XXXIII.

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33.
























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Arriver à la maison je prend le temps de me déchausser puis de monter à l'étage mettre mon fils en pyjamas. Une fois que cela fut fait je le borde avant de rejoindre ma chambre. Naïm était là debout face à la fenêtre qui donnait sur l'avant de la maison.

Je ne lui prête toujours pas d'attention et file me changer. Il avait l'air de réfléchir, ou alors il était perdu dans ses pensées. Je me glisse sous les draps et éteins ma lampe de nuit, Naïm n'avait toujours pas bouger de sa place.

Naïm - Nayah c'est pas contre toi...

- Arrête, s'il te plaît.

Naïm - Essaye de comprendre aussi. T'as vraiment envie qu'on se remémore ce qu'il s'est passé ce jour là ?

- Tout ce que je veut c'est savoir.

Naïm - Pour quoi faire ?

- Par ce que si un homme était présent le jour de mon accouchement alors que je n'étais pas au courant je voudrais savoir de qui il s'agit.

Il souffle, retire son haut puis son bas avant de se glisser à mes côtés, sous les draps. Je comprend à ce moment là que c'était peine perdu, qu'il ne me dirait rien. Je lui tourne le dos et au moment où je commençais à m'endormir, il passe son bras au dessus de mon corps puis me colle à lui.

Naïm - Bonne nuit Nayah.

- Bonne nuit.

















[ . . . ]




















Une semaine plus tard.





Naïm ne m'avait toujours pas parlée de cet homme venu me rendre visite ce soir là à l'hôpital alors les relations entre nous deux restaient quand même tendus. Pourtant je n'arrivais pas à lui en vouloir bien longtemps. 

- Je t'assure Mo' aujourd'hui je suis déterminée à savoir.

Monica - Honnêtement je n'en sais pas plus que toi, tout ce que je peut te dire c'est que j'ai rarement vu Naïm énervé à ce point là, même jamais.

- Mhm.

Monica - Il va finir par te dire Nayah, il t'aime trop pour te cacher quelque chose.

- Des fois je me dit qu'on était mieux en Argentine. On avais aucun problèmes, on était en famille, aucunes prises de têtes, aucunes peurs.

Monica - Dit pas ça. Si on serait resté tu n'aurais peut-être jamais pu te réconcilié avec tes parents.

- Peut-être. Mais aujourd'hui j'ai l'impression que tout à déraper, la situation nous a complètement échappé. Aujourd'hui on est là mais demain on devra quitter le pays pour que Kemil puisse entrer à l'école.

Monica - Quoi ?!

- *soupir*

Monica - C'est quoi cette histoire de quitter le pays Nayah ?

- C'est une possibilité qu'il faut envisager pour que Kemil puisse aller à l'école sans problème.

Naïm - Nayah !

Nayah - Cœur Enfermé IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant