Chapitre 20 : Le début de la fin

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S'engagea alors un combat intense, mêlant pouvoir et force physique. Aucun des deux côtés ne semblait vouloir abandonner et la lutte était épuisante. Des objets volaient dans tous les sens et nous ne savions plus vraiment où regarder...
Tandis que je tentais de repousser un de mes adversaires, Camille me cria :
- Attention Luna !!! Derrière toi !
Je me retournais précipitamment et découvris Louise, elle se tenait à environ cinq mètres de moi. Elle lança son couteau de toutes ses forces forces dans ma direction.
C'était trop tard. Je n'avais pas le temps de l'arrêter. Par réflexe je mis mon bras en « protection » devant mon visage. Je fermais les yeux, pour la dernière fois pensais-je et attendis. Mais... rien.
Je rouvris mes yeux, lentement.
- Noonnnn !!!!! Hurlais-je.
Martin s'était jeté devant moi. Il avait reçu le couteau. À ma place !!! Il... il s'était sacrifié pour moi... J'avais les larmes aux bords des yeux. Pourquoi avait-il fait cela ?! Pourquoi moi ?! J'étais agenouillée à côté de lui, et pleurais. Il tourna sa tête vers moi.
- Luna, finis ce que... nous avons commencé. Ne t'apitoies pas sur mon... sort. Je t'ai sauvé... car tu le mérite amplement...C'en est fini... pour moi, mais combat en mon honneur...
Il me regarda une dernière fois et ferma les yeux. Tout son corps se détendit. Il était... mort... Devant moi et je n'avais rien pu faire. J'étais convaincue d'une chose. Je m'étais faite une très, très mauvaise impression de lui. Il n'était pas si méchant et mauvais que je le pensais...
Il était mort pour moi, je ferais tout mon possible pour le venger, et venger tout ceux morts pour... rien.
Je tournais la tête et regardais Camille. Elle avait assistée à la scène et était aussi bouleversée que moi. Des larmes coulaient le long de ses joues. Pauline et Aïssatou n'était pas au courant. Elles se défendaient bien contre leurs multiples assaillants.
Camille me cria alors :
- Luna, att...
- La ferme !!! Hurla une voix.
Mon amie fut projetée au sol.
- Nora ?! Mais... tu... balbutiais-je.
Elle me regarda le regard vide... Contrôlée. Elle ne le faisait pas de son plein grée.
- Bien essayé. Dis-je.
Je fis volte-face et d'un vif geste de la main projetais Tom, qui traversa le réfectoire avant de percuter le mur du fond. Le choc le laissa inconscient. Nora repris ses esprits et me regarda l'air de dire « qu'est-ce ce qui se passe ? »
Camille se releva tant bien que mal. Je sentais le regard de Louise posé sur moi. Je la regardais dans les yeux. Elle était folle de rage.
- Qu'as-tu fais à mon fils ?! S'emporta-t-elle.
- Ce n'est qu'un avertissement. Dis-je.
Je n'étais pas sûre de ce que je faisais... je ne savais même pas que j'en étais capable. Je pris une grande inspiration pour me calmer et me donner du courage.
Je sentis une force nouvelle m'envahir. Je me relevais, toujours agenouillée auprès du corps de Martin.
- Un conseil, dis-je calmement. Ne touches pas à mes amies.
Sans doute sous le coup de la colère, je sentais mon pouvoir... « bouillonner » en moi.
- Assez ! Hurlais-je.
Il y eu une sorte de choc sourd. Et tous furent plaqués au sol.
- Ça suffit Louise. Dis-je dans un quasi murmure.
- Tu... tu crois que... que tu me fais peur. Me répondit-elle.
Plus personne n'osait bouger. Mes amies me rejoignirent. Je leur fis signe de ne pas s'approcher. Je sentais dans la voix de Louise une légère hésitation, une appréhension...
Je sentis alors quelque chose de froid contre ma gorge. Gabriel apparut derrière moi. Un couteau contre ma jugulaire.
- N'essayes même pas.
Je n'eus même pas besoin de le regarder, il fut projeté derrière moi. Dans sa chute, le couteau me trancha le cou, sur une dizaine de centimètres. C'était douloureux.
- Ce n'est peut-être pas moi qui te fait peur mais... mon pouvoir... si.
Elle me dévisagea.
Je tendis une main un peu tremblante dans sa direction.
- Tu... tu ne serais pas capable... de... de faire cela. Tu es trop faible... ton pouvoir n'est pas puissant... tu as peur de moi... tu es faible !!!
- Ne l'écoutes pas, me lança Pauline.
- Ou c'est toi qui est trop lâche pour terminer ce combat. Et c'est toi... et pas moi qui ai peur.
Ma main avait cessée de trembler et je sentais une étrange sensation de chaleur parcourir mon bras, comme si ce dernier allais exploser.
Louise fut soudainement projetée en arrière, si violemment qu'elle traversa le mur. Épuisée par toute cette énergie, je vacillais, mes jambes se dérobèrent sous mon poids. Je m'écroulais, ma tête cogna sur le sol.
J'eus simplement le temps de voir mes amies se précipiter vers moi, puis je fermi les yeux, et sombrait, dans le noir, inconsciente.
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Merci d'avoir lu ce chapitre. S'il vous a plu, dites le moi en commentaire. Je suis vraiment désolée du temps qu'il a mis à sortir, veuillez m'en excuser...
À la prochaine !!!

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