The Time Of My Life

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Bonjour !

Désolée pour ce retard mais étant en vacances, j'ai été très occupé et j'ai surtout eu peu d'inspirations. Mais voilà le dernier chapitre ! J'espère qu'il vous plaira. En tout cas, merci de m'avoir suivi, je pense peut-être faire de petits bonus plus tard. Donc à une prochaine pour une nouvelle histoire et surtout, merci ! ❤️

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Il me prend la main et fusille du regard le couple des Schumacher.
Je me lève en pleine incompréhension et il se retourne à la dernière minute, en crachant qu'on ne me met pas dans un coin. Je me sens rougir instantanément. Ça ne lui ressemble tellement pas.

Il n'attend pas de réponse et m'entraîne vers la scène par le bras, me lançant de temps en temps un coup d'œil langoureux. Je sens mes joues s'échauffer.
Qu'est ce qui lui prend et surtout, qu'est qu'il fait la ?
Il ne me laisse pas le temps aux questions et continue dans sa lancée.

Je me prends un peu les pieds dans la première marche et il me rattrape par la taille d'un mouvement souple avant que je tombe. Je me sens comme une adolescente en mal d'amour et je n'aime vraiment pas ça.
On finit enfin par rejoindre les coulisses.

J'ouvre finalement la bouche pour enfin savoir ce qui se passe quand sa main impérieuse se pose sur ma bouche.

- « Ne t'inquiète pas. Ca va bien se passer. »

Ce qui ne me rassure absolument pas.
Il plonge ses yeux dans les miens. Et ce que j'y vois met un peu plus le doute en moi.
De la tendresse. De l'espoir. De la douceur. Un soupson d'euffori. Une légere joie et surtout, surtout, ce que je crois déceler au fond de l'iris, ce petit quelque chose que je ressens moi même et qui me remut tout à fait.

L'affection. Et j'ai beau savoir que c'est un Serpentard, doué en ruse et maître en Occlumencie, je veux espérer. J'aime peut-être me faire du mal. Mais je pense que dès qu'on commence à aimer, dès qu'on donne son coeur, il y a cette possiblité. La possibilité de le retrouver en miettes, la possibilité de connaître la douleur d'un amour à sens unique. C'est la vie. La vie est difficile, la vie est une épreuve. Mais la vie est aussi un jeu. On avance nos pions, sans savoir si ça marchera. Et quand ça marche, qu'on a fait le bon pari, c'est merveilleux.
La vie vaut le coup d'être vécu.
On espère, ou pas.
Mais on sait au fond de nous.
On voit.
On ressens.

Le contact se termine et il se retourne vers sa troupe de danseurs. Mon coeur se serre. J'ai l'impression d'être abandonné. Et c'est sûrement le cas. J'ai peut-être fait le mauvais pari. Et Draco Malefoy va se faire un plaisir de m'enfoncer un peu plus.
Je me rembrunis aussitôt. Nous sommes tous dans le silence.
Les danseurs semblent voir quelque chose dans les yeux de Draco puisqu'ils hochent la tête, un fin sourire aux lèvre.
Le garçon aux pastèques, Pablo, s'approche de moi.

- « Je suis content de te revoir. Vous allez faire un carton ce soir. »

Un carton ?

- « De quoi tu parl... »

Je n'ai pas le temps de lui répondre que les premiers accords de The Time Of My Life commencent et que tous les danseurs rejoignent les clients dans la salle. Je reste bouche-bée, plein d'incompréhention et d'apréhension.
Draco me prend la main et m'entraîne sur la piste. Il me chuchote de faire comme au théâtre et m'attrape fermement la taille.
Nous sommes seuls sur la piste éclairée. Mes yeux plantés dans les siens. Il ne veut quand même pas que je danse ?
Il amorce le premier pas, ses yeux me demandant de le suivre.
J'avance mon pied droit vers lui, me recule et c'est à son tour avec son gauche. Je vois qu'il est soulagé et un grand sourire illumine son visage. Par Merlin, qu'est ce qu'il est beau...
On évolue sur la piste sur le rythme de la musique, juste lui et moi, juste nos deux corps se mouvant l'un contre l'autre.
Le vert émeraude contre le gris orage.
On dit que les opposés s'attirent. Ce soir, cette phrase ne peut pas être plus vrai. On s'attire. On se repousse. Tels des aimants.
En dehors de la musique, la salle est silencieuse. La lumière n'est que pour nous. Du coin de l'oeil, je vois quelques couples danser avec la troupe et surtout, Neil Kellerman, les bras croisés et une mine furieuse au fond de la salle. Draco suit mon regard et un sourire fier orne aussitôt ses lévres. L'homme a du le voir, tourne les talons et arrache presque la porte battante quand il sort de la salle.
Mon Serpentard se tourne vers moi et on se sourit tendrement.
De plus en plus de couples se mettent à danser et on tournoit sur le parquet, les pieds volant presque.

