Magical Dance

Les Idées De Penny

Ou Comment Un Griffondor Se Met Dans Le Pétrin

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La journée de ce dimanche se passe plutôt bien. Je me suis baigné dans le lac et j'ai bronzé sur la sable. Le repas du midi est plus léger et plus simple. C'est un grand buffet et chacun se sert comme il veut.

Le soir arrive rapidement. Je prends une douche rapidement, le sel et le sable colle à ma peau, et je m'habille avec un pantalon de lin bleu marine et un polo blanc. Rien de plus simple.

Neil Kellerman est au même endroit qu'hier et me donne un clin d'œil quand j'entre. Depuis l'altercation d'hier soir, je le vois autrement et je sens mes joues s'échauffer. Je lui fait un signe de tête et rejoins à nouveau la table 7.
Madame Pressman est toujours aussi bavarde et je m'ennuie ferme.
Le dessert arrive - des tartes au citron meringué - et une phrase pique ma curiosité.

- « Toute la troupe ne danse que le samedi. Le reste du temps, seulement Monsieur Prince et sa partenaire font un show. Les autres dansent avec les clients. »

Je fronce les sourcils :

- « Excusez moi, Monsieur Prince ? »

-« Oui, celui qui est blond, à la limite du blanc. Il était là hier. C'est celui qui est professeur. Il danse toujours à part avec cette brune, euh Ronny, non Panny ? »

Je souffle :

- « Penny. »

Elle hoche la tête :

- « Oui, c'est cela. »

Puis elle se détourne de moi et ce concentre sur le couple Schumacher.

Comme hier, les musiciens sortent de la scène. On baisse un peu la lumière et une musique plus enflammée démarre.

Je passe une main dans mes cheveux. Le spectacle est fini et Malfoy danse une valse avec ma voisine de table, un peu plus loin.

Je soupire. Il n'a pas lancé un regard vers moi. Comme si je n'existais pas. Ce qui est peut être le cas pour lui. Qu'est ce que tu peux être bête Harry quand tu le veux. Évidemment, qu'est ce qu'il faut que je m'imagine.

Je sors du restaurant et me dirige vers l'arrière du bâtiment. J'ai besoin de respirer et personne ne vient jamais ici. C'est un bon endroit.

Je regarde les étoiles, ça devient une habitude, et me retourne lorsque j'entends des bruits étouffés venant du porte entre baillée. Je m'avance et la pousse.

Je découvre une cuisine. Plus je me rapproche et plus les bruits deviennent net pour devenir des sanglots.
Au fond, je trouve une silhouette dans un tissu rouge carmin. Et quand j'arrive à sa hauteur, je l'a reconnaît.

Penny.

- « Va t'en. »

Je froncé les sourcils et elle répète :

- « Va t'en. S'il te plaît. »

- « Non. Je suis désolé pour toi mais, malheureusement, ce n'est pas vraiment mon genre de laisser les demoiselles en détresse seule. »

Elle lâche un petit rire, un peu aigre mais c'est yeux s'illuminent légèrement.

- « Demoiselle en détresse ? On ne m'avait pas dit ça depuis... Et bien jamais. »

C'est à mon tour de rire et je m'assois à côté d'elle, mon dos collé au mur.

- « Tu t'appelle comment ? »

Je le sais déjà mais je veux démarrer une conversation plus légère.

- « Pénélope. Mais appelle moi Penny. Et toi ? »