis le premier shooting, le groupe était retourner deux fois à l'agence. La première pour voir les photos affichées sur les murs de la salle 1. Photos qui avaient attirées les regards des collaborateurs curieux qui ne faisaient pas partie du projet. Le deuxième rendez-vous était un autre shooting, avec Mickey et de nouvelles tenues. Lorsqu'ils étaient arrivés, l'ambiance survoltée leur confirma que les contrats en cours de préparation ne tarderaient pas à être rendu et le repaire semblait être animé d'une énergie nouvelle. Ils n'avaient pas réussi à aller jusqu'aux bureaux de l'agence, trop bloquer par l'équipe de la marque qui ne leur laissait pas cinq minutes de repos. Nick et Dixie n'avaient pas suivi et étrangement, cela perturba Tony, habituer à voir le châtain faire l'idiot pour le détendre pendant le shooting. Ce jour-là, ce fut donc Tayler qui se changea de le détendre et, même si Nick lui manquait, cela fonctionna. Ils ne croisèrent pas Maé, absente pour cause de shooting de l'autre côté de la ville. La jeune femme avait cependant chargé Luke de s'occuper du groupe et surtout de surveillé Mickey, qui malgré son professionnalisme montrait parfois quelques idées légèrement trop excentriques.

Depuis leur discussion les deux frères ne se quittaient pas des yeux, attendant lequel des deux franchirait la ligne en premier. Aux yeux d'Ondreaz, son cadet avait de grande chance, mais sa peur d'être rejeter, le forçait à reculer d'un pas à chaque fois qu'il en faisait un, lui faisant faire du surplace. Leurs regards complices, et leurs allusions étranges, commencèrent même à alerter les membres de la maison et très vite chacun alla de sa théorie. Ceci provoqua une quantité incroyable de rumeurs qui leur parvint à l'allure d'un train lancer à grande vitesse sur les rails. Si l'aîné en rigolait, Tony lui commençait à se sentir légèrement agacer. Oui, il n'avait pas été tellement discret sur ses tentatives et oui, les regards appuyés de son frère, n'aidaient pas, mais cela ne regardait personne. Sous les regards d'Ondreaz, le cadet tenta plusieurs rapprochements qui ne furent nullement rejeté, pourtant le plus jeune finissait toujours pas fuir.

Une semaine et tous les deux étaient toujours au point mort. Cela les rendait quelque peu amorphe et allongés chacun sur leurs lits, ils fixaient le plafond de leur chambre en soufflant. Ils n'avaient pas quitté la pièce depuis leur réveil, la preuve était qu'ils étaient encore en pyjama. Les rideaux n'avaient pas été ouverts et alors qu'en bas la musique battait son plein et que les voix des autres se faisaient entendre, ils restèrent dans le silence pendant plusieurs heures, avant de finalement en être sorti par l'entrée d'Addison. Celle-ci entra, se figea, puis fini par aller ouvrir les rideaux, faisant grogner les deux ourses dans leurs lits. La jeune femme esquissa un sourire amusé, avant de se jeter sur le lit de Tony, lequel releva à peine la tête en fronçant les sourcils. Addison faisait partie de ces personnes toujours de bonne humeur, si bien qu'elle amenait le sourire avec elle partout où elle passait.

- Bon, vous ne comptez quand-même pas rester ici toute la journée enfermé, si ?

- Si ! Grogna Ondreaz, la tête dans son coussin.

- Sérieusement les gars, qu'est-ce qu'il y a ? Dites tout à tata Addi !

Tony fronça les sourcils en la regardant avant de se frotter le visage. Et puis, il finit par parler, comme pousser par une force magique et les mots sortirent de sa bouche comme si un barrage se fissurait. Addison écouta attentivement, hochant la tête de temps en temps, les yeux plissés. Elle ne porta aucun jugement sur ce qu'elle entendait, préférant trouver une solution pour sortir son meilleur ami de tout ça.

- Tony, tu sais que peu importe ce que tu feras on sera là pour te soutenir, tout comme ton frère. Donc, même si tu dois mettre des mois, laisse faire les choses, ne précipite pas ce qui est déjà en route tu risquerais de tout gâcher. En revanche, je suis en accord avec Ondre sur le fait d'arrêter, quelque instant, d'écouter ta tête.

Los Angeles - OndreazOù les histoires vivent. Découvrez maintenant