Draco me lâche, me fait un baise main, saute de la scène. Il fait un tour sur lui même, hoche la tête et me tend les mains. Je ris légèrement et m'élance. C'est le porté. Je ne l'ai jamais réussi mais je me sens aussi léger et libre que l'air. Je saute à mon tour de la piste et il me attrape au vol, par la taille. Je tiens quelques secondes, les bras et les jambes tendus, le regard au loin puis il me pose à terre. Je me sens tellement libre, sans doute, sans stress. Je profite juste.

- « C'était parfait. Tu es parfait. »

Je rougis et lui chuchote un petit merci. Il me sourit tendrement et reprend ma main, et on tourne, tourne, tourne... On fait le tour de la salle, de plus en plus vite et j'éclate de rire.
J'aimerai pouvoir ressentir l'ivresse d'être dans ses bras tout les jours. Toute ma vie. Chaque seconde, chaque minute, chaque heure.
Par Merlin, est-ce que je suis si amoureux de lui ?

Les derniers accords se jouent. Il m'attrappe fermement la taille, me colle à lui et m'embrasse profondement.
Ses lèvres se mouvent contre les miennes, fermement, presque désespérer.
Et un feu d'artifice explose dans mon estomac et dans mon coeur.

Il me repose à terre, me prend la main et m'entraîne vers la sortie. Il me rembrasse dans tout les coins sur le chemin jusqu'à chez moi. Je me sépare de lui seulement pour sortir la clé et ouvrir la porte. J'entre dans l'entrée, le prends par le col et colle ses lèvres sur les miennes.
Il me mord sauvagement une de mes lèvres et profite de l'espace créé pour imiscer sa langue. Mon ventre se tord de désir. Il explore ma bouche et je déboutonne un à un les boutons de sa chemise. Je l'attire vers la chambre, nos langues explorant toujours nos cavités bucales. Nos chemises se perdent en chemin, je déboucle sa ceinture et tire son pantalon. Il le jette un peu plus loin, me recule petit à petit pour me faire tomber sur le lit. Il déboutonne à son tour mon pantalon et le fait glisser le long de mes jambes, emportant avec mon caleçon. Son regard et son sourire se font carnassiers.
Il m'embrasse une nouvelle fois, lentement. Puis il parseme mon cou de baisers et de suçons et descend et descend...

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- « Je crois que je t'aime. »

On est allongé sur le lit, entre les draps et le silence n'est qu'entre coupé par nos respirations.
La phrase est presque chuchotée, comme un secret échappé. Mon coeur s'affole. Je me tourne vers lui, les yeux écarquillés.

- « Je ne sais pas vraiment ce que je ressens. Mais, tout ce que je sais, c'est que je me suis senti déchiré, trahis quand Blaise à commencer à sortir avec toi. Et que ces sentiments ont disparu quand il t'a quitté. Je n'y ai pas fait beaucoup attention, la guerre était à notre porte. Et je suis parti directement après mon procès. Mais je ne pouvais pas oublier tes foutus yeux trop verts. Toi, Saint Potter. Tu m'as toujours obnubilé. Mais là, ça atteignait des sommets. Alors je me suis acharné dans le travail et la danse, pour t'oublier, toi. J'ai abandonné la magie et tout ce qui m'y rattachait. Et tu as débarqué ici. J'ai su tout de suite que tu étais dans la salle et j'ai croisé ton regard. Ma magie s'est affolée. Tu n'avais pas changé. Puis on a du danser ensemble et des sentiments que j'avais oublié refaisaient surface. J'étais complètement perdu. Et on s'est embrassé. J'étais encore plus perdu. Et à la représentation, tu t'es enfui et ça m'a paralysé. Et maintenant, je comprends. Je comprends que j'ai toujours eu des sentiments pour toi, que notre relation a toujours été embigüe. Et... et... Je ne veux plus te lâcher. Jamais. Alors, ne me quitte pas. S'il te plaît. »

Ce qui semble être une nuée de petits papillons s'installent dans mon estomac et un feu d'artifice éclate dans mon cœur.
J'hoche la tête.

- « Jamais. Mais moi, je sais ce que je ressens. Je t'aime Draco Malfoy. Et peu importe si tu me le dis maintenant ou dans dix ans. Tant que tu ne me quitte plus non plus.»

Il caresse ma joue de l'index, m'observe attentivement puis plonge sur mes lèvres. Il m'embrasse à en perdre l'haleine.

Il se recule et murmure :

- « Promis. »

Avis ? ❤️

@plumes_rouges

Magical DanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